«Ni privatisation ni ouverture du capital et moins de filiales» le choix d'Algérie Télécoms est clair, il a été réitéré hier par le directeur général sur les ondes de la chaîne III. «Ni privatisation ni ouverture du capital et moins de filiales» le choix d'Algérie Télécoms est clair, il a été réitéré hier par le directeur général sur les ondes de la chaîne III. Moussa Benhamadi a expliqué qu' «aller vers l'ouverture du capital ne se justifie plus pour Algérie télécoms l'entreprise doit compter sur elle-même, trouver d'autres produits et travailler sur la réduction des dépenses inutiles ». Pour ce faire, Algérie Télécoms est en train de se restructurer, revoir son management et mettre l'accent sur la formation. Son chiffre d'affaires pour l'année 2008 est de 60 milliards de DA et l'on prévoit, pour 2009, une hausse de ce chiffre, grâce notamment à l'introduction de nouveaux services pour les professionnels. Mais Algérie Télécoms fait face à un autre problème, celui des créances impayées qui s'élèvent à 50 milliards de DA. . Une opération d'assainissement et de récupération des créances a commencé, «elle donne de bons résultats. L'objectif est d'arriver à moins de 3% de créances par an» a-t-il précisé. En plus de la restructuration, Algérie Télécoms se lance à l'international, son directeur général ayant annoncé que cela se fera «en optimisant les liens à l'international aussi bien pour la téléphonie que pour internet. Algérie Télécoms prévoit également le rachat d'opérateurs de télécommunications et la participation aux capitaux d'opérateurs de télécom en Afrique et ailleurs ». La situation du réseau de la téléphonie fixe qui laisse à désirer a été également abordée. Ainsi, le DG d'Algérie Télécoms a annoncé qu'une opération de réhabilitation de la « boucle locale » ou du réseau distribué aux citoyens est en cours. Elle est estimée à 20 milliards de DA. «Algérie Télécoms prévoit pour 2013, la disponibilité de 6 millions d'accès au téléphone fixe et 80% d'accès internet sur ces 6 millions de lignes téléphoniques ». Il y a lieu de rappeler qu'actuellement, 450. 000 abonnés internet exploitent ce réseau, qui n'a pas été conçu pour supporter l'utilisation d'internet. Lors de son intervention hier sur les sondes de la chaîne III, le DG d'Algérie Télécoms a annoncé que l'entreprise Participe à l'opération de l'élimination de la parabole individuelle. «Algérie Télécoms s'engage dans cette opération par l'introduction de la fibre optique dans les foyers. En plus de cette opération, le ministère des Postes et des Technologies de l'information est également engagé dans une opération de retour à la parabole collective». La participation d'Algérie Télécoms permettra de distribuer et d'installer la fibre optique partout et donner l'accès haut débit aux citoyens pour d'autres usages que la télévision. «1 million d'installations de la fibre optique sont prévues. Plus de 10 milliards de DA ont été dégagés pour atteindre cet objectif» a indiqué Moussa Benhamadi. Enfin, interpellé sur les pertes occasionnés suite à la réduction de 50% sur les tarifs d'accès à internet, Moussa Benhamadi a réaffirmé qu'effectivement cette décision a causé beaucoup de tort aux providers, et que l'entreprise subissait au même titre que les autres opérateurs les mêmes effets. R. N. Moussa Benhamadi a expliqué qu' «aller vers l'ouverture du capital ne se justifie plus pour Algérie télécoms l'entreprise doit compter sur elle-même, trouver d'autres produits et travailler sur la réduction des dépenses inutiles ». Pour ce faire, Algérie Télécoms est en train de se restructurer, revoir son management et mettre l'accent sur la formation. Son chiffre d'affaires pour l'année 2008 est de 60 milliards de DA et l'on prévoit, pour 2009, une hausse de ce chiffre, grâce notamment à l'introduction de nouveaux services pour les professionnels. Mais Algérie Télécoms fait face à un autre problème, celui des créances impayées qui s'élèvent à 50 milliards de DA. . Une opération d'assainissement et de récupération des créances a commencé, «elle donne de bons résultats. L'objectif est d'arriver à moins de 3% de créances par an» a-t-il précisé. En plus de la restructuration, Algérie Télécoms se lance à l'international, son directeur général ayant annoncé que cela se fera «en optimisant les liens à l'international aussi bien pour la téléphonie que pour internet. Algérie Télécoms prévoit également le rachat d'opérateurs de télécommunications et la participation aux capitaux d'opérateurs de télécom en Afrique et ailleurs ». La situation du réseau de la téléphonie fixe qui laisse à désirer a été également abordée. Ainsi, le DG d'Algérie Télécoms a annoncé qu'une opération de réhabilitation de la « boucle locale » ou du réseau distribué aux citoyens est en cours. Elle est estimée à 20 milliards de DA. «Algérie Télécoms prévoit pour 2013, la disponibilité de 6 millions d'accès au téléphone fixe et 80% d'accès internet sur ces 6 millions de lignes téléphoniques ». Il y a lieu de rappeler qu'actuellement, 450. 000 abonnés internet exploitent ce réseau, qui n'a pas été conçu pour supporter l'utilisation d'internet. Lors de son intervention hier sur les sondes de la chaîne III, le DG d'Algérie Télécoms a annoncé que l'entreprise Participe à l'opération de l'élimination de la parabole individuelle. «Algérie Télécoms s'engage dans cette opération par l'introduction de la fibre optique dans les foyers. En plus de cette opération, le ministère des Postes et des Technologies de l'information est également engagé dans une opération de retour à la parabole collective». La participation d'Algérie Télécoms permettra de distribuer et d'installer la fibre optique partout et donner l'accès haut débit aux citoyens pour d'autres usages que la télévision. «1 million d'installations de la fibre optique sont prévues. Plus de 10 milliards de DA ont été dégagés pour atteindre cet objectif» a indiqué Moussa Benhamadi. Enfin, interpellé sur les pertes occasionnés suite à la réduction de 50% sur les tarifs d'accès à internet, Moussa Benhamadi a réaffirmé qu'effectivement cette décision a causé beaucoup de tort aux providers, et que l'entreprise subissait au même titre que les autres opérateurs les mêmes effets. R. N.