Le ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement était dimanche à Constantine. La présence de M.Temmar dans la ville des Ponts a constitué une aubaine pour les autorités locales qui ont fustigé le laxisme des investisseurs locaux. « Constantine est à la croisée des chemins. Sur 70 investisseurs existants, 6 seulement sont sur le terrain. La restructuration de Constantine ne peut pas se faire sur la base d'investissements de petits villages », ce constat de crise fait par le secrétaire général de la wilaya de Constantine est lourd de conséquences. Il a bousculé le groupe d'investisseurs présents lors de la réunion de travail qu'a présidée M.Temmar au siège de la SNTA. Ces derniers sont restés sans voix devant le tableau noir dressé par le le S.G. Ainsi, et pour sauver la face, ces investisseurs ont mis en avant une série d'obstacles qui entravent leurs activités. Le mécanisme bancaire défaillant, la bureaucratie, le manque de normes algériennes et l'absence totale de sécurité dans les zones industrielles figurent parmi les difficultés exprimées par les investisseurs. Tous ces justificatifs n'ont pas convaincu M.Temmar qui a refusé de prêter l'oreille à ces scénarios montés de toutes pièces. « L'investissement, c'est tout un système économique. Je ne vois pas pourquoi l'Etat doit accompagner un privé, c'est irrationnel ! », dira le ministre de l'Industrie. M.Temmar n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer la nonchalance des investisseurs algériens. « Le problème de l'économie n'est pas seulement un problème d'investissement, mais d'hommes également. Il faut mutualiser les efforts », avoue le ministre avant d'enchaîner : « Il n'est pas possible de réaliser une croissance économique sans qu'il y est une coordination entre l'Etat et les hommes d'affaires ». M.Temmar est allé plus loin. Il a tenu à défendre la cause des banques : « Nous avons mal saisi le rôle des banques. Il est très difficile d'intervenir auprès des banques pour une simple raison : la banque est une entreprise tenue elle aussi par des engagements », affirme-t-il. A ce sujet, le ministre a plaidé pour la création de banques d'affaires. «Il faut créer des banques d'affaires pour aller à la rescousse des investisseurs», dit-il. Le ministre de l'Industrie a exhorté les investisseurs à s'adapter avec les nouvelles donnes de l'économie nationale : « Le socialisme est mort. Il faut digérer ce fait. Cette étape est définitivement révolue », accentue t-il. Le ministre a lors de son discours appelé les investisseurs à s'organiser et à ne plus aller en rangs dispersés :« L'organisation des zones industrielles doit se faire d'une manière systématique. Réfléchissons à la création d'une association d'investisseurs, c'est faisable ». Concernant les neuf grandes entreprises publiques que compte réaliser son département, M. Hamid Temmar a précisé qu'il ne s'agit pas de la création de nouvelles firmes mais de l'assainissement de quelques entreprises qui ont fait l'objet d'une liquidation. Le ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement était dimanche à Constantine. La présence de M.Temmar dans la ville des Ponts a constitué une aubaine pour les autorités locales qui ont fustigé le laxisme des investisseurs locaux. « Constantine est à la croisée des chemins. Sur 70 investisseurs existants, 6 seulement sont sur le terrain. La restructuration de Constantine ne peut pas se faire sur la base d'investissements de petits villages », ce constat de crise fait par le secrétaire général de la wilaya de Constantine est lourd de conséquences. Il a bousculé le groupe d'investisseurs présents lors de la réunion de travail qu'a présidée M.Temmar au siège de la SNTA. Ces derniers sont restés sans voix devant le tableau noir dressé par le le S.G. Ainsi, et pour sauver la face, ces investisseurs ont mis en avant une série d'obstacles qui entravent leurs activités. Le mécanisme bancaire défaillant, la bureaucratie, le manque de normes algériennes et l'absence totale de sécurité dans les zones industrielles figurent parmi les difficultés exprimées par les investisseurs. Tous ces justificatifs n'ont pas convaincu M.Temmar qui a refusé de prêter l'oreille à ces scénarios montés de toutes pièces. « L'investissement, c'est tout un système économique. Je ne vois pas pourquoi l'Etat doit accompagner un privé, c'est irrationnel ! », dira le ministre de l'Industrie. M.Temmar n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer la nonchalance des investisseurs algériens. « Le problème de l'économie n'est pas seulement un problème d'investissement, mais d'hommes également. Il faut mutualiser les efforts », avoue le ministre avant d'enchaîner : « Il n'est pas possible de réaliser une croissance économique sans qu'il y est une coordination entre l'Etat et les hommes d'affaires ». M.Temmar est allé plus loin. Il a tenu à défendre la cause des banques : « Nous avons mal saisi le rôle des banques. Il est très difficile d'intervenir auprès des banques pour une simple raison : la banque est une entreprise tenue elle aussi par des engagements », affirme-t-il. A ce sujet, le ministre a plaidé pour la création de banques d'affaires. «Il faut créer des banques d'affaires pour aller à la rescousse des investisseurs», dit-il. Le ministre de l'Industrie a exhorté les investisseurs à s'adapter avec les nouvelles donnes de l'économie nationale : « Le socialisme est mort. Il faut digérer ce fait. Cette étape est définitivement révolue », accentue t-il. Le ministre a lors de son discours appelé les investisseurs à s'organiser et à ne plus aller en rangs dispersés :« L'organisation des zones industrielles doit se faire d'une manière systématique. Réfléchissons à la création d'une association d'investisseurs, c'est faisable ». Concernant les neuf grandes entreprises publiques que compte réaliser son département, M. Hamid Temmar a précisé qu'il ne s'agit pas de la création de nouvelles firmes mais de l'assainissement de quelques entreprises qui ont fait l'objet d'une liquidation.