En présence de ses partisans, notamment les membres les plus en vue de la direction politique du parti tant au niveau national que local, le candidat Touati a d'emblée indiqué que « le FNA veut le changement ». En présence de ses partisans, notamment les membres les plus en vue de la direction politique du parti tant au niveau national que local, le candidat Touati a d'emblée indiqué que « le FNA veut le changement ». Moussa Touati, qui a annoncé déjà sa candidature à l'élection présidentielle du 9 avril prochain, a exposé hier devant la presse nationale les grandes lignes de son programme électoral. En présence de ses partisans, notamment les membres les plus en vue de la direction politique du parti tant au niveau national que local, le candidat Touati a d'emblée indiqué que « le FNA veut le changement ». Touati, qui a de tout temps prôné dans son discours la nécessité de rompre avec les anciennesméthodes de gestion a considéré que son parti « est une force politique populaire capable d'accomplir ce changement ». Concrètement, dira t'-il encore devant une assistance conquise qui n'a pas manqué de l'exprimer quelquefois par des applaudissements , « il faut que le pouvoir revienne au peuple et il faut que la voix de ce dernier soit entendu» C'est sans doute pourquoi, comme il a eu déjà à le revendiquer.Il a de nouveau plaidé pour un système politique parlementaire, se démarquant ainsi de l'option prise par le président de la République qui, à travers l'amendement constitutionnel du 12 novembre 2007, a renforcé davantage le système, présidentiel. « Le système parlementaire est le seul moyen qui garantisse le pouvoir du peuple à travers ses représentants dans les institutions » a-t-il encore precisé. Car, a t'il martelé, « la démocratie commence par l'instauration du pouvoir du peuple ». Pour un Etat de droit Moussa Touati a aussi fortement plaidé pour l'instauration d'un Etat de droit. «Dans notre programme, nous insistons particulièrement sur l'institution d'un Etat de droit et de justice pour laquelle, d'ailleurs, les chouhada se sont sacrifiés » a t-il affirmé et ce comme cela est mentionné dans la proclamation du 1er Novembre 1954. L'orateur a considéré que la crise dans laquelle se débat le pays est « due essentiellement à l'absence d'un Etat de droit où les lois s'appliquent avec équité à tous les citoyens ». Le candidat a par ailleurs explicité la notion de changement qui, dira t-il, doit avoir pour principal moteur l'être humain. Il s'est plaint des politiques menées depuis 1962 qui, selon lui, « ont négligé l'être humain et notamment sur le plan de la formation et de l'éducation ». A ce titre, il a évoqué l'exemple de la place de l'étudiant qui, a t-il soutenu, « doit être réhabiliter et reconsidéré.» Pour ce faire il a indiqué qu'il est en faveur d'une augmentation conséquente de la bourse de l'étudiant. Dans ce même registre, il a aussi mis en exergue la nécessité de réhabiliter le rôle de l'université et la promotion de la recherche scientifique. Plaidant en faveur de la , il dira que cette catégorie, qui représente plus de 70% de la population, « est une grande force qui doit être le principal capital sur lequel repose l'Etat algérien ». Pointant un doigt accusateur en direction des gouvernants et des politiques initiées jusque- là, il s'est interrogé : ‘qu « avons-nous fait pour que ces jeunes ne prennent pas le chemin de l'étranger et ne deviennent des harragas ». Non à l'abstention A l'évidence, le candidat Touati, comme c'est le cas de l'ensemble des autres candidats ou de forces politiques qui les soutiennent, ne s'est pas empêché de lancer un appel pour un vote massif le jour du scrutin. « Nous sommes pour la force du vote et non pour celle de l'abstention ou du boycott » a-t-il déclaré. Le président du FNA a tout récemment considéré que l'abstention, à laquelle ont appelé certains partis politiques, ne sert nullement les intérêts du pays. Cela dit, en matière d'emploi, il a sévèrement critiqué le favoritisme des responsables pour la main d'œuvre étrangère au détriment des Algériens. Se prononçant pour la nécessité de garantir « la sécurité alimentaire et sociale », .Touati a fustigé certains fléaux qui entravent le développement du pays. «Si la corruption s'arrête ou recule et si on met fin aux transferts de fonds à l'étranger, de nombreux maux vont disparaître » a-t-il, en effet, estimé. A une question sur son avis sur le bilan du président de la république et candidat à la prochaine élection présidentielle le président du FNA a refusé de se prononcer. « Je ne suis pas un juge car ce droit revient au peuple » a t'il déclaré. Il a laissé entendre qu'il serait favorable à l'élargissement de la réconciliation nationale et n'a pas manqué d'égratigner la démarche du pouvoir en soutenant que « nous voulons une réconciliation entre tous les Algériens ». Enfin, Touati a annoncé qu'il est en faveur de la réhabilitation de l'école coranique qui doit retrouver la place qui était la sienne. A. S. Moussa Touati, qui a annoncé déjà sa candidature à l'élection présidentielle du 9 avril prochain, a exposé hier devant la presse nationale les grandes lignes de son programme électoral. En présence de ses partisans, notamment les membres les plus en vue de la direction politique du parti tant au niveau national que local, le candidat Touati a d'emblée indiqué que « le FNA veut le changement ». Touati, qui a de tout temps prôné dans son discours la nécessité de rompre avec les anciennesméthodes de gestion a considéré que son parti « est une force politique populaire capable d'accomplir ce changement ». Concrètement, dira t'-il encore devant une assistance conquise qui n'a pas manqué de l'exprimer quelquefois par des applaudissements , « il faut que le pouvoir revienne au peuple et il faut que la voix de ce dernier soit entendu» C'est sans doute pourquoi, comme il a eu déjà à le revendiquer.Il a de nouveau plaidé pour un système politique parlementaire, se démarquant ainsi de l'option prise par le président de la République qui, à travers l'amendement constitutionnel du 12 novembre 2007, a renforcé davantage le système, présidentiel. « Le système parlementaire est le seul moyen qui garantisse le pouvoir du peuple à travers ses représentants dans les institutions » a-t-il encore precisé. Car, a t'il martelé, « la démocratie commence par l'instauration du pouvoir du peuple ». Pour un Etat de droit Moussa Touati a aussi fortement plaidé pour l'instauration d'un Etat de droit. «Dans notre programme, nous insistons particulièrement sur l'institution d'un Etat de droit et de justice pour laquelle, d'ailleurs, les chouhada se sont sacrifiés » a t-il affirmé et ce comme cela est mentionné dans la proclamation du 1er Novembre 1954. L'orateur a considéré que la crise dans laquelle se débat le pays est « due essentiellement à l'absence d'un Etat de droit où les lois s'appliquent avec équité à tous les citoyens ». Le candidat a par ailleurs explicité la notion de changement qui, dira t-il, doit avoir pour principal moteur l'être humain. Il s'est plaint des politiques menées depuis 1962 qui, selon lui, « ont négligé l'être humain et notamment sur le plan de la formation et de l'éducation ». A ce titre, il a évoqué l'exemple de la place de l'étudiant qui, a t-il soutenu, « doit être réhabiliter et reconsidéré.» Pour ce faire il a indiqué qu'il est en faveur d'une augmentation conséquente de la bourse de l'étudiant. Dans ce même registre, il a aussi mis en exergue la nécessité de réhabiliter le rôle de l'université et la promotion de la recherche scientifique. Plaidant en faveur de la , il dira que cette catégorie, qui représente plus de 70% de la population, « est une grande force qui doit être le principal capital sur lequel repose l'Etat algérien ». Pointant un doigt accusateur en direction des gouvernants et des politiques initiées jusque- là, il s'est interrogé : ‘qu « avons-nous fait pour que ces jeunes ne prennent pas le chemin de l'étranger et ne deviennent des harragas ». Non à l'abstention A l'évidence, le candidat Touati, comme c'est le cas de l'ensemble des autres candidats ou de forces politiques qui les soutiennent, ne s'est pas empêché de lancer un appel pour un vote massif le jour du scrutin. « Nous sommes pour la force du vote et non pour celle de l'abstention ou du boycott » a-t-il déclaré. Le président du FNA a tout récemment considéré que l'abstention, à laquelle ont appelé certains partis politiques, ne sert nullement les intérêts du pays. Cela dit, en matière d'emploi, il a sévèrement critiqué le favoritisme des responsables pour la main d'œuvre étrangère au détriment des Algériens. Se prononçant pour la nécessité de garantir « la sécurité alimentaire et sociale », .Touati a fustigé certains fléaux qui entravent le développement du pays. «Si la corruption s'arrête ou recule et si on met fin aux transferts de fonds à l'étranger, de nombreux maux vont disparaître » a-t-il, en effet, estimé. A une question sur son avis sur le bilan du président de la république et candidat à la prochaine élection présidentielle le président du FNA a refusé de se prononcer. « Je ne suis pas un juge car ce droit revient au peuple » a t'il déclaré. Il a laissé entendre qu'il serait favorable à l'élargissement de la réconciliation nationale et n'a pas manqué d'égratigner la démarche du pouvoir en soutenant que « nous voulons une réconciliation entre tous les Algériens ». Enfin, Touati a annoncé qu'il est en faveur de la réhabilitation de l'école coranique qui doit retrouver la place qui était la sienne. A. S.