Sous le mot d'ordre «Ne laissez pas les autres choisir à votre place», une large campagne de sensibilisation à tous les niveaux est organisée ces derniers jours sans aucune lésinerie sur les moyens … Sous le mot d'ordre «Ne laissez pas les autres choisir à votre place», une large campagne de sensibilisation à tous les niveaux est organisée ces derniers jours sans aucune lésinerie sur les moyens … En attendant le début de la campagne électorale pour l'élection présidentielle d'avril prochain, l'actuelle période préélectorale se distingue par des coups médiatiques impressionnants en faveur d'une intense sensibilisation auprès des citoyens visant à parer au risque de l'abstention. D'ailleurs, dès l'annonce de sa candidature pour l'élection présidentielle d'avril prochain, le 12 février écoulé, le président candidat Abdelaziz Bouteflika avait affiché la couleur en affirmant que «le président de la République ne peut prétendre l'être que s'il jouit du soutien de la majorité écrasante du peuple». Telles des mouettes qui accompagnent l'arrivée du navire au port, tous les acteurs de la scène nationale ont, du coup, abondé dans le même sens et se sont donné le mot pour mener une lutte passionnée contre cette menace. En plus des spots publicitaires diffusés en boucle dans les médias lourds et les affiches placardées dans la quasi-totalité des murs des grandes artères, les représentants de la société civile, les candidats à l'élection présidentielle, et même les membres du gouvernement ont été mis de parti pour mener campagne contre l'abstention. Sillonnant les quatre coins du pays, chacun à sa manière se tarabuste à trouver les mots et surtout les messages à transmettre pour convaincre les Algériens à aller voter en masse. L'essentiel étant d'éloigner le plus possible l'abstention de l'élection législative de 2007 qui avait atteint le taux effrayant de 65%. Ce week-end encore, l'agenda des ministres et des acteurs de la scène politique nationale était chargé de rendez-vous avec les citoyens pour prévenir d'une voix unie contre «les retombées négatives d'une avarice de voix lors de l'élection présidentielle». A partir de Tlemcen, le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND) parle, lors d'une rencontre des militants et cadres du parti, de la nécessité de «donner une leçon à ceux vivant dans les salons de la capitale et ignorant la réalité de l'Algérie profonde et qui appellent au boycott des élections». Intervenant lors d'une rencontre de sensibilisation initiée par la société civile à Alger, M. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) a invité les associations à accomplir «des actions de proximité dans le but de mobiliser le plus grand nombre de citoyens» pour une participation «massive à cette élection». Le directeur de campagne du candidat Bouteflika, M. Abdelmalek Sellal, a lors de cette rencontre appelé à une forte participation à la prochaine élection présidentielle pour choisir l'homme qui dirigera le pays en toute «démocratie, intégrité et transparence». Les participants à cette rencontre qui a regroupé des représentants de près de 2.500 associations et comités de quartier au niveau de la capitale, ont quant à eux mis en avant le rôle des associations dans divers domaines de développement soulignant l'impératif d'en faire une «force de proposition» au mieux des intérêts de la société. Ils ont appelé, dans ce contexte, à associer le mouvement associatif à cette campagne de sensibilisation pour une élection présidentielle «intègre et transparente à même de consacrer les principes d'une démocratie réelle face à ceux qui appellent au boycott». Même son de cloche du côté de la secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT) et candidate à la prochaine élection présidentielle, Mme Louisa Hanoun qui, à partir de Biskra où elle animait un meeting populaire a plaidé pour «une participation massive au scrutin du 9 avril». Les deux ministres de l'Education et des Transports ont fait de même. S. H. En attendant le début de la campagne électorale pour l'élection présidentielle d'avril prochain, l'actuelle période préélectorale se distingue par des coups médiatiques impressionnants en faveur d'une intense sensibilisation auprès des citoyens visant à parer au risque de l'abstention. D'ailleurs, dès l'annonce de sa candidature pour l'élection présidentielle d'avril prochain, le 12 février écoulé, le président candidat Abdelaziz Bouteflika avait affiché la couleur en affirmant que «le président de la République ne peut prétendre l'être que s'il jouit du soutien de la majorité écrasante du peuple». Telles des mouettes qui accompagnent l'arrivée du navire au port, tous les acteurs de la scène nationale ont, du coup, abondé dans le même sens et se sont donné le mot pour mener une lutte passionnée contre cette menace. En plus des spots publicitaires diffusés en boucle dans les médias lourds et les affiches placardées dans la quasi-totalité des murs des grandes artères, les représentants de la société civile, les candidats à l'élection présidentielle, et même les membres du gouvernement ont été mis de parti pour mener campagne contre l'abstention. Sillonnant les quatre coins du pays, chacun à sa manière se tarabuste à trouver les mots et surtout les messages à transmettre pour convaincre les Algériens à aller voter en masse. L'essentiel étant d'éloigner le plus possible l'abstention de l'élection législative de 2007 qui avait atteint le taux effrayant de 65%. Ce week-end encore, l'agenda des ministres et des acteurs de la scène politique nationale était chargé de rendez-vous avec les citoyens pour prévenir d'une voix unie contre «les retombées négatives d'une avarice de voix lors de l'élection présidentielle». A partir de Tlemcen, le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND) parle, lors d'une rencontre des militants et cadres du parti, de la nécessité de «donner une leçon à ceux vivant dans les salons de la capitale et ignorant la réalité de l'Algérie profonde et qui appellent au boycott des élections». Intervenant lors d'une rencontre de sensibilisation initiée par la société civile à Alger, M. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) a invité les associations à accomplir «des actions de proximité dans le but de mobiliser le plus grand nombre de citoyens» pour une participation «massive à cette élection». Le directeur de campagne du candidat Bouteflika, M. Abdelmalek Sellal, a lors de cette rencontre appelé à une forte participation à la prochaine élection présidentielle pour choisir l'homme qui dirigera le pays en toute «démocratie, intégrité et transparence». Les participants à cette rencontre qui a regroupé des représentants de près de 2.500 associations et comités de quartier au niveau de la capitale, ont quant à eux mis en avant le rôle des associations dans divers domaines de développement soulignant l'impératif d'en faire une «force de proposition» au mieux des intérêts de la société. Ils ont appelé, dans ce contexte, à associer le mouvement associatif à cette campagne de sensibilisation pour une élection présidentielle «intègre et transparente à même de consacrer les principes d'une démocratie réelle face à ceux qui appellent au boycott». Même son de cloche du côté de la secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT) et candidate à la prochaine élection présidentielle, Mme Louisa Hanoun qui, à partir de Biskra où elle animait un meeting populaire a plaidé pour «une participation massive au scrutin du 9 avril». Les deux ministres de l'Education et des Transports ont fait de même. S. H.