Le conflit opposant le syndicat des sidérurgistes et les responsables du géant de l'industrie sidérurgiste n'a pas rouvé d'issue malgré les nombreuses réunions. Les deux parties ne sont pas arrivées à un consensus, même provisoire, afin d'éviter la grève et les conséquences qu'elle peut engendrer. Le partenaire étranger voulait à tout prix maintenir sa position et fermer les portes à toutes éventuelles négociations. Les rencontres qui se sont tenuesla semaine dernière se sont soldées par des échecs, notamment celle de mardi dernier. Les points mentionnés dans la plateforme revendicative n'ont pas été satisfaits. Les 10.000 sidérurgistes attendent le feu vert de leurs représentants pour entamer une grève générale et illimitée avec la fermeture de l'usine et toutes ses unités de production. Les négociations de mercredi dernier n'ont pas encore livré tous leurs secrets, mais l'appel à la grève est maintenu après les échecs répétées des négociations entamées successivement. «Qui veut agir contre les 10.000 travailleurs et leurs intérêts ?» s'interroge Smail Kouadria secrétaire général de l'UGTA/ Arcelor Mittal d'El Hadjar. Les inspecteurs de travail qui ont assisté à la réunion ont délivré un PV de non-réconciliation aux syndicalistes en fin de réunion. Pour information, ce conflit remonte au mois d'octobre 2008. Le réglement prévoit que dans pareilles circonstances, la médiation de l'inspection du travail est exigée. Les points contenus dans la plateforme revendicative sont restés les mêmes. Le leader du syndicat confirme que l'entrevue de mardi n'a rien apporté et l'administration du complexe n'a pas respecté les engagements du mois d'août 2008 en libérant un grand nombre de travailleurs avec une indemnisation jugée insuffisante. Arcelor mittal a démoralisé les travailleurs qui ont tout donné pour atteindre les objectifs fixés par la tutelle. Ils attendaient vivement les échéances de janvier dernier pour toucher leurs augmentations refusées par Arcelor Mittal sous prétexte de la crise mondiale. Une assemblé générale se tiendra la fin de semaine en cours, c'est-à-dire mercredi prochain, et déciderait éventuellement du débrayage prévu, même s'il ira à l'encontre des directives de Sidi Saïd. Pour leur part, les travailleurs sont prêts à aller au bout de leur revendication pour faire valoir leur droit. Le torchon brûle encore entre les deux parties et la crise s'accentue. le syndicat ne compte pas lâcher prise. A. A. B. Le conflit opposant le syndicat des sidérurgistes et les responsables du géant de l'industrie sidérurgiste n'a pas rouvé d'issue malgré les nombreuses réunions. Les deux parties ne sont pas arrivées à un consensus, même provisoire, afin d'éviter la grève et les conséquences qu'elle peut engendrer. Le partenaire étranger voulait à tout prix maintenir sa position et fermer les portes à toutes éventuelles négociations. Les rencontres qui se sont tenuesla semaine dernière se sont soldées par des échecs, notamment celle de mardi dernier. Les points mentionnés dans la plateforme revendicative n'ont pas été satisfaits. Les 10.000 sidérurgistes attendent le feu vert de leurs représentants pour entamer une grève générale et illimitée avec la fermeture de l'usine et toutes ses unités de production. Les négociations de mercredi dernier n'ont pas encore livré tous leurs secrets, mais l'appel à la grève est maintenu après les échecs répétées des négociations entamées successivement. «Qui veut agir contre les 10.000 travailleurs et leurs intérêts ?» s'interroge Smail Kouadria secrétaire général de l'UGTA/ Arcelor Mittal d'El Hadjar. Les inspecteurs de travail qui ont assisté à la réunion ont délivré un PV de non-réconciliation aux syndicalistes en fin de réunion. Pour information, ce conflit remonte au mois d'octobre 2008. Le réglement prévoit que dans pareilles circonstances, la médiation de l'inspection du travail est exigée. Les points contenus dans la plateforme revendicative sont restés les mêmes. Le leader du syndicat confirme que l'entrevue de mardi n'a rien apporté et l'administration du complexe n'a pas respecté les engagements du mois d'août 2008 en libérant un grand nombre de travailleurs avec une indemnisation jugée insuffisante. Arcelor mittal a démoralisé les travailleurs qui ont tout donné pour atteindre les objectifs fixés par la tutelle. Ils attendaient vivement les échéances de janvier dernier pour toucher leurs augmentations refusées par Arcelor Mittal sous prétexte de la crise mondiale. Une assemblé générale se tiendra la fin de semaine en cours, c'est-à-dire mercredi prochain, et déciderait éventuellement du débrayage prévu, même s'il ira à l'encontre des directives de Sidi Saïd. Pour leur part, les travailleurs sont prêts à aller au bout de leur revendication pour faire valoir leur droit. Le torchon brûle encore entre les deux parties et la crise s'accentue. le syndicat ne compte pas lâcher prise. A. A. B.