Près de 1.500 experts internationaux, des banquiers et des industriels participent à l'édition 2009 du colloque risque-pays dédié à la crise financière et économique mondiale. Il s'agit d'une conférence de haut niveau que la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface), organise au début de chaque année pour faire le point sur les risques pays et sectoriels dans le monde. Son ambition est d'aider les acteurs du commerce international à prendre leurs décisions en matière d'exportation ou d'investissement. Tout au long de cette journée, des économistes français et étrangers, des entreprises, des banquiers et des universitaires dressent le bilan de l'année écoulée, examinent les tendances majeures de l'économie mondiale et évaluent leur impact possible sur la situation des entreprises. Cette session intervient dans un contexte bien particulier de crise économique mondiale. Dans son appréciation du risque Algérie pour 2009 présentée lors de ce colloque, l'assureur-crédit français à l'exportation indique qu' « avec des rations d'endettement faibles et un niveau confortable de réserves officielles de change, la situation financière extérieure de l'Algérie est solide et sa situation politique stable ». Néanmoins, malgré ces atouts, la Coface. (assureur-crédit, filiale de Natexis Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire, a décidé cette année de maintenir la notation de l'Algérie à A4. La notation à court terme « a.rating » COFACE est établie à l'aide d'une batterie d'indicateurs regroupés en sept familles de risques dont chacune fait l'objet dune note individuelle et ce, notamment pour la stabilité politique, la vulnérabilité de la conjoncture, le risque de crise de liquidités en devises et le comportement de paiement des entreprises. L'appréciation Coface s'exprime, par ailleurs, pour les grands contrats de plus long terme. Cette compagnie observe aussi que l'Algérie « est peu dépendante d'investissements étrangers ou de crédits extérieurs susceptibles de se tarir compte tenu de la crise mondiale ». Elle note qu' «avec un faible endettement extérieur et des réserves de change très confortables, la situation financière extérieure du pays est solide, ce qui lui permettra de surmonter la baisse des prix du pétrole ». Par ailleurs concernant le climat d'investissement en Algérie, la Coface relève que « la réglementation n'opère pas de discrimination entre les investisseurs nationaux et les investisseurs étrangers pour les projets réalisés dans les activités de production de biens et de services ». Elle relève également que « la loi garantit le rapatriement des capitaux investis et de tous les revenus y afférant » et « l'ouverture d'un certain nombre de secteurs à l'investissement privé comme les télécommunications, les transports maritime et aérien, la distribution d'électricité et de gaz, les mines». En conclusion, la Coface qui s'est implantée en octobre 2006, en partenariat avec l'assureur-crédit algérien Cagex, souligne que « l'investissement productif est le bienvenu en Algérie » et elle évalue la situation algérienne comme « assez bon risque». S. B. Près de 1.500 experts internationaux, des banquiers et des industriels participent à l'édition 2009 du colloque risque-pays dédié à la crise financière et économique mondiale. Il s'agit d'une conférence de haut niveau que la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface), organise au début de chaque année pour faire le point sur les risques pays et sectoriels dans le monde. Son ambition est d'aider les acteurs du commerce international à prendre leurs décisions en matière d'exportation ou d'investissement. Tout au long de cette journée, des économistes français et étrangers, des entreprises, des banquiers et des universitaires dressent le bilan de l'année écoulée, examinent les tendances majeures de l'économie mondiale et évaluent leur impact possible sur la situation des entreprises. Cette session intervient dans un contexte bien particulier de crise économique mondiale. Dans son appréciation du risque Algérie pour 2009 présentée lors de ce colloque, l'assureur-crédit français à l'exportation indique qu' « avec des rations d'endettement faibles et un niveau confortable de réserves officielles de change, la situation financière extérieure de l'Algérie est solide et sa situation politique stable ». Néanmoins, malgré ces atouts, la Coface. (assureur-crédit, filiale de Natexis Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire, a décidé cette année de maintenir la notation de l'Algérie à A4. La notation à court terme « a.rating » COFACE est établie à l'aide d'une batterie d'indicateurs regroupés en sept familles de risques dont chacune fait l'objet dune note individuelle et ce, notamment pour la stabilité politique, la vulnérabilité de la conjoncture, le risque de crise de liquidités en devises et le comportement de paiement des entreprises. L'appréciation Coface s'exprime, par ailleurs, pour les grands contrats de plus long terme. Cette compagnie observe aussi que l'Algérie « est peu dépendante d'investissements étrangers ou de crédits extérieurs susceptibles de se tarir compte tenu de la crise mondiale ». Elle note qu' «avec un faible endettement extérieur et des réserves de change très confortables, la situation financière extérieure du pays est solide, ce qui lui permettra de surmonter la baisse des prix du pétrole ». Par ailleurs concernant le climat d'investissement en Algérie, la Coface relève que « la réglementation n'opère pas de discrimination entre les investisseurs nationaux et les investisseurs étrangers pour les projets réalisés dans les activités de production de biens et de services ». Elle relève également que « la loi garantit le rapatriement des capitaux investis et de tous les revenus y afférant » et « l'ouverture d'un certain nombre de secteurs à l'investissement privé comme les télécommunications, les transports maritime et aérien, la distribution d'électricité et de gaz, les mines». En conclusion, la Coface qui s'est implantée en octobre 2006, en partenariat avec l'assureur-crédit algérien Cagex, souligne que « l'investissement productif est le bienvenu en Algérie » et elle évalue la situation algérienne comme « assez bon risque». S. B.