Le passage de la comptabilité patrimoniale à la comptabilité financière et les divergences fondamentales entre ces deux systèmes ont été débattus, jeudi dernier à l'hôtel El Aurassi par des experts au cours d'une journée d'étude portant sur les normes comptables internationales (IAS/IFRS) et leur application au secteur bancaire et financier algérien. Cette rencontre organisée par l'Institut algérien des hautes études financières (IAHEF) a permis de cerner la problématique du système de la comptabilité nationale qualifié de caduc, car il date de 1975 alors qu'actuellement, l'Etat veut accélérer le processus afin de se doter d'un nouveau système comptable et financier ‘'NSCF'' dont l'application et la mise en œuvre pratique devront être officialisées à partir de l'exercice comptable 2010. Selon les experts, les normes comptables IAS/IFRS vont induire des changements importants au niveau du cadre conceptuel, la nomenclature des comptes et la présentation des états financiers. Il s'agit notamment de transformer l'environnement conceptuel, sachant que la comptabilité devient, désormais, un système d'information financière essentiellement orienté vers le marché. Aussi, elle se déconnecte de la vision juridique pour la vision économique (substance over form). La formation est devenue le cheval de bataille de la nouvelle politique du changement du NSCF algérien dans la mesure où sa réussite requiert la reconversion de la toute la profession comptable, et par conséquent, la mise en œuvre d'un programme de formation fiable et d'envergure aux nouvelles règles comptables. Un vaste cursus de formation sera engagé dans la réalisation d'un programme de formation spécifique au profit des secteurs de la banque et des assurances avec la coopération tripartite de l'IAHEF, l'Ordre des experts comptables algériens et l'appui technique de l'ordre des experts comptables français. Pour le directeur de l'IAHEF, Redouane Kouider, cette journée d'étude vise à sensibiliser les responsables du secteur financier à l'intérêt que représente ce nouveau système, les enjeux que comporte ce dernier, son impact sur la production ainsi que sur la fiabilité des états financiers. Mais, dans l'immédiat, l'action urgente à entreprendre consiste à former des équipes de formateurs chargés d'appliquer cet ambitieux programme. En clair, le programme de formation, qui a déjà commencé jeudi dernier, et spécialement dédié au secteur financier projette de former plus de 5000 personnes. Les promoteurs du NSCF qualifient cet événement de véritable challenge pour les institutions concernées par ce changement et pour les intervenants sur la production, l'enregistrement, le traitement et l'utilisation de l'information financière, bancaire et comptable. François Mechin, expert comptable et commissaire aux comptes français et chargé de cours à l'université de Dauphine, définit les objectifs essentiels induits par l'abrogation au 1er janvier 2010 du plan comptable national du 29 avril 1975 (PCN 75) comme étant un vecteur visant à améliorer l'information financière et la convergence vers les normes internationales (IAS/IFRS). Il s'agit, en fait, d'une véritable révolution prônant la prééminence de la réalité économique sur toute autre considération d'ordre juridique, statistique ou patrimoniale. Concernant l'application des normes internationales pour le cas de l'Algérie, Mechin, affirme qu'il y a lieu de prendre la décision de refondre entièrement le PCN de 1975 afin d'élaborer un nouveau référentiel totalement cohérent avec les IFRS. En même temps, ce changement met en place l'existence d'une nomenclature de comptes, la présentation de modèles d'états financiers et la définition, avec de menues précisions, sur les règles de fonctionnement des comptes. A. A. Le passage de la comptabilité patrimoniale à la comptabilité financière et les divergences fondamentales entre ces deux systèmes ont été débattus, jeudi dernier à l'hôtel El Aurassi par des experts au cours d'une journée d'étude portant sur les normes comptables internationales (IAS/IFRS) et leur application au secteur bancaire et financier algérien. Cette rencontre organisée par l'Institut algérien des hautes études financières (IAHEF) a permis de cerner la problématique du système de la comptabilité nationale qualifié de caduc, car il date de 1975 alors qu'actuellement, l'Etat veut accélérer le processus afin de se doter d'un nouveau système comptable et financier ‘'NSCF'' dont l'application et la mise en œuvre pratique devront être officialisées à partir de l'exercice comptable 2010. Selon les experts, les normes comptables IAS/IFRS vont induire des changements importants au niveau du cadre conceptuel, la nomenclature des comptes et la présentation des états financiers. Il s'agit notamment de transformer l'environnement conceptuel, sachant que la comptabilité devient, désormais, un système d'information financière essentiellement orienté vers le marché. Aussi, elle se déconnecte de la vision juridique pour la vision économique (substance over form). La formation est devenue le cheval de bataille de la nouvelle politique du changement du NSCF algérien dans la mesure où sa réussite requiert la reconversion de la toute la profession comptable, et par conséquent, la mise en œuvre d'un programme de formation fiable et d'envergure aux nouvelles règles comptables. Un vaste cursus de formation sera engagé dans la réalisation d'un programme de formation spécifique au profit des secteurs de la banque et des assurances avec la coopération tripartite de l'IAHEF, l'Ordre des experts comptables algériens et l'appui technique de l'ordre des experts comptables français. Pour le directeur de l'IAHEF, Redouane Kouider, cette journée d'étude vise à sensibiliser les responsables du secteur financier à l'intérêt que représente ce nouveau système, les enjeux que comporte ce dernier, son impact sur la production ainsi que sur la fiabilité des états financiers. Mais, dans l'immédiat, l'action urgente à entreprendre consiste à former des équipes de formateurs chargés d'appliquer cet ambitieux programme. En clair, le programme de formation, qui a déjà commencé jeudi dernier, et spécialement dédié au secteur financier projette de former plus de 5000 personnes. Les promoteurs du NSCF qualifient cet événement de véritable challenge pour les institutions concernées par ce changement et pour les intervenants sur la production, l'enregistrement, le traitement et l'utilisation de l'information financière, bancaire et comptable. François Mechin, expert comptable et commissaire aux comptes français et chargé de cours à l'université de Dauphine, définit les objectifs essentiels induits par l'abrogation au 1er janvier 2010 du plan comptable national du 29 avril 1975 (PCN 75) comme étant un vecteur visant à améliorer l'information financière et la convergence vers les normes internationales (IAS/IFRS). Il s'agit, en fait, d'une véritable révolution prônant la prééminence de la réalité économique sur toute autre considération d'ordre juridique, statistique ou patrimoniale. Concernant l'application des normes internationales pour le cas de l'Algérie, Mechin, affirme qu'il y a lieu de prendre la décision de refondre entièrement le PCN de 1975 afin d'élaborer un nouveau référentiel totalement cohérent avec les IFRS. En même temps, ce changement met en place l'existence d'une nomenclature de comptes, la présentation de modèles d'états financiers et la définition, avec de menues précisions, sur les règles de fonctionnement des comptes. A. A.