L'économie algérienne, particulièrement le système financier, a été passée au peigne fin par ce groupe d'experts qui y a travaillé, durant près de deux mois, en étroite collaboration avec des cadres algériens du secteur. L'économie algérienne, particulièrement le système financier, a été passée au peigne fin par ce groupe d'experts qui y a travaillé, durant près de deux mois, en étroite collaboration avec des cadres algériens du secteur. Les services de la présidence de la République ont recouru à la fin du mois de décembre écoulé, aux services d'un établissement de consulting international spécialisé dans les affaires économiques le chargeant de «dresser un bilan détaillé de la situation économique en Algérie», a-t-on appris hier de source proche du ministère des Finances. Cet établissement, qui a travaillé en «étroite collaboration» avec les cadres du secteur en Algérie, devra remettre son rapport avant la fin de ce mois au Président Bouteflika qui avait lui-même «commandé» ce travail pour «mesurer avec exactitude si l'Algérie a subi ou non des retombées de la crise financière qui secoue le monde entier depuis la fin de l'année écoulée». Probablement pas très convaincu des rapports et surtout des déclarations parfois même contradictoires des responsables du secteurs au sujet de l'impact de cette crise sur l'Algérie, le chef de l'Etat a préféré, explique notre source, recourir à «un organisme étranger neutre, expert dans le domaine pour pouvoir s'assurer d'un compte rendu précis de la situation financière en Algérie en incluant tous les paramètre, que ce soit sur le plan national ou international». En effet, interrogé au lendemain du déclenchement de cette crise, au sujet de ses conséquences, M. Karim Djoudi avait tout de suite écarté tout risque de «répercutions néfastes». «Le prix de 37 dollars le baril de pétrole nous donne une couverture financière qui nous permet de travailler sur 3 ans et l'on s'attend même à un accroissement économique», disait-il alors. Le ministre interviendra encore sur le sujet quelques jours après pour affirmer, cette fois-ci, qu'à long terme, «même si nous ne sommes pas directement concernés par la crise financière, nous sommes concernés par le fait que les prix du pétrole sont à la baisse. Si la baisse se maintient, il est évident que nous devrons reconfigurer notre stratégie économique de manière à pouvoir intégrer les évolutions sur le marché international». Un autre son de cloche retentissait chez le gouverneur de la Banque d'Algérie qui considérait, durant le mois d'octobre écoulé, que «le niveau important des réserves de change du pays et la stabilité du taux de change du dinar nous permettent certes de faire face à un choc externe, mais cela ne voulait nullement dire que nous ne sommes pas touchés par la crise». Le gouverneur de la Banque centrale avait cité notamment «l'envolée » de l'inflation au niveau mondial et notamment au niveau des pays qui sont des partenaires essentiels pour l'Algérie. «Cela a un impact sur notre pays en terme d'inflation importée, mais la stabilité du taux de change du dinar permet de diminuer relativement cet impact», prédisait-il. Il n'en demeure pas moins que le rapport des experts étrangers qui sera bientôt sur le bureau du président de la République éclairera un peu plus cette situation et permettra avant tout d'éviter «toute mauvaise surprise dans un proche avenir». S. H. Les services de la présidence de la République ont recouru à la fin du mois de décembre écoulé, aux services d'un établissement de consulting international spécialisé dans les affaires économiques le chargeant de «dresser un bilan détaillé de la situation économique en Algérie», a-t-on appris hier de source proche du ministère des Finances. Cet établissement, qui a travaillé en «étroite collaboration» avec les cadres du secteur en Algérie, devra remettre son rapport avant la fin de ce mois au Président Bouteflika qui avait lui-même «commandé» ce travail pour «mesurer avec exactitude si l'Algérie a subi ou non des retombées de la crise financière qui secoue le monde entier depuis la fin de l'année écoulée». Probablement pas très convaincu des rapports et surtout des déclarations parfois même contradictoires des responsables du secteurs au sujet de l'impact de cette crise sur l'Algérie, le chef de l'Etat a préféré, explique notre source, recourir à «un organisme étranger neutre, expert dans le domaine pour pouvoir s'assurer d'un compte rendu précis de la situation financière en Algérie en incluant tous les paramètre, que ce soit sur le plan national ou international». En effet, interrogé au lendemain du déclenchement de cette crise, au sujet de ses conséquences, M. Karim Djoudi avait tout de suite écarté tout risque de «répercutions néfastes». «Le prix de 37 dollars le baril de pétrole nous donne une couverture financière qui nous permet de travailler sur 3 ans et l'on s'attend même à un accroissement économique», disait-il alors. Le ministre interviendra encore sur le sujet quelques jours après pour affirmer, cette fois-ci, qu'à long terme, «même si nous ne sommes pas directement concernés par la crise financière, nous sommes concernés par le fait que les prix du pétrole sont à la baisse. Si la baisse se maintient, il est évident que nous devrons reconfigurer notre stratégie économique de manière à pouvoir intégrer les évolutions sur le marché international». Un autre son de cloche retentissait chez le gouverneur de la Banque d'Algérie qui considérait, durant le mois d'octobre écoulé, que «le niveau important des réserves de change du pays et la stabilité du taux de change du dinar nous permettent certes de faire face à un choc externe, mais cela ne voulait nullement dire que nous ne sommes pas touchés par la crise». Le gouverneur de la Banque centrale avait cité notamment «l'envolée » de l'inflation au niveau mondial et notamment au niveau des pays qui sont des partenaires essentiels pour l'Algérie. «Cela a un impact sur notre pays en terme d'inflation importée, mais la stabilité du taux de change du dinar permet de diminuer relativement cet impact», prédisait-il. Il n'en demeure pas moins que le rapport des experts étrangers qui sera bientôt sur le bureau du président de la République éclairera un peu plus cette situation et permettra avant tout d'éviter «toute mauvaise surprise dans un proche avenir». S. H.