L'Algérie n'a enregistré le débarquement que d'un peu plus de 500.000 touristes étrangers dont la majorité fait partie du segment tourisme d'affaires. L'Algérie n'a enregistré le débarquement que d'un peu plus de 500.000 touristes étrangers dont la majorité fait partie du segment tourisme d'affaires. A s'en tenir à l'appréciation faite par les analystes du cabinet britannique Oxford Business Group (OBG), il est évident que l'Algérie n'arrive pas à s'offrir une place au soleil des destinations touristiques attractives. Dans un rapport comparatif rendu public avant-hier, OBG souligne que l'Algérie n'a accueilli que 1,74 million de touristes durant l'année 2008. Pendant que des destinations proches, à l'instar du Maroc et de la Tunisie, ont drainé des millions de touristes. Le Royaume chérifien avec ses huit millions de visiteurs a ainsi ravi la première place dans la région du Maghreb à la Tunisie avec sept millions de touristes. Pis encore, l'analyse fine des segments de touristes démontre que 1,2 million de personnes reçues en Algérie sont, en fait, des nationaux établis à l'étranger et qui rentrent, quasi exclusivement, auprès de leurs familles. Il en découle ainsi une faible consommation du produit touristique et des dépenses peu élevées. Car, faut-il le préciser, généralement l'émigré, hospitalité oblige, est totalement pris en charge par sa famille. Ce qui réduit les recettes tirées du tourisme. Ainsi, l'Algérie n'a enregistré le débarquement que d'un peu plus de 500.000 touristes étrangers dont la majorité fait partie du segment tourisme d'affaires, c'est-à-dire des prospecteurs d'opportunités d'investissement. Ce qui n'est pas mauvais en soi. Sauf que ces touristes n'ont pas le temps d'apprécier le pays. Les séjours des touristes d'affaires ne dépassent pas les 48 heures. Tout en reconnaissant les efforts déployés pour relancer l'industrie touristique, OBG impute cette situation au « retard important qu'accuse l'Algérie dans ses infrastructures touristiques engendré par des années de négligence ». Il y a aussi le défaut de ressources humaines qualifiées répondant aux normes exigées par l'industrie touristique. Le même rapport avertit : «La route sera longue pour rattraper les voisins maghrébins et devenir une destination de choix.» Si la situation est peu reluisante, elle n'est pas pour autant dramatique. Les pouvoirs publics semblent avoir pris à bras le corps le développement du tourisme. Un schéma directeur d'aménagement touristique (SDAT) a été élaboré accompagné d'une stratégie définissant les zones de développement et les mesures de soutien aux investissements. Le Sdat projette la construction de plus de 280 hôtels, un programme qui est actuellement en cours d'exécution. Fin janvier, le ministre du Tourisme, de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, Cherif Rahmani, a annoncé la signature de contrats avec des investisseurs nationaux porteurs de 90 nouveaux hôtels, dont 12 répertoriés comme étant de catégorie cinq étoiles. Une école de formation aux métiers du tourisme a vu le jour à Tipasa, renforçant les capacités disponibles qu'offrent les instituts spécialisés (publics et privés) et l'Ecole supérieure de l'hôtellerie. Un accent particulier est mis pour le développement d'un tourisme respectueux de l'écologie. Les produits se construisent autour du tourisme saharien, culturel ainsi que cultuel. A travers sa stratégie, l'Algérie se donne l'objectif d'attirer 20 millions de touristes étrangers par an à l'horizon 2025. M. M. A s'en tenir à l'appréciation faite par les analystes du cabinet britannique Oxford Business Group (OBG), il est évident que l'Algérie n'arrive pas à s'offrir une place au soleil des destinations touristiques attractives. Dans un rapport comparatif rendu public avant-hier, OBG souligne que l'Algérie n'a accueilli que 1,74 million de touristes durant l'année 2008. Pendant que des destinations proches, à l'instar du Maroc et de la Tunisie, ont drainé des millions de touristes. Le Royaume chérifien avec ses huit millions de visiteurs a ainsi ravi la première place dans la région du Maghreb à la Tunisie avec sept millions de touristes. Pis encore, l'analyse fine des segments de touristes démontre que 1,2 million de personnes reçues en Algérie sont, en fait, des nationaux établis à l'étranger et qui rentrent, quasi exclusivement, auprès de leurs familles. Il en découle ainsi une faible consommation du produit touristique et des dépenses peu élevées. Car, faut-il le préciser, généralement l'émigré, hospitalité oblige, est totalement pris en charge par sa famille. Ce qui réduit les recettes tirées du tourisme. Ainsi, l'Algérie n'a enregistré le débarquement que d'un peu plus de 500.000 touristes étrangers dont la majorité fait partie du segment tourisme d'affaires, c'est-à-dire des prospecteurs d'opportunités d'investissement. Ce qui n'est pas mauvais en soi. Sauf que ces touristes n'ont pas le temps d'apprécier le pays. Les séjours des touristes d'affaires ne dépassent pas les 48 heures. Tout en reconnaissant les efforts déployés pour relancer l'industrie touristique, OBG impute cette situation au « retard important qu'accuse l'Algérie dans ses infrastructures touristiques engendré par des années de négligence ». Il y a aussi le défaut de ressources humaines qualifiées répondant aux normes exigées par l'industrie touristique. Le même rapport avertit : «La route sera longue pour rattraper les voisins maghrébins et devenir une destination de choix.» Si la situation est peu reluisante, elle n'est pas pour autant dramatique. Les pouvoirs publics semblent avoir pris à bras le corps le développement du tourisme. Un schéma directeur d'aménagement touristique (SDAT) a été élaboré accompagné d'une stratégie définissant les zones de développement et les mesures de soutien aux investissements. Le Sdat projette la construction de plus de 280 hôtels, un programme qui est actuellement en cours d'exécution. Fin janvier, le ministre du Tourisme, de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, Cherif Rahmani, a annoncé la signature de contrats avec des investisseurs nationaux porteurs de 90 nouveaux hôtels, dont 12 répertoriés comme étant de catégorie cinq étoiles. Une école de formation aux métiers du tourisme a vu le jour à Tipasa, renforçant les capacités disponibles qu'offrent les instituts spécialisés (publics et privés) et l'Ecole supérieure de l'hôtellerie. Un accent particulier est mis pour le développement d'un tourisme respectueux de l'écologie. Les produits se construisent autour du tourisme saharien, culturel ainsi que cultuel. A travers sa stratégie, l'Algérie se donne l'objectif d'attirer 20 millions de touristes étrangers par an à l'horizon 2025. M. M.