Les factions palestiniennes se sont retrouvées au Caire pour un énième round de discussion en vue de former un gouvernement d'union nationale. Les factions palestiniennes se sont retrouvées au Caire pour un énième round de discussion en vue de former un gouvernement d'union nationale. Le médiateur égyptien, Omar Souleïmane a invité les délégués palestiniens du Fatah et du Hamas à combler rapidement leurs divergences. «J'attends avec impatience que nous achevions notre travail rapidement afin de pouvoir célébrer notre unité d'ici quelques jours», a déclaré le médiateur. «Nous sommes réunis ici pour réussir». Malgré cette mise en garde du chef des services de renseignement égyptien, Omar Souleïmane, il n'est pas évident que les deux factions palestiniennes parviennent à un accord d'ici la fin du mois de mars, sur les deux sujets à l'ordre du jour, à savoir achever les pourparlers de réconciliation pour tenter de former un gouvernement d'entente nationale habilité à superviser la reconstruction de Gaza et à organiser des élections législatives et présidentielles. Pour rappel, le Fatah et l'autorité palestinienne se sont engagés dans un processus de paix avec Israël, alors que le Hamas y est fermement opposé, n'acceptant de signer qu'une trêve limitée dans le temps avec l'état hébreu. Dans un geste de bonne volonté, le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad, a annoncé qu'il démissionnerait d'ici la fin du mois pour hâter la formation du futur gouvernement d'unité. Mahmoud Abbas, qui l'avait nommé lorsque ses forces de sécurité avaient été boutées hors de Gaza par les miliciens armés du Fatah en juin 2007, a demandé à Fayyad de rester à son poste jusqu'à ce que les pourparlers du Caire soient couronnés de succès.Restent deux problèmes principaux : celui de la légitimité, et celui de la gestion de l'aide internationale pour la reconstruction de Ghaza. Pour le premier point, il est bon de savoir que le mandat du président Mahmoud Abbas est arrivé à échéance depuis le mois de janvier dernier, alors que celui du parlement, où le Hamas est majoritaire, court encore jusqu'en 2010. C'est la raison pour laquelle, le Fatah est un peu gêné aux entournures. Un sondage récent indique que le Hamas a gagné en popularité depuis l'agression israélienne sur Ghaza, et que si une élection devait avoir lieu aujourd'hui, le Premier ministre démis, Smail Henniyeh, l'emporterait devant le président Mahmoud Abbas. En revanche, les Palestiniens font plus confiance au président de l'autorité palestinienne pour obtenir la levée du blocus sur Ghaza. Quant à la gestion de l'aide internationale accordée à la reconstruction de Ghaza, le médiateur égyptien souhaite que soit formé un gouvernement de technocrates, mieux accepté par la communauté internationale. En effet, Omar Souleïmane a estimé que le principal défi à relever pour les Palestiniens était la formation du gouvernement d'entente, non partisan, que les pays occidentaux réclament pour gérer leur aide à la reconstruction de Ghaza, du fait de leur refus de verser cet argent directement au Hamas. Selon le médiateur égyptien, il faut un gouvernement «en mesure de communiquer avec le monde" afin d'obtenir la levée du blocus israélien de Gaza et l'organisation de nouvelles élections dans l'ensemble des territoire palestiniens». «Je ne tiens pas à vous rappeler les conséquences d'un échec, ce qu'à Dieu ne plaise», a martelé Omar Souleïmane aux délégués palestiniens. «Nous sommes face à une occasion qui pourrait ne pas se répéter». En d'autres termes, les souffrances des populations palestiniennes ne sont pas près de connaître un épilogue. R. M. Le médiateur égyptien, Omar Souleïmane a invité les délégués palestiniens du Fatah et du Hamas à combler rapidement leurs divergences. «J'attends avec impatience que nous achevions notre travail rapidement afin de pouvoir célébrer notre unité d'ici quelques jours», a déclaré le médiateur. «Nous sommes réunis ici pour réussir». Malgré cette mise en garde du chef des services de renseignement égyptien, Omar Souleïmane, il n'est pas évident que les deux factions palestiniennes parviennent à un accord d'ici la fin du mois de mars, sur les deux sujets à l'ordre du jour, à savoir achever les pourparlers de réconciliation pour tenter de former un gouvernement d'entente nationale habilité à superviser la reconstruction de Gaza et à organiser des élections législatives et présidentielles. Pour rappel, le Fatah et l'autorité palestinienne se sont engagés dans un processus de paix avec Israël, alors que le Hamas y est fermement opposé, n'acceptant de signer qu'une trêve limitée dans le temps avec l'état hébreu. Dans un geste de bonne volonté, le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad, a annoncé qu'il démissionnerait d'ici la fin du mois pour hâter la formation du futur gouvernement d'unité. Mahmoud Abbas, qui l'avait nommé lorsque ses forces de sécurité avaient été boutées hors de Gaza par les miliciens armés du Fatah en juin 2007, a demandé à Fayyad de rester à son poste jusqu'à ce que les pourparlers du Caire soient couronnés de succès.Restent deux problèmes principaux : celui de la légitimité, et celui de la gestion de l'aide internationale pour la reconstruction de Ghaza. Pour le premier point, il est bon de savoir que le mandat du président Mahmoud Abbas est arrivé à échéance depuis le mois de janvier dernier, alors que celui du parlement, où le Hamas est majoritaire, court encore jusqu'en 2010. C'est la raison pour laquelle, le Fatah est un peu gêné aux entournures. Un sondage récent indique que le Hamas a gagné en popularité depuis l'agression israélienne sur Ghaza, et que si une élection devait avoir lieu aujourd'hui, le Premier ministre démis, Smail Henniyeh, l'emporterait devant le président Mahmoud Abbas. En revanche, les Palestiniens font plus confiance au président de l'autorité palestinienne pour obtenir la levée du blocus sur Ghaza. Quant à la gestion de l'aide internationale accordée à la reconstruction de Ghaza, le médiateur égyptien souhaite que soit formé un gouvernement de technocrates, mieux accepté par la communauté internationale. En effet, Omar Souleïmane a estimé que le principal défi à relever pour les Palestiniens était la formation du gouvernement d'entente, non partisan, que les pays occidentaux réclament pour gérer leur aide à la reconstruction de Ghaza, du fait de leur refus de verser cet argent directement au Hamas. Selon le médiateur égyptien, il faut un gouvernement «en mesure de communiquer avec le monde" afin d'obtenir la levée du blocus israélien de Gaza et l'organisation de nouvelles élections dans l'ensemble des territoire palestiniens». «Je ne tiens pas à vous rappeler les conséquences d'un échec, ce qu'à Dieu ne plaise», a martelé Omar Souleïmane aux délégués palestiniens. «Nous sommes face à une occasion qui pourrait ne pas se répéter». En d'autres termes, les souffrances des populations palestiniennes ne sont pas près de connaître un épilogue. R. M.