Le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, Djahid Younsi, d'El Islah, Louisa Hanoune du PT et Mohamed Saïd, candidat indépendant, en attendant l'agrément du parti politique, MJS, qu'il vient de créer, seront à ne pas en douter, sur la ligne de départ de la course pour El-Mouradia. Tous ces candidats à la candidature ont réuni les signatures exigées par la loi. Ils auront le quitus du Conseil constitutionnel qui validera leur dossier après le 23 du mois courant. Le quatuor est prêt à entrer dans la bataille, pacifique, celle de la confrontation des idées et du programme électoral qu'ils présenteront aux citoyens électeurs. Les états-majors de ces candidats sont sur la brèche en perspective du lancement de la campagne électorale. Restent tous les autres, ils sont plus ou moins connus sur la scène nationale, à s'efforcer de réunir les 75.000 signatures de citoyens de 25 wilayas à travers le territoire national ou 600 signatures collectées auprès des élus locaux ou nationaux. Pour Loth Bonatiro, candidat indépendant, les choses se présentent plutôt sous de bons auspices. « Jeudi, nous étions à 55.000 signatures », nous a-t-il révélé au téléphone. « Aujourd'hui, (hier), nous venons de recevoir d'autres signatures de certaines wilayas, nous sommes optimistes quant à la suite du chemin qui nous reste à parcourir », a-t-il expliqué, sans pour autant donner un chiffre exact sur le nombre de signature récoltées. « Nous sommes en train de classer les formulaires en notre possession », nous révèle-t-il. Les chances sont grandes, selon lui, « de voir son nom figurer parmi les postulants à la candidature retenus par le Conseil Constitutionnel ». Autre candidat indépendant et d'autres déboires. Il s'agit de Abdellah Temim. Les choses se compliquent pour lui et il tient pour responsable l'administration. « Nous n'avons pu avoir, jusqu'au jour d'aujourd'hui, que 36.000 formulaires de signatures », nous a-t-il révélé, dénonçant le mutisme du ministère de l'Intérieur, alerté de cet état de fait. Il a déclaré avoir saisi le Conseil constitutionnel et introduit un recours auprès de cette institution pour une prolongation de délai de remise des signatures en raison du blocage de la part des services du département de Yazid Zerhouni. Il nous révèle qu'il tiendra, ce lundi, une conférence de presse pour divulguer ses intentions et la position qu'il prendra, participation ou boycott, par rapport à la présidentielle. Le Dr Mohamed Saïd, lui, est très optimiste. C'est la première fois qu'il se lance dans la bataille. « Nous vivons les dernières quarante huit-heures et nous sommes à 95% du nombre de signatures exigé par la loi », nous a-t-il déclaré. Pour lui, « il n'y a pas de problème » et il compte « dépasser largement le seuil limite du chiffre fatidique ». Le Dr Hadef, autre candidat indépendant, lui, affirme qu'il est confronté à de faux problèmes, notamment dans trois wilayas. « Nous courrons depuis 10 jours auprès des P/APC pour légaliser les signatures », déplore-t-il regrettant que ces autorités locales exigent la présence physique des signataires. « Il est matériellement impossible d'amener 3.000 personnes au siège de l'APC, surtout si elles sont âgées et habitant dans des douars reculés », a-t-il expliqué, révélant qu' « il a recueilli 3.000 signatures dans chacune des 14 wilayas ». Le gros va venir demain (aujourd'hui) des wilayas de l'Est du pays, a-t-il fait savoir. Le grand souci qui le préoccupe, c'est la rigueur dans l'application de la loi qui est faite par les élus locaux. Il saisit l'occasion pour réitérer son appel au chef de l'Etat « dans l'intérêt du bon déroulement de l'élection présidentielle, bien commun de tous, nous recourons à Son Excellence le Président de la République et aux autorités concernées en vue de faciliter la légalisation des signatures». S. B. Le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, Djahid Younsi, d'El Islah, Louisa Hanoune du PT et Mohamed Saïd, candidat indépendant, en attendant l'agrément du parti politique, MJS, qu'il vient de créer, seront à ne pas en douter, sur la ligne de départ de la course pour El-Mouradia. Tous ces candidats à la candidature ont réuni les signatures exigées par la loi. Ils auront le quitus du Conseil constitutionnel qui validera leur dossier après le 23 du mois courant. Le quatuor est prêt à entrer dans la bataille, pacifique, celle de la confrontation des idées et du programme électoral qu'ils présenteront aux citoyens électeurs. Les états-majors de ces candidats sont sur la brèche en perspective du lancement de la campagne électorale. Restent tous les autres, ils sont plus ou moins connus sur la scène nationale, à s'efforcer de réunir les 75.000 signatures de citoyens de 25 wilayas à travers le territoire national ou 600 signatures collectées auprès des élus locaux ou nationaux. Pour Loth Bonatiro, candidat indépendant, les choses se présentent plutôt sous de bons auspices. « Jeudi, nous étions à 55.000 signatures », nous a-t-il révélé au téléphone. « Aujourd'hui, (hier), nous venons de recevoir d'autres signatures de certaines wilayas, nous sommes optimistes quant à la suite du chemin qui nous reste à parcourir », a-t-il expliqué, sans pour autant donner un chiffre exact sur le nombre de signature récoltées. « Nous sommes en train de classer les formulaires en notre possession », nous révèle-t-il. Les chances sont grandes, selon lui, « de voir son nom figurer parmi les postulants à la candidature retenus par le Conseil Constitutionnel ». Autre candidat indépendant et d'autres déboires. Il s'agit de Abdellah Temim. Les choses se compliquent pour lui et il tient pour responsable l'administration. « Nous n'avons pu avoir, jusqu'au jour d'aujourd'hui, que 36.000 formulaires de signatures », nous a-t-il révélé, dénonçant le mutisme du ministère de l'Intérieur, alerté de cet état de fait. Il a déclaré avoir saisi le Conseil constitutionnel et introduit un recours auprès de cette institution pour une prolongation de délai de remise des signatures en raison du blocage de la part des services du département de Yazid Zerhouni. Il nous révèle qu'il tiendra, ce lundi, une conférence de presse pour divulguer ses intentions et la position qu'il prendra, participation ou boycott, par rapport à la présidentielle. Le Dr Mohamed Saïd, lui, est très optimiste. C'est la première fois qu'il se lance dans la bataille. « Nous vivons les dernières quarante huit-heures et nous sommes à 95% du nombre de signatures exigé par la loi », nous a-t-il déclaré. Pour lui, « il n'y a pas de problème » et il compte « dépasser largement le seuil limite du chiffre fatidique ». Le Dr Hadef, autre candidat indépendant, lui, affirme qu'il est confronté à de faux problèmes, notamment dans trois wilayas. « Nous courrons depuis 10 jours auprès des P/APC pour légaliser les signatures », déplore-t-il regrettant que ces autorités locales exigent la présence physique des signataires. « Il est matériellement impossible d'amener 3.000 personnes au siège de l'APC, surtout si elles sont âgées et habitant dans des douars reculés », a-t-il expliqué, révélant qu' « il a recueilli 3.000 signatures dans chacune des 14 wilayas ». Le gros va venir demain (aujourd'hui) des wilayas de l'Est du pays, a-t-il fait savoir. Le grand souci qui le préoccupe, c'est la rigueur dans l'application de la loi qui est faite par les élus locaux. Il saisit l'occasion pour réitérer son appel au chef de l'Etat « dans l'intérêt du bon déroulement de l'élection présidentielle, bien commun de tous, nous recourons à Son Excellence le Président de la République et aux autorités concernées en vue de faciliter la légalisation des signatures». S. B.