C'est grâce aux règles qui régissent l'UA que Kadhafi a été élu, car il était d'emblée prévu que la présidence de l'Organisation revienne cette année à un dirigeant d'Afrique du Nord. C'est grâce aux règles qui régissent l'UA que Kadhafi a été élu, car il était d'emblée prévu que la présidence de l'Organisation revienne cette année à un dirigeant d'Afrique du Nord. Le guide libyen, Mouammar Kadhafi, a été élu par ses pairs président de l'Union africaine (UA) pour un mandat d'une année. Cela s'est passé hier à l'occasion d'un sommet tenu dans la capitale ethiopienne, Addis Abeba. C'est grâce aux règles qui régissent l'UA que Kadhafi a été élu, car il était d'emblée prévu que la présidence de l'Organisation revienne cette année à un dirigeant d'Afrique du Nord. Lors de son allocution, le guide libyen a « espéré que son mandat (serait) un temps sérieux de travail et pas seulement de mots ». Il dira en outre qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour « pousser l'Afrique en avant vers les Etats-Unis d'Afrique. Je continuerai et insisterai pour que les Etats souverains (que nous sommes) parviennent aux Etats-Unis d'Afrique ». Kadhafi, qui est derrière la création de l'UA il y a quelques années, a voulu cette fois-ci créer un organe qu'il comptait dénommer «le gouvernement de l'union». Mais cette idée, débattue avant-hier durant presque une dizaine d'heures par les chefs d'Etat ou leurs représentants, n'a pas emporté l'adhésion. Kadhafi a dû se contenter d'une maigre consolation puisque les dirigeants africains ont convenu toutefois de changer la dénomination de la Commission, organe exécutif de l'UA, en l'appelant « autorité africaine». Ainsi donc, comme il s'est murmuré dans les coulisses du Sommet, Kadhafi aurait demandé à ses pairs de l'appeler «roi des rois traditionnels d'Afrique », lui qui s'est d'ailleurs entouré dans la capitale éthiopienne de sept « rois » portant des costumes traditionnels. Le prédécesseur de Kadhafi, le Tanzanien Jakaya Kikwete, a lancé un appel pour que les dirigeants africains se penchent davantage sur les questions de développement du continent qui doit être la priorité. « Nous consacrons beaucoup trop de temps à régler les conflits ou les partages de pouvoir entre nos politiciens. Il faut que nous redéfinissions nos priorités pour nous consacrer au développement de nos économies (...) pour nous libérer de la honte qui est la nôtre d'être le continent le plus pauvre du monde ». Il est vrai que le continent noir est embourbé dans les conflits internes, les coups d'Etat et les guerres civiles, comme c'est le cas en Somalie, en République démocratique du Congo, au Zimbabwe, en Mauritanie etc. Cette situation n'a pas échappé au président de la Commission de l'Union africaine. Jean Ping a, en effet, déploré «la résurgence des coups d'Etat que l'Afrique croyait révolus». K. H. Le guide libyen, Mouammar Kadhafi, a été élu par ses pairs président de l'Union africaine (UA) pour un mandat d'une année. Cela s'est passé hier à l'occasion d'un sommet tenu dans la capitale ethiopienne, Addis Abeba. C'est grâce aux règles qui régissent l'UA que Kadhafi a été élu, car il était d'emblée prévu que la présidence de l'Organisation revienne cette année à un dirigeant d'Afrique du Nord. Lors de son allocution, le guide libyen a « espéré que son mandat (serait) un temps sérieux de travail et pas seulement de mots ». Il dira en outre qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour « pousser l'Afrique en avant vers les Etats-Unis d'Afrique. Je continuerai et insisterai pour que les Etats souverains (que nous sommes) parviennent aux Etats-Unis d'Afrique ». Kadhafi, qui est derrière la création de l'UA il y a quelques années, a voulu cette fois-ci créer un organe qu'il comptait dénommer «le gouvernement de l'union». Mais cette idée, débattue avant-hier durant presque une dizaine d'heures par les chefs d'Etat ou leurs représentants, n'a pas emporté l'adhésion. Kadhafi a dû se contenter d'une maigre consolation puisque les dirigeants africains ont convenu toutefois de changer la dénomination de la Commission, organe exécutif de l'UA, en l'appelant « autorité africaine». Ainsi donc, comme il s'est murmuré dans les coulisses du Sommet, Kadhafi aurait demandé à ses pairs de l'appeler «roi des rois traditionnels d'Afrique », lui qui s'est d'ailleurs entouré dans la capitale éthiopienne de sept « rois » portant des costumes traditionnels. Le prédécesseur de Kadhafi, le Tanzanien Jakaya Kikwete, a lancé un appel pour que les dirigeants africains se penchent davantage sur les questions de développement du continent qui doit être la priorité. « Nous consacrons beaucoup trop de temps à régler les conflits ou les partages de pouvoir entre nos politiciens. Il faut que nous redéfinissions nos priorités pour nous consacrer au développement de nos économies (...) pour nous libérer de la honte qui est la nôtre d'être le continent le plus pauvre du monde ». Il est vrai que le continent noir est embourbé dans les conflits internes, les coups d'Etat et les guerres civiles, comme c'est le cas en Somalie, en République démocratique du Congo, au Zimbabwe, en Mauritanie etc. Cette situation n'a pas échappé au président de la Commission de l'Union africaine. Jean Ping a, en effet, déploré «la résurgence des coups d'Etat que l'Afrique croyait révolus». K. H.