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Témoignages accablants
BOUIRA
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 02 - 2009

S'il y a un secteur où depuis de longs mois les citoyens de Bouira n'ont pas cessé de cumuler des mésaventures est sans aucun doute celui de la santé publique. En effet, ces derniers mois, les scandales qui ont éclaboussé certains établissements sanitaires de la wilaya de Bouira ne sont pas des moindres au point de faire couler beaucoup d'encre.
Outre le désordre qui règne au niveau du service des urgences de l'hôpital Mohammed-Boudiaf, le centre hospitalier le plus important de la région situé au chef-lieu de wilaya, de nombreuses personnes, victimes de négligences où de mauvais diagnostics, ont dû laisser leur vie. Convaincus du peu de sérieux et du laisser-aller parfois caractérisé dont fait preuve une bonne partie des personnels médical et paramédical de cet établissement, certains proches des victimes ont dû saisir la justice pour déposer plainte. A défaut, certains parents des victimes de la négligence s'adressent aux organes de presse dans le but de leur faire part de leurs souffrances et de ce que leurs malades avaient subit avant de sortir les pieds devant, en rapportant souvent des témoignages poignants et des images déchirantes.
Pour rappel, le décès, l'année dernière, d'une femme victime de négligence et d'un faux diagnostic dans cet hôpital n'a pas laissé de marbre les journalistes et les professionnels de la presse tellement l'événement était scandaleux. Devant la gravité de la situation, une commission ministérielle a été diligentée et les responsables d'alors avaient pris les mesures nécessaires en prononçant la suspension des auteurs de la grave négligence qui avait coûté la vie à la pauvre malade. Cela n'a pas diminué pour autant ni le laisser-aller ni les pratiques inconvenantes qui continuaient, bon gré mal gré, à caractériser le comportement irresponsable de certains employés chargés de veiller sur la santé des malades et des citoyens qui fréquentent cette structure sanitaire.
Tout récemment dans cet même établissement, d'autres événements fâcheux ont été enregistrés au niveau du service des urgences où les malades évacués par leurs proches sont souvent laissés abandonnés à leur propre sort, notamment pendant la nuit et durant les week-ends. Les témoignages de nombreux citoyens font état d'une négligence coupable de la part des médecins et du personnel paramédical qui, à défaut d'accomplir convenablement leurs missions, préfèrent vaquer à leurs besoins quand ils ne sont pas carrément ailleurs.
Evacués en urgence ou souffrant d'un quelconque mal, et en l'absence d'un infirmier ou infirmière, la nuit les malades passent des heures à attendre avant d'être reçus par le médecin de garde. Souvent, c'est l'agent de sécurité qui prend le relais et se substitue à l'infirmier pour recevoir les malades et leurs accompagnateurs. Dans le hall et les couloirs non chauffés, brancards et chaises roulantes sont abandonnés obstruant jusqu'à l'entrée des services. Enfants, hommes et femmes, les malades sont là, pourtant nombreux, à attendre leur tour mais sans attirer le moins du monde l'attention des autres hommes et femmes en blouse blanche ou en tenue verte qui passent tout près mais qui ne semblent guère les remarquer. On apprend, toutefois, que le directeur a été récemment démis de ses fonctions, il vient d'être remplacé par une femme, une ancienne employée au sein de l‘administration de ce même établissement. La nouvelle responsable est «animée d'une ferme volonté pour faire changer les choses et redorer le blason terni de cet hôpital», attestent de nombreux travailleurs et employés rencontrés sur les lieux.
R. S.
S'il y a un secteur où depuis de longs mois les citoyens de Bouira n'ont pas cessé de cumuler des mésaventures est sans aucun doute celui de la santé publique. En effet, ces derniers mois, les scandales qui ont éclaboussé certains établissements sanitaires de la wilaya de Bouira ne sont pas des moindres au point de faire couler beaucoup d'encre.
Outre le désordre qui règne au niveau du service des urgences de l'hôpital Mohammed-Boudiaf, le centre hospitalier le plus important de la région situé au chef-lieu de wilaya, de nombreuses personnes, victimes de négligences où de mauvais diagnostics, ont dû laisser leur vie. Convaincus du peu de sérieux et du laisser-aller parfois caractérisé dont fait preuve une bonne partie des personnels médical et paramédical de cet établissement, certains proches des victimes ont dû saisir la justice pour déposer plainte. A défaut, certains parents des victimes de la négligence s'adressent aux organes de presse dans le but de leur faire part de leurs souffrances et de ce que leurs malades avaient subit avant de sortir les pieds devant, en rapportant souvent des témoignages poignants et des images déchirantes.
Pour rappel, le décès, l'année dernière, d'une femme victime de négligence et d'un faux diagnostic dans cet hôpital n'a pas laissé de marbre les journalistes et les professionnels de la presse tellement l'événement était scandaleux. Devant la gravité de la situation, une commission ministérielle a été diligentée et les responsables d'alors avaient pris les mesures nécessaires en prononçant la suspension des auteurs de la grave négligence qui avait coûté la vie à la pauvre malade. Cela n'a pas diminué pour autant ni le laisser-aller ni les pratiques inconvenantes qui continuaient, bon gré mal gré, à caractériser le comportement irresponsable de certains employés chargés de veiller sur la santé des malades et des citoyens qui fréquentent cette structure sanitaire.
Tout récemment dans cet même établissement, d'autres événements fâcheux ont été enregistrés au niveau du service des urgences où les malades évacués par leurs proches sont souvent laissés abandonnés à leur propre sort, notamment pendant la nuit et durant les week-ends. Les témoignages de nombreux citoyens font état d'une négligence coupable de la part des médecins et du personnel paramédical qui, à défaut d'accomplir convenablement leurs missions, préfèrent vaquer à leurs besoins quand ils ne sont pas carrément ailleurs.
Evacués en urgence ou souffrant d'un quelconque mal, et en l'absence d'un infirmier ou infirmière, la nuit les malades passent des heures à attendre avant d'être reçus par le médecin de garde. Souvent, c'est l'agent de sécurité qui prend le relais et se substitue à l'infirmier pour recevoir les malades et leurs accompagnateurs. Dans le hall et les couloirs non chauffés, brancards et chaises roulantes sont abandonnés obstruant jusqu'à l'entrée des services. Enfants, hommes et femmes, les malades sont là, pourtant nombreux, à attendre leur tour mais sans attirer le moins du monde l'attention des autres hommes et femmes en blouse blanche ou en tenue verte qui passent tout près mais qui ne semblent guère les remarquer. On apprend, toutefois, que le directeur a été récemment démis de ses fonctions, il vient d'être remplacé par une femme, une ancienne employée au sein de l‘administration de ce même établissement. La nouvelle responsable est «animée d'une ferme volonté pour faire changer les choses et redorer le blason terni de cet hôpital», attestent de nombreux travailleurs et employés rencontrés sur les lieux.
R. S.


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