«L'objectif des contrats de performance consiste en la mobilisation de l'ensemble des intervenants dans le secteur agricole » a indiqué, hier le ministre de l'Agriculture et du développement rural, avant d'ajouter que cela constitue aussi « une action de mise en synergie « de l'ensemble des potentialités du pays. Rachid Benaissa, qui intervenait devant les directeurs des services agricoles, et les conservateurs de forêts des 48 wilayas du pays lors d'une réunion des cadres du secteur tenue hier au siège du ministère, a affirmé qu'à travers cette nouvelle démarche « l'Etat accorde la priorité à l'amélioration de la sécurité alimentaire, car cette dernière est une question de souveraineté nationale ». L'intervenant, qui fait de cette politique son cheval de bataille, a souligné que les contrats de performances s'articulent sur trois principaux axes. Ainsi il est question d'améliorer le développement rural d'abord, de renforcer la productivité et les capacités de production ensuite et, enfin, de réguler le marché par le biais des offices existants. En vertu de la signature de ces contrats de performance avec les différentes wilayas, les signataires s'engagent à développer leur production agricole proportionnellement aux moyens mis à leur disposition. En vérité ces contrats de performances concernent le renouveau agricole et le renouveau rural. Pour le premier cité les critères retenus sont relatifs, particulièrement, à l'évaluation du taux de croissance et de la valeur agricole ainsi que l'évaluation de la productivité. Rachid Benaissa dira, d'ailleurs, que l'ambition du gouvernement et de favoriser, durant les cinq prochaines années, une moyenne de croissance de l'ordre de 8 à 8,5%. Pour le renouveau rural, les indicateurs d'évaluation retenus sont fixés suivant le nombre de projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) initiés et réalisés, l'extension du capital productif, la production, la protection des ressources naturelles et le nombre d'emplois crées . Le ministre a annoncé qu'il y'a 12.000 projets de proximité qui concerneront, en termes de création d'emplois, 7 millions de personnes. S'étalant donc sur une période allant de 2009 à 2014, ces contrats de performances seront, dans le cadre du suivi et de l'évaluation des projets, soumis à un contrôle trimestriel et annuel. Mais cette démarche, a indiqué Rachid Benaissa, ne peut réaliser les objectifs tracés que si les cadres se mobilisent pour sa réussite. C'est pourquoi, lors de son intervention, il a mis l'accent sur ce point. « Vous avez un pouvoir d'initiative très fort parce que vous avez les instruments entre vos mains et c'est pourquoi vous devez encadrer ces programmes» a-t-il affirmé. Et d'ajouter qu'« il faut accompagner les agriculteurs, il faut les aider. Il ne faut pas penser que c'est l'argent qui fera la production ». Benaissa, qui a annoncé que la conférence nationale sur l'agriculture se tiendra probablement la deuxième quinzaine du mois de février, a martelé devant les cadres que « l'Etat algérien a décidé d'accompagner avec force le développement agricole ». Notons que deux contrats de performances ont été signés hier entre le ministère de l'Agriculture et l' OAIC, (office interprofessionnel des céréales), d'une part, et l'ONIL (office interprofessionnel du lait), d'autre part. A. S. «L'objectif des contrats de performance consiste en la mobilisation de l'ensemble des intervenants dans le secteur agricole » a indiqué, hier le ministre de l'Agriculture et du développement rural, avant d'ajouter que cela constitue aussi « une action de mise en synergie « de l'ensemble des potentialités du pays. Rachid Benaissa, qui intervenait devant les directeurs des services agricoles, et les conservateurs de forêts des 48 wilayas du pays lors d'une réunion des cadres du secteur tenue hier au siège du ministère, a affirmé qu'à travers cette nouvelle démarche « l'Etat accorde la priorité à l'amélioration de la sécurité alimentaire, car cette dernière est une question de souveraineté nationale ». L'intervenant, qui fait de cette politique son cheval de bataille, a souligné que les contrats de performances s'articulent sur trois principaux axes. Ainsi il est question d'améliorer le développement rural d'abord, de renforcer la productivité et les capacités de production ensuite et, enfin, de réguler le marché par le biais des offices existants. En vertu de la signature de ces contrats de performance avec les différentes wilayas, les signataires s'engagent à développer leur production agricole proportionnellement aux moyens mis à leur disposition. En vérité ces contrats de performances concernent le renouveau agricole et le renouveau rural. Pour le premier cité les critères retenus sont relatifs, particulièrement, à l'évaluation du taux de croissance et de la valeur agricole ainsi que l'évaluation de la productivité. Rachid Benaissa dira, d'ailleurs, que l'ambition du gouvernement et de favoriser, durant les cinq prochaines années, une moyenne de croissance de l'ordre de 8 à 8,5%. Pour le renouveau rural, les indicateurs d'évaluation retenus sont fixés suivant le nombre de projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) initiés et réalisés, l'extension du capital productif, la production, la protection des ressources naturelles et le nombre d'emplois crées . Le ministre a annoncé qu'il y'a 12.000 projets de proximité qui concerneront, en termes de création d'emplois, 7 millions de personnes. S'étalant donc sur une période allant de 2009 à 2014, ces contrats de performances seront, dans le cadre du suivi et de l'évaluation des projets, soumis à un contrôle trimestriel et annuel. Mais cette démarche, a indiqué Rachid Benaissa, ne peut réaliser les objectifs tracés que si les cadres se mobilisent pour sa réussite. C'est pourquoi, lors de son intervention, il a mis l'accent sur ce point. « Vous avez un pouvoir d'initiative très fort parce que vous avez les instruments entre vos mains et c'est pourquoi vous devez encadrer ces programmes» a-t-il affirmé. Et d'ajouter qu'« il faut accompagner les agriculteurs, il faut les aider. Il ne faut pas penser que c'est l'argent qui fera la production ». Benaissa, qui a annoncé que la conférence nationale sur l'agriculture se tiendra probablement la deuxième quinzaine du mois de février, a martelé devant les cadres que « l'Etat algérien a décidé d'accompagner avec force le développement agricole ». Notons que deux contrats de performances ont été signés hier entre le ministère de l'Agriculture et l' OAIC, (office interprofessionnel des céréales), d'une part, et l'ONIL (office interprofessionnel du lait), d'autre part. A. S.