Les pouvoirs publics ont adopté une politique qui vise à augmenter et à diversifier les capacités de mobilisation d'eau et réduire les déficits en alimentation en eau potable des populations Les pouvoirs publics ont adopté une politique qui vise à augmenter et à diversifier les capacités de mobilisation d'eau et réduire les déficits en alimentation en eau potable des populations Afin de faire face au phénomène de raréfaction des ressources hydriques en Algérie, près de 1.500 projets ont été lancé dans le cadre du programme complémentaire de soutien à la croissance 2005/2009, qui avoisine les 18 milliards de dollars, a annoncé hier le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, dans un entretien accordé au quotidien El Moujahid, publié dans son édition d'hier. En effet, les pouvoirs publics ont adopté une politique qui vise à augmenter et à diversifier les capacités de mobilisation d'eau, réduire les déficits en alimentation en eau potable des populations, généraliser l'épuration, la réutilisation des eaux usées, étendre les superficies irriguées ainsi que améliorer les indicateurs de gestion. A ce titre, il est à rappeler, que le Chef de l'Etat avait déjà promis que l'Algérie œuvrera pour la mobilisation de ses ressources en eau et la réalisation d'ouvrages et de barrages pour rattraper les retards accumulés dans le secteur. Il faut dire que ces efforts considérables se traduisent par la réalisation d'importantes infrastructures de stockage aujourd'hui suffisamment alimentées ou remplies au gré d'une exceptionnelle pluviométrie enregistrée cette saison pour assurer une sécurité pendant au moins quelques années. «Les pluies de cet automne laissent augurer d'une bonne année hydrologique et de conditions avantageuses en matière de couvertures des différents besoins en eau. Avec plus de 3 milliards de m3 emmagasinés dans nos 60 barrages, nous avons atteint 57 % de taux de remplissage et la reconstitution de la réserve nationale des eaux superficielles se poursuit déjà depuis quatre mois, particulièrement à l'ouest du pays. Ainsi, la dotation quotidienne en eau potable par habitant, est de 165 litres distribuées au quotidien dans plus de 70 % des chefs lieux de communes » a précisé M.Sellal. A cet effet, le Gouvernement a été chargé de dégager tous les moyens nécessaires pour la poursuite de la création de sociétés de gestion des réseaux des villes ainsi que de la formation de cadres et personnels chargés de la gestion de l'eau et des infrastructures hydrauliques. S'agissant de la tarification de l'eau, le ministre a affirmé que l'eau en Algérie est un service public et que le secteur n'envisage pas d'augmenter les tarifs malgré que ceux-ci ne couvrent que partiellement les charges d'exploitation. «Les coûts d'investissements sont toujours supportés par l'Etat, mais cela ne doit pas occulter le nécessaire effort de sensibilisation de la population pour une politique d'économie de l'eau et la lutte contre le gaspillage » a-t-il souligné. Par ailleurs, concernant la série d'inondations dévastatrices que touche le pays, le ministre a remis en cause le développement anarchique du tissu urbain constitue l'une des raisons de ces catastrophes naturelles, selon le ministre. Ajoutant que son secteur a dégagé une enveloppe de 50 milliards de dinars pour la réalisation, en cours, de plusieurs projets de protection des villes et des agglomérations urbaines contre les inondations dont les plus importants concernent Sidi Bel-Abbès, Ghardaïa, Annaba, Tébessa, Bejaïa, le grand Alger, M'Sila et Batna. Ce programme a, également, abouti à la réhabilitation de 20 stations d'épuration qui étaient à l'arrêt, la réalisation de 40 nouvelles et la construction de cinquante stations de lagunage. La mise en service de ces infrastructures, a permis de disposer d'une capacité installée d'épuration des eaux usées, de 375 millions de m3/an réutilisés dans l'agriculture. Ce chiffre passera dès 2009, à plus de 600 millions de m3/an alors qu'il n'était que de 90 millions de m3/an en 1999. En effet, la mise en service des réseaux de collecte et de traitement des eaux usées en milieu urbain ou rural, s'est toujours traduite par un net recul des maladies à transmission hydrique et dont le nombre a diminué de 30% entre 2001 et 2008. A. B. Afin de faire face au phénomène de raréfaction des ressources hydriques en Algérie, près de 1.500 projets ont été lancé dans le cadre du programme complémentaire de soutien à la croissance 2005/2009, qui avoisine les 18 milliards de dollars, a annoncé hier le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, dans un entretien accordé au quotidien El Moujahid, publié dans son édition d'hier. En effet, les pouvoirs publics ont adopté une politique qui vise à augmenter et à diversifier les capacités de mobilisation d'eau, réduire les déficits en alimentation en eau potable des populations, généraliser l'épuration, la réutilisation des eaux usées, étendre les superficies irriguées ainsi que améliorer les indicateurs de gestion. A ce titre, il est à rappeler, que le Chef de l'Etat avait déjà promis que l'Algérie œuvrera pour la mobilisation de ses ressources en eau et la réalisation d'ouvrages et de barrages pour rattraper les retards accumulés dans le secteur. Il faut dire que ces efforts considérables se traduisent par la réalisation d'importantes infrastructures de stockage aujourd'hui suffisamment alimentées ou remplies au gré d'une exceptionnelle pluviométrie enregistrée cette saison pour assurer une sécurité pendant au moins quelques années. «Les pluies de cet automne laissent augurer d'une bonne année hydrologique et de conditions avantageuses en matière de couvertures des différents besoins en eau. Avec plus de 3 milliards de m3 emmagasinés dans nos 60 barrages, nous avons atteint 57 % de taux de remplissage et la reconstitution de la réserve nationale des eaux superficielles se poursuit déjà depuis quatre mois, particulièrement à l'ouest du pays. Ainsi, la dotation quotidienne en eau potable par habitant, est de 165 litres distribuées au quotidien dans plus de 70 % des chefs lieux de communes » a précisé M.Sellal. A cet effet, le Gouvernement a été chargé de dégager tous les moyens nécessaires pour la poursuite de la création de sociétés de gestion des réseaux des villes ainsi que de la formation de cadres et personnels chargés de la gestion de l'eau et des infrastructures hydrauliques. S'agissant de la tarification de l'eau, le ministre a affirmé que l'eau en Algérie est un service public et que le secteur n'envisage pas d'augmenter les tarifs malgré que ceux-ci ne couvrent que partiellement les charges d'exploitation. «Les coûts d'investissements sont toujours supportés par l'Etat, mais cela ne doit pas occulter le nécessaire effort de sensibilisation de la population pour une politique d'économie de l'eau et la lutte contre le gaspillage » a-t-il souligné. Par ailleurs, concernant la série d'inondations dévastatrices que touche le pays, le ministre a remis en cause le développement anarchique du tissu urbain constitue l'une des raisons de ces catastrophes naturelles, selon le ministre. Ajoutant que son secteur a dégagé une enveloppe de 50 milliards de dinars pour la réalisation, en cours, de plusieurs projets de protection des villes et des agglomérations urbaines contre les inondations dont les plus importants concernent Sidi Bel-Abbès, Ghardaïa, Annaba, Tébessa, Bejaïa, le grand Alger, M'Sila et Batna. Ce programme a, également, abouti à la réhabilitation de 20 stations d'épuration qui étaient à l'arrêt, la réalisation de 40 nouvelles et la construction de cinquante stations de lagunage. La mise en service de ces infrastructures, a permis de disposer d'une capacité installée d'épuration des eaux usées, de 375 millions de m3/an réutilisés dans l'agriculture. Ce chiffre passera dès 2009, à plus de 600 millions de m3/an alors qu'il n'était que de 90 millions de m3/an en 1999. En effet, la mise en service des réseaux de collecte et de traitement des eaux usées en milieu urbain ou rural, s'est toujours traduite par un net recul des maladies à transmission hydrique et dont le nombre a diminué de 30% entre 2001 et 2008. A. B.