Le président élu américain Barack Obama a l'intention d'approuver les plans du Pentagone visant à envoyer 30.000 soldats supplémentaires en Afghanistan pour gagner du temps afin de revoir la stratégie américaine, rapporte mardi le Washington Post. Selon le quotidien, qui cite des membres de l'équipe du président élu et des responsables de l'administration Bush sous couvert de l'anonymat, l'objectif n'est pas de mettre en place une stratégie de renfort comme en Irak afin de changer la situation sur le terrain, mais plutôt de gagner du temps pour revoir les objectifs américains et établir une nouvelle stratégie. Le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, a annoncé le 20 décembre l'envoi de 20.000 à 30.000 soldats en renfort en Afghanistan d'ici à l'été prochain. Ces renforts vont doubler les effectifs américains dans le pays, qui atteignent près de 32.000 actuellement. Les violences des insurgés afghans, parmi lesquels les talibans chassés du pouvoir à Kaboul en novembre 2001 par une coalition emmenée par les Etats-Unis, ont redoublé d'intensité depuis deux ans malgré la présence de près de 70.000 soldats étrangers, pour moitié américains. Barack Obama, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a annoncé un changement de priorité militaire, au détriment de l'Irak et au profit de l'Afghanistan, pays qu'il a décrété «front de la guerre contre le terrorisme».Nous n'avons pas de plan stratégique. Nous n'en avons jamais eu, a déclaré un haut responsable militaire au Washington Post au sujet de la stratégie de l'administration sortante pour l'Afghanistan. Selon le journal, les grandes lignes de la stratégie de l'administration Obama ne devraient pas être connues avant début avril, lors d'un sommet de l'Otan en France. M. Obama espère présenter aux Européens un plan complet, les appelant à renforcer leurs contributions militaires et financières. «Ce qu'ils devront dire, c'est : Si vous aimez Obama, montrez-nous à quel point», indique un autre ancien haut responsable militaire cité par le quotidien. Le président élu américain Barack Obama a l'intention d'approuver les plans du Pentagone visant à envoyer 30.000 soldats supplémentaires en Afghanistan pour gagner du temps afin de revoir la stratégie américaine, rapporte mardi le Washington Post. Selon le quotidien, qui cite des membres de l'équipe du président élu et des responsables de l'administration Bush sous couvert de l'anonymat, l'objectif n'est pas de mettre en place une stratégie de renfort comme en Irak afin de changer la situation sur le terrain, mais plutôt de gagner du temps pour revoir les objectifs américains et établir une nouvelle stratégie. Le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, a annoncé le 20 décembre l'envoi de 20.000 à 30.000 soldats en renfort en Afghanistan d'ici à l'été prochain. Ces renforts vont doubler les effectifs américains dans le pays, qui atteignent près de 32.000 actuellement. Les violences des insurgés afghans, parmi lesquels les talibans chassés du pouvoir à Kaboul en novembre 2001 par une coalition emmenée par les Etats-Unis, ont redoublé d'intensité depuis deux ans malgré la présence de près de 70.000 soldats étrangers, pour moitié américains. Barack Obama, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a annoncé un changement de priorité militaire, au détriment de l'Irak et au profit de l'Afghanistan, pays qu'il a décrété «front de la guerre contre le terrorisme».Nous n'avons pas de plan stratégique. Nous n'en avons jamais eu, a déclaré un haut responsable militaire au Washington Post au sujet de la stratégie de l'administration sortante pour l'Afghanistan. Selon le journal, les grandes lignes de la stratégie de l'administration Obama ne devraient pas être connues avant début avril, lors d'un sommet de l'Otan en France. M. Obama espère présenter aux Européens un plan complet, les appelant à renforcer leurs contributions militaires et financières. «Ce qu'ils devront dire, c'est : Si vous aimez Obama, montrez-nous à quel point», indique un autre ancien haut responsable militaire cité par le quotidien.