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«Notre mémoire est en France»
Mohamed El Korso, historien :
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 03 - 2009

L'ex-président de la fondation du 8 mai 1945 a indiqué que le contentieux entre l'Algérie et la France relatif aux archives de la période coloniale revêt incontestablement un cachet politique.
Mohamed El Korso a, en effet, souligné que «ce dossier est éminemment politique ». El Korso, contacté hier, dira encore que «c'est un lourd contentieux historique » car, a-t-il ajouté, «il y a beaucoup de relents colonialistes». Pour notre interlocuteur, qui est membre du conseil de la nation, «les relations entre les deux pays ne peuvent connaître l'apaisement qu'une fois ce contentieux définitivement réglé». Il a aussi indiqué que la résolution de ce dossier constitue un impératif pour l'Algérie qui doit «récupérer ses archives». «Une grande partie de notre mémoire écrite se trouve, chez eux, en France. Ce problème n'est pas propre uniquement à l'Algérie puisque toutes les anciennes colonies en souffrent», a-t-il encore précisé. Selon El Korso, qui a beaucoup travaillé sur le dossier des massacres du 8 mai 1945 du temps où il présidait aux destinées de la fondation du même nom, «Sans la récupération des archives on ne peut pas écrire notre histoire». Mais, dans cet ordre d'idées, il ne s'est pas aussi privé d'égratigner le pouvoir lorsque il a estimé qu'«il faudrait aussi et d'abord ouvrir aux historiens les archives qui sont ici en Algérie ». Concernant la récente loi franciase qui limite à 100 ans la prescription des archives relative à cette période, El Korso a affirmé que «ceci est une question interne à la France ». En termes plus clairs, il a souligné que «le problème de la prescription ne doit pas se poser dans la mesure ou ces archives ont été produites en Algérie et, de ce fait, l'Algérie revendique ses propres archives» Il a estimé que ce lourd dossier allait trouver une solution au début des années quatre vingt, une commission mixte planchait sur la question, «mais les pieds-noirs avaient à l'époque menacé de brûler le centre des archives d'Aix En Provence». Cela dit, El Korso s'est montré optimiste en considérant que «la visite de Abdelmadjid Chikhi est une bonne chose. Ce sera peut-être le début de négociations sérieuses entre les deux pays».
L'ex-président de la fondation du 8 mai 1945 a indiqué que le contentieux entre l'Algérie et la France relatif aux archives de la période coloniale revêt incontestablement un cachet politique.
Mohamed El Korso a, en effet, souligné que «ce dossier est éminemment politique ». El Korso, contacté hier, dira encore que «c'est un lourd contentieux historique » car, a-t-il ajouté, «il y a beaucoup de relents colonialistes». Pour notre interlocuteur, qui est membre du conseil de la nation, «les relations entre les deux pays ne peuvent connaître l'apaisement qu'une fois ce contentieux définitivement réglé». Il a aussi indiqué que la résolution de ce dossier constitue un impératif pour l'Algérie qui doit «récupérer ses archives». «Une grande partie de notre mémoire écrite se trouve, chez eux, en France. Ce problème n'est pas propre uniquement à l'Algérie puisque toutes les anciennes colonies en souffrent», a-t-il encore précisé. Selon El Korso, qui a beaucoup travaillé sur le dossier des massacres du 8 mai 1945 du temps où il présidait aux destinées de la fondation du même nom, «Sans la récupération des archives on ne peut pas écrire notre histoire». Mais, dans cet ordre d'idées, il ne s'est pas aussi privé d'égratigner le pouvoir lorsque il a estimé qu'«il faudrait aussi et d'abord ouvrir aux historiens les archives qui sont ici en Algérie ». Concernant la récente loi franciase qui limite à 100 ans la prescription des archives relative à cette période, El Korso a affirmé que «ceci est une question interne à la France ». En termes plus clairs, il a souligné que «le problème de la prescription ne doit pas se poser dans la mesure ou ces archives ont été produites en Algérie et, de ce fait, l'Algérie revendique ses propres archives» Il a estimé que ce lourd dossier allait trouver une solution au début des années quatre vingt, une commission mixte planchait sur la question, «mais les pieds-noirs avaient à l'époque menacé de brûler le centre des archives d'Aix En Provence». Cela dit, El Korso s'est montré optimiste en considérant que «la visite de Abdelmadjid Chikhi est une bonne chose. Ce sera peut-être le début de négociations sérieuses entre les deux pays».


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