M. Kara Kamel, directeur de l'A.N.C.C (Agence nationale des changements climatiques) et Mekidèche Abdelkader, directeur de la coopération internationale, du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du tourisme, ont tenu une conférence débat autour du changement climatique en Algérie, hier au centre de presse El Moudjahid, en présence de nombreux spécialistes dans le domaine de la climatologie. Au cours de leurs interventions conjointes, ils ont abordé un ensemble de questions liées aux changements climatiques en Algérie, les ressources en eau, les ressources énergétiques, les sols et l'agriculture, le littoral et les écosystèmes steppiques. « L'Algérie est tenue de fournir une communication nationale sur la réduction des gaz à effet de serre de tous les secteurs. Elle doit aussi intégrer le nouvel environnement qui s'opère à l'échelle mondiale pour réduire les CO2 », a indiqué M. Mekidèche Abdelkader. Au cours de son intervention, ce conférencier a déclaré que 70% des causes du changement climatique sont liés à l'énergie à l'échelle du monde, dont notre pays accorde une grande importance. La réduction de la consommation de l'énergie, la recherche de nouveaux modèles de matériaux de construction, sont des facteurs très importants pour la réduction des risques, en donnant l'exemple des dernières inondations qui ont affecté Ghardaia, Bechar, Adrar, qui sont les conséquences du changement climatique à l'échelle mondiale, tout en citant l'exemple des intempéries en Californie aux Etats-Unis d'Amérique et dans le continent asiatique, d'où les répercussions négatives et directes sur l'agriculture et la vie humaine de façon générale. En termes d'actions menées par l'Algérie afin de faire face à ce phénomène, l'on note la signature et la ratification de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et du protocole de Kyoto, la réalisation d'inventaires des émissions de gaz à effet de serre. Abondant dans le sens des organismes créés par l'Etat, l'on enregistre avec satisfaction la création de l'Agence nationale des changements climatiques (ANCC), la création de l'autorité nationale désignée du mécanisme de développement propre (AND-MDP), la réalisation d'études de sensibilité, de vulnérabilité et d'adaptation de l'Algérie aux changements climatiques, la réalisation d'études d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre et la préparation d'un porte-feuille de projet de financement dans le cadre des mécanismes de flexibilité. Sur le plan international, l'Afrique est le continent qui subit le plus dans le monde et le moins nuisible dont l'émission des gaz n'est que de 0.9% en CO2. Concernant les actions programmées dans le même sens, l'on note la conférence internationale sur le climat en Afrique qui aura lieu en décembre 2009 à Copenhague, dont l'Algérie a déjà organisé une conférence le mois de novembre 2009 où, par reconnaissance pour son action, Chérif Rahmani a été nommé en qualité de vice-président de la nouvelle organisation mondiale de l'environnement. A. C. M. Kara Kamel, directeur de l'A.N.C.C (Agence nationale des changements climatiques) et Mekidèche Abdelkader, directeur de la coopération internationale, du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du tourisme, ont tenu une conférence débat autour du changement climatique en Algérie, hier au centre de presse El Moudjahid, en présence de nombreux spécialistes dans le domaine de la climatologie. Au cours de leurs interventions conjointes, ils ont abordé un ensemble de questions liées aux changements climatiques en Algérie, les ressources en eau, les ressources énergétiques, les sols et l'agriculture, le littoral et les écosystèmes steppiques. « L'Algérie est tenue de fournir une communication nationale sur la réduction des gaz à effet de serre de tous les secteurs. Elle doit aussi intégrer le nouvel environnement qui s'opère à l'échelle mondiale pour réduire les CO2 », a indiqué M. Mekidèche Abdelkader. Au cours de son intervention, ce conférencier a déclaré que 70% des causes du changement climatique sont liés à l'énergie à l'échelle du monde, dont notre pays accorde une grande importance. La réduction de la consommation de l'énergie, la recherche de nouveaux modèles de matériaux de construction, sont des facteurs très importants pour la réduction des risques, en donnant l'exemple des dernières inondations qui ont affecté Ghardaia, Bechar, Adrar, qui sont les conséquences du changement climatique à l'échelle mondiale, tout en citant l'exemple des intempéries en Californie aux Etats-Unis d'Amérique et dans le continent asiatique, d'où les répercussions négatives et directes sur l'agriculture et la vie humaine de façon générale. En termes d'actions menées par l'Algérie afin de faire face à ce phénomène, l'on note la signature et la ratification de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et du protocole de Kyoto, la réalisation d'inventaires des émissions de gaz à effet de serre. Abondant dans le sens des organismes créés par l'Etat, l'on enregistre avec satisfaction la création de l'Agence nationale des changements climatiques (ANCC), la création de l'autorité nationale désignée du mécanisme de développement propre (AND-MDP), la réalisation d'études de sensibilité, de vulnérabilité et d'adaptation de l'Algérie aux changements climatiques, la réalisation d'études d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre et la préparation d'un porte-feuille de projet de financement dans le cadre des mécanismes de flexibilité. Sur le plan international, l'Afrique est le continent qui subit le plus dans le monde et le moins nuisible dont l'émission des gaz n'est que de 0.9% en CO2. Concernant les actions programmées dans le même sens, l'on note la conférence internationale sur le climat en Afrique qui aura lieu en décembre 2009 à Copenhague, dont l'Algérie a déjà organisé une conférence le mois de novembre 2009 où, par reconnaissance pour son action, Chérif Rahmani a été nommé en qualité de vice-président de la nouvelle organisation mondiale de l'environnement. A. C.