Le conseil consultatif du mouvement a laissé toute la latitude au Bureau national d'Ennahda de trancher la question de la participation ou non au scrutin. Le conseil consultatif du mouvement a laissé toute la latitude au Bureau national d'Ennahda de trancher la question de la participation ou non au scrutin. A moins de trois mois de l'élection présidentielle, la mouvance islamiste donne l'impression de se complaire dans une position d'expectative. En effet, ni le parti d'El Islah, avec ses deux ailes, ni le mouvement Ennahda ne se sont pour l'heure prononcés sue ce rendez-vous politique capital. Est-ce à dire que cet attentisme est annonciateur d'une probable défection de cette mouvance lors du rendez vous d'avril ? Rien n'est moins sur car cette valse d'hésitations s'explique aisément par les tractations tous azimuts entre les differentes parties de ce camp en vue, notamment, de prendre une position sans équivoque. Et tout indique que ce suspense risque d'être rompu ce jeudi à l'occasion de la tenue de la session du conseil consultatif du mouvement Ennahda, parti qui est au carrefour de tous ces conciliabules. Le parti que dirige actuellement Fateh Rebai, réélu lors du dernier congrès , organisé il y a juste quelques mois est ,en effet, en contact non seulement avec Abdallah Djaballah mais aussi avec ses détracteurs qui lui ont « chipé » le mouvement El Islah. Selon un membre du bureau national d'Ennahda, joint hier, le seul point inscrit à l'ordre du jour concerne la position du parti par rapport au prochain scrutin. Mohamed H'dibi nous a confirmé que des contacts poussés ont eu lieu avec l'ex-premier dirigeant du parti, en l'occurrence Abdallah Djaballah , et ce dans le but de « rassembler de nouveau toute la famille issue du mouvement Ennahda conformément à une résolution prise par le conseil consultatif en 2006 ». Et cette tentative de réunifier les rangs n'est pas sans rapport avec le prochain scrutin présidentiel. Deux tendances, l'une favorable à la participation du mouvement à l'élection présidentielle et l'autre opposée, vont s'affronter au cours de ce rendez-vous. Selon notre interlocuteur « il sera difficile de départager les deux positions ». Mais dans le cas ou le camp des « participationnistes» l'emporte, ce qui demeure toutefois la plus probable perspective, il n'est pas exclu que le parti soutienne la candidature de Abdallah Djaballah lors de la présidentielle. Une option qui a les faveurs d'une bonne partie des membres du conseil consultatif alors que d'autres membres pencheraient plutôt pour le choix de Fateh Rebai, le secrétaire général du mouvement. C'est dire qu'une partie serrée se jouera ce jeudi et c'est pourquoi tant Abdallah Djaballah que ceux qui détiennent les rênes du mouvement El Islah , en l'occurrence le groupe emmené par Djahid Younsi et Mohamed Boulahya, auront le yeux rivés sur ce rendez-vous. Selon Djamel Benabdessalem, membre du bureau national d'El Islah (tendance opposée à Djaballah), « nous attendrons ce que décidera le mouvement Ennahda pour se positionner vis-à-vis de cette prochaine élection ». Contacté hier, cet opposant farouche à tout rapprochement avec Djaballah, a indiqué que « le conseil consultatif du mouvement a laissé toute latitude au bureau national de trancher la question de la participation ou non au scrutin ». Abdallah Djaballah est lui aussi dans une position d'expectative car il ne décidera de la position à prendre qu'à l'issue de la réunion du conseil consultatif, prévue le 30 janvier prochain. Djaballah, qui a lancé tout récemment une nouvelle initiative pour la constitution d'un pôle islamiste, laisse planer ainsi le supense sur sa participation à cette élection.Il faut dire que Djaballah, même s'il fait montre d'une certaine indifférence vis-à-vis de ce scrutin, n'en garde pas moins le secret espoir de se repositionner sur l'échiquier et surtout de jouer au leader lui, qui a toujours soutenu que cette mouvance a besoin d'un leader. Ce d'autant, qu'à la faveur de sa rencontre, il y a quelques semaines avec Abdelaziz Belkhadem, de nombreux observateurs ont conclu, à juste titre d'ailleurs, que le pouvoir souhaite vivement voir Abdallah Djabbalh prendre part à cette compétition électorale. K. M. A moins de trois mois de l'élection présidentielle, la mouvance islamiste donne l'impression de se complaire dans une position d'expectative. En effet, ni le parti d'El Islah, avec ses deux ailes, ni le mouvement Ennahda ne se sont pour l'heure prononcés sue ce rendez-vous politique capital. Est-ce à dire que cet attentisme est annonciateur d'une probable défection de cette mouvance lors du rendez vous d'avril ? Rien n'est moins sur car cette valse d'hésitations s'explique aisément par les tractations tous azimuts entre les differentes parties de ce camp en vue, notamment, de prendre une position sans équivoque. Et tout indique que ce suspense risque d'être rompu ce jeudi à l'occasion de la tenue de la session du conseil consultatif du mouvement Ennahda, parti qui est au carrefour de tous ces conciliabules. Le parti que dirige actuellement Fateh Rebai, réélu lors du dernier congrès , organisé il y a juste quelques mois est ,en effet, en contact non seulement avec Abdallah Djaballah mais aussi avec ses détracteurs qui lui ont « chipé » le mouvement El Islah. Selon un membre du bureau national d'Ennahda, joint hier, le seul point inscrit à l'ordre du jour concerne la position du parti par rapport au prochain scrutin. Mohamed H'dibi nous a confirmé que des contacts poussés ont eu lieu avec l'ex-premier dirigeant du parti, en l'occurrence Abdallah Djaballah , et ce dans le but de « rassembler de nouveau toute la famille issue du mouvement Ennahda conformément à une résolution prise par le conseil consultatif en 2006 ». Et cette tentative de réunifier les rangs n'est pas sans rapport avec le prochain scrutin présidentiel. Deux tendances, l'une favorable à la participation du mouvement à l'élection présidentielle et l'autre opposée, vont s'affronter au cours de ce rendez-vous. Selon notre interlocuteur « il sera difficile de départager les deux positions ». Mais dans le cas ou le camp des « participationnistes» l'emporte, ce qui demeure toutefois la plus probable perspective, il n'est pas exclu que le parti soutienne la candidature de Abdallah Djaballah lors de la présidentielle. Une option qui a les faveurs d'une bonne partie des membres du conseil consultatif alors que d'autres membres pencheraient plutôt pour le choix de Fateh Rebai, le secrétaire général du mouvement. C'est dire qu'une partie serrée se jouera ce jeudi et c'est pourquoi tant Abdallah Djaballah que ceux qui détiennent les rênes du mouvement El Islah , en l'occurrence le groupe emmené par Djahid Younsi et Mohamed Boulahya, auront le yeux rivés sur ce rendez-vous. Selon Djamel Benabdessalem, membre du bureau national d'El Islah (tendance opposée à Djaballah), « nous attendrons ce que décidera le mouvement Ennahda pour se positionner vis-à-vis de cette prochaine élection ». Contacté hier, cet opposant farouche à tout rapprochement avec Djaballah, a indiqué que « le conseil consultatif du mouvement a laissé toute latitude au bureau national de trancher la question de la participation ou non au scrutin ». Abdallah Djaballah est lui aussi dans une position d'expectative car il ne décidera de la position à prendre qu'à l'issue de la réunion du conseil consultatif, prévue le 30 janvier prochain. Djaballah, qui a lancé tout récemment une nouvelle initiative pour la constitution d'un pôle islamiste, laisse planer ainsi le supense sur sa participation à cette élection.Il faut dire que Djaballah, même s'il fait montre d'une certaine indifférence vis-à-vis de ce scrutin, n'en garde pas moins le secret espoir de se repositionner sur l'échiquier et surtout de jouer au leader lui, qui a toujours soutenu que cette mouvance a besoin d'un leader. Ce d'autant, qu'à la faveur de sa rencontre, il y a quelques semaines avec Abdelaziz Belkhadem, de nombreux observateurs ont conclu, à juste titre d'ailleurs, que le pouvoir souhaite vivement voir Abdallah Djabbalh prendre part à cette compétition électorale. K. M.