Le médicament de deuxième génération, à savoir « l'érythropoïèse injectable », sera bientôt disponible sur le marché national. Ce nouveau médicament prévient l'insuffisance rénale et dispense le malade d'une greffe rénale. Le médicament de deuxième génération, à savoir « l'érythropoïèse injectable », sera bientôt disponible sur le marché national. Ce nouveau médicament prévient l'insuffisance rénale et dispense le malade d'une greffe rénale. Douze mille Algériens souffrent d'une insuffisance rénale. Entre 50 et 100 nouveaux cas sont détectés annuellement par million d'habitants. Soit 1 500 à 3 000 nouveaux patients par an. Depuis la première transplantation rénale en 1986, 389 greffes ont été réalisées grâce à des donneurs vivants apparentés. Ces chiffres sont révélés par les membres de la société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation et reviennent comme un leitmotiv à chaque occasion. Des chiffres alarmants qui font souvent l'objet de rencontres et de colloques C'était le cas hier encore lors d'une journée d'étude sur l'anémie chez les malades atteints de l'insuffisance rénale chronique Le président de l'Association algérienne de néphrologie, le Pr. Tahar Rayane, a défendu le principe du « diagnostic précoce et une prise en charge rapide avant que la situation ne s'aggrave» faute de quoi le nombre de cas pourrait atteindre les 80.000 à l'horizon 2020.» Concernant le chiffre estimé pour 2010 (20.000 cas), le spécialiste considère que «30 % de ces malades nécessiteront une greffe de rein, 55 % des séances d'hémodialyse au niveau des cliniques et 10% nécessiteront une dialyse péritonéale » Seuls 3 à 4% des malades bénéficient actuellement d'une greffe rénale, opération qui demeure onéreuse, fait-il savoir en précisant que l'insuffisance rénale provoque une anémie conduisant à l'impuissance sexuelle. Abordant les différents traitements de cette maladie, le professeur rassure en soulignant que le médicament de deuxième génération, à savoir «l'érythropoïèse injectable», sera bientôt disponible sur le marché national. Ce nouveau médicament, poursuit-il, prévient l'insuffisance rénale et dispense le malade d'une greffe rénale Parallèlement à la prescription de ce médicament, recommande-t-il, « il est nécessaire de préserver le malade et son environnement des maladies contagieuses, notamment contre l'hépatite B à la faveur d'une vaccination ». Le Pr. Rayane n' pas manqué de préciser que ministère de tutelle compte mettre en place un dossier de suivi des personnes atteintes de cette maladie qu'il qualifie de «silencieuse et d'incommodante.» S'agissant du nombre, d'insuffisants rénaux ayant bénéficié d'une greffe, le Pr. Rayane a avancé le chiffre de 495 cas, dont 116 en 2007. Le spécialiste rappelle à l'occasion que la première intervention de greffe rénale en Algérie a été effectuée en 1986 au niveau du centre hospitalo-universitaire de Constantine, ajoutant que le nombre de centres assurant la prise en charge de cette catégorie de malades est de 200 structures réparties sur le territoire national, en attendant la réception de 90 nouveaux centres en cours de réalisation. S. H. Douze mille Algériens souffrent d'une insuffisance rénale. Entre 50 et 100 nouveaux cas sont détectés annuellement par million d'habitants. Soit 1 500 à 3 000 nouveaux patients par an. Depuis la première transplantation rénale en 1986, 389 greffes ont été réalisées grâce à des donneurs vivants apparentés. Ces chiffres sont révélés par les membres de la société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation et reviennent comme un leitmotiv à chaque occasion. Des chiffres alarmants qui font souvent l'objet de rencontres et de colloques C'était le cas hier encore lors d'une journée d'étude sur l'anémie chez les malades atteints de l'insuffisance rénale chronique Le président de l'Association algérienne de néphrologie, le Pr. Tahar Rayane, a défendu le principe du « diagnostic précoce et une prise en charge rapide avant que la situation ne s'aggrave» faute de quoi le nombre de cas pourrait atteindre les 80.000 à l'horizon 2020.» Concernant le chiffre estimé pour 2010 (20.000 cas), le spécialiste considère que «30 % de ces malades nécessiteront une greffe de rein, 55 % des séances d'hémodialyse au niveau des cliniques et 10% nécessiteront une dialyse péritonéale » Seuls 3 à 4% des malades bénéficient actuellement d'une greffe rénale, opération qui demeure onéreuse, fait-il savoir en précisant que l'insuffisance rénale provoque une anémie conduisant à l'impuissance sexuelle. Abordant les différents traitements de cette maladie, le professeur rassure en soulignant que le médicament de deuxième génération, à savoir «l'érythropoïèse injectable», sera bientôt disponible sur le marché national. Ce nouveau médicament, poursuit-il, prévient l'insuffisance rénale et dispense le malade d'une greffe rénale Parallèlement à la prescription de ce médicament, recommande-t-il, « il est nécessaire de préserver le malade et son environnement des maladies contagieuses, notamment contre l'hépatite B à la faveur d'une vaccination ». Le Pr. Rayane n' pas manqué de préciser que ministère de tutelle compte mettre en place un dossier de suivi des personnes atteintes de cette maladie qu'il qualifie de «silencieuse et d'incommodante.» S'agissant du nombre, d'insuffisants rénaux ayant bénéficié d'une greffe, le Pr. Rayane a avancé le chiffre de 495 cas, dont 116 en 2007. Le spécialiste rappelle à l'occasion que la première intervention de greffe rénale en Algérie a été effectuée en 1986 au niveau du centre hospitalo-universitaire de Constantine, ajoutant que le nombre de centres assurant la prise en charge de cette catégorie de malades est de 200 structures réparties sur le territoire national, en attendant la réception de 90 nouveaux centres en cours de réalisation. S. H.