Le Fonds va cibler, selon les propos du premier argentier du pays, les projets qui assureront la croissance de la production, le développement des revenus hors hydrocarbures et la création d'emplois. Le Fonds va cibler, selon les propos du premier argentier du pays, les projets qui assureront la croissance de la production, le développement des revenus hors hydrocarbures et la création d'emplois. Produire plus, diversifier les revenus extérieurs et intérieurs et créer de l'emploi sont les enjeux de l'économie nationale. Des objectifs inscrits dans la stratégie du Fonds national de l'investissement annoncé par le chef de l'Etat le 24 février dernier, et installé la semaine dernière par le ministre des Finances, qui estime que ce Fonds est venu combler un manque dans le financement à long terme avec des conditions meilleures que celles du marché. Karim Djoudi, qui était l'invité de l'émission" événements à la une" de la chaîne III, a expliqué que ce Fonds vient apporter des réponses de co-financement budgétaire pour des projets publics. "Ce Fonds apportera des financements directs à des projets en termes de ressources longues et des conditions avantageuses pour accroître la rentabilité. Le Fonds a été créé selon la stratégie définie par l'Etat", a indiqué Karim Djoudi. "Un comité stratégique a été mise en place, il fixera la politique que souhaite voire appliquer le Fonds en matière de choix des investissements et des participations" a encore ajouté le ministre des Finances. Le Fonds va cibler, selon les propos du premier argentier du pays, les projets qui assureront la croissance de la production, le développement des revenus hors hydrocarbures et la création d'emplois. En d'autres termes, "la volonté de l'Etat doit être affichée à travers les projets qui seront financés par ce Fonds".Interpellé sur les projets qui ont opté pour l'emprunt obligataire et qui souhaiteraient avoir des financements de ce Fonds, à l'exemple du projet "Medina", Karim Djoudi a indiqué que "si ce projet entre dans la stratégie adoptée et s'il est inscrit dans la logique des investissements qui vont générer des revenus et diversifier nos exportations hors hydrocarbures, à titre d'exemple, il est évident que ce projet bénéficiera du financement du Fonds national de l'investissement". Interrogé sur les points communs qui existent entre le Fonds national de l'investissement qui vient d'être créé et le Fonds souverain dont le concept a été rejeté par le ministre des Finances. Karim Djoudi a tenu à expliquer que la notion de Fond Souverain est celle d'utiliser des ressources en devises appartenant à l'Etat dans des actions financières à travers le monde. "Ce type de choix, je l'ai rejeté non pas par principe, mais compte tenu des incertitudes sur le marché; aujourd'hui les fonds souverains ont perdu en moyenne 30% de leur valeur", explique Karim Djoudi qui a indiqué qu'il n'y avait là aucun lien avec le Fonds national d'investissement qui veut que les ressources publiques soient utilisés dans l'économie nationale. Paiement anticipé de la dette et réserves de change est un choix Interpellé sur l'intérêt d'avoir payé de manière anticipée nos dettes, au moment où certains experts avancent l'analyse d'une erreur stratégique de l'Algérie, Karim Djoudi a estimé qu'au regard de la situation actuelle du marché marquée par l'augmentation des primes de risque, l'instabilité entre les monnaies et le manque de liquidités, notre dette aurait connu une augmentation forte, ajoutant qu'il "fallait aujourd'hui apprécier la décision prise dans ce contexte". Pour ce qui est des réserves de change, l'Algérie a également fait le bon choix depuis des années, celui de la prudence" Nos réserves ont été placées dans des actifs et des dépôts sécurisés, mais à des taux d'intérêts très faibles. Pour Karim Djoudi, "c'est un bon choix apprécié par notamment le FMI qui reconnaît à l'Algérie sa bonne gestion de la dette extérieure et sa bonne gestion budgétaire". Pour Karim Djoudi, il est reconnu qu'un pays qui a bien géré ses équilibres internes et externes connaîtra une croissance en constante évolution et pourra faire face à la crise mondiale à moyen terme. Les chiffres du ministre des Finances La croissance économique hors hydrocarbures pour les trois derniers exercices est en moyenne de 6%. L'inflation a été contenue à 4.2% en 2008. Elle était de 3.5% en 2007. La situation budgétaire est marquée par une épargne budgétaire qui représente 40% du PIB. La dette publique extérieure a été ramenée à moins de 500 millions de la dette publique interne confortée à 730 milliards de DA à la fin de l'exercice. 2.600 milliards de DA représentent le montant des crédits à l'économie. Le financement par le marché obligataire est de 200 milliards de DA. Les banques interviennent dans les dispositifs de micro-finances à hauteur de 100 milliards de DA. R. N. Produire plus, diversifier les revenus extérieurs et intérieurs et créer de l'emploi sont les enjeux de l'économie nationale. Des objectifs inscrits dans la stratégie du Fonds national de l'investissement annoncé par le chef de l'Etat le 24 février dernier, et installé la semaine dernière par le ministre des Finances, qui estime que ce Fonds est venu combler un manque dans le financement à long terme avec des conditions meilleures que celles du marché. Karim Djoudi, qui était l'invité de l'émission" événements à la une" de la chaîne III, a expliqué que ce Fonds vient apporter des réponses de co-financement budgétaire pour des projets publics. "Ce Fonds apportera des financements directs à des projets en termes de ressources longues et des conditions avantageuses pour accroître la rentabilité. Le Fonds a été créé selon la stratégie définie par l'Etat", a indiqué Karim Djoudi. "Un comité stratégique a été mise en place, il fixera la politique que souhaite voire appliquer le Fonds en matière de choix des investissements et des participations" a encore ajouté le ministre des Finances. Le Fonds va cibler, selon les propos du premier argentier du pays, les projets qui assureront la croissance de la production, le développement des revenus hors hydrocarbures et la création d'emplois. En d'autres termes, "la volonté de l'Etat doit être affichée à travers les projets qui seront financés par ce Fonds".Interpellé sur les projets qui ont opté pour l'emprunt obligataire et qui souhaiteraient avoir des financements de ce Fonds, à l'exemple du projet "Medina", Karim Djoudi a indiqué que "si ce projet entre dans la stratégie adoptée et s'il est inscrit dans la logique des investissements qui vont générer des revenus et diversifier nos exportations hors hydrocarbures, à titre d'exemple, il est évident que ce projet bénéficiera du financement du Fonds national de l'investissement". Interrogé sur les points communs qui existent entre le Fonds national de l'investissement qui vient d'être créé et le Fonds souverain dont le concept a été rejeté par le ministre des Finances. Karim Djoudi a tenu à expliquer que la notion de Fond Souverain est celle d'utiliser des ressources en devises appartenant à l'Etat dans des actions financières à travers le monde. "Ce type de choix, je l'ai rejeté non pas par principe, mais compte tenu des incertitudes sur le marché; aujourd'hui les fonds souverains ont perdu en moyenne 30% de leur valeur", explique Karim Djoudi qui a indiqué qu'il n'y avait là aucun lien avec le Fonds national d'investissement qui veut que les ressources publiques soient utilisés dans l'économie nationale. Paiement anticipé de la dette et réserves de change est un choix Interpellé sur l'intérêt d'avoir payé de manière anticipée nos dettes, au moment où certains experts avancent l'analyse d'une erreur stratégique de l'Algérie, Karim Djoudi a estimé qu'au regard de la situation actuelle du marché marquée par l'augmentation des primes de risque, l'instabilité entre les monnaies et le manque de liquidités, notre dette aurait connu une augmentation forte, ajoutant qu'il "fallait aujourd'hui apprécier la décision prise dans ce contexte". Pour ce qui est des réserves de change, l'Algérie a également fait le bon choix depuis des années, celui de la prudence" Nos réserves ont été placées dans des actifs et des dépôts sécurisés, mais à des taux d'intérêts très faibles. Pour Karim Djoudi, "c'est un bon choix apprécié par notamment le FMI qui reconnaît à l'Algérie sa bonne gestion de la dette extérieure et sa bonne gestion budgétaire". Pour Karim Djoudi, il est reconnu qu'un pays qui a bien géré ses équilibres internes et externes connaîtra une croissance en constante évolution et pourra faire face à la crise mondiale à moyen terme. Les chiffres du ministre des Finances La croissance économique hors hydrocarbures pour les trois derniers exercices est en moyenne de 6%. L'inflation a été contenue à 4.2% en 2008. Elle était de 3.5% en 2007. La situation budgétaire est marquée par une épargne budgétaire qui représente 40% du PIB. La dette publique extérieure a été ramenée à moins de 500 millions de la dette publique interne confortée à 730 milliards de DA à la fin de l'exercice. 2.600 milliards de DA représentent le montant des crédits à l'économie. Le financement par le marché obligataire est de 200 milliards de DA. Les banques interviennent dans les dispositifs de micro-finances à hauteur de 100 milliards de DA. R. N.