«L'objectif principal du premier forum méditerranéen de l'oléiculture prévu durant deux jours (hier et aujourd'hui) à Alger vise, notamment, à établir une synergie entre les producteurs agricoles et le monde agro-industriel et agroalimentaire» a déclaré, hier au cours d'une conférence de presse, Amine Bensemmane, président du groupe de réflexion Filaha Innove. Abordant cette importante rencontre entre les professionnels et les producteurs de l'huile d'olive dans le Bassin méditerranéen, réputée l'une des meilleures sur le plan mondial, le conférencier estime qu'il s'agit de créer une synergie et un dynamisme autour des différentes filières agricoles. Il dira également que «l'essentiel consiste à instaurer une coopération entre les acteurs actifs et les professionnels des différentes filières de l'agriculture et de l'agroalimentaire et les autres filières sensibles constituant le pivot de la sécurité alimentaire du pays». Le Dr Bensemamne a mis en relief la place de la formation dans l'agriculture car, a-t-il dit, «elle est indispensable et indéniable sachant que l'oléiculture en Algérie nécessite une modernisation tout en continuant sur notre lancée pour développer cette filière». En Algérie, il y a plus de 32 millions d'oliviers, mais le pays est en train de rattraper le retard dans la mesure où l'on ne produit que 35.000 tonnes d'huile d'olive par an, alors que la Tunisie en produit 110.000 dont 30 % sont destinées à l'exportation vers l'Europe. «En dépit de sa qualité indéniable et d'un taux d'acidité des plus recherchés aujourd'hui dans le monde, notre huile ne peut concurrencer celle des pays compétitifs. Donc, il est impossible de l'exporter en grandes quantités. S'agissant du conditionnement de l'huile d'olive, l'Algérie fait ses premiers pas, pour ne pas dire qu'il est inexistant», a-t-il souligné. Pour lui, il est opportun d'inscrire la production algérienne dans les normes internationales en amont et en aval. Il a, par ailleurs, salué les mesures du ministère de l'Agriculture et du Développement rural concernant l'augmentation de la qualité d'huile d'olive en créant les conditions nécessaires de certification, de production et de stockage. Il y a lieu aussi de développer les circuits internes de distribution et d'exportation et de moderniser les conditions d'extraction et de conditionnement. Les deux journées du forum s'articuleront autour de la présentation de la situation mondiale de l'oléiculture et des expériences des pays méditerranéens, notamment algérienne, italienne, marocaine, tunisienne et égyptienne. Des communications aborderont également le volet diététique et santé de l'huile d'olive, l'évolution des techniques d'extraction et l'implication des normes commerciales internationales de qualité, ainsi que l'analyse sectorielle des huiles d'olives vierges. Durant le second jour de ce forum ‘'Oleomed'', une rencontre-débat relatera l'organisation interprofessionnelle de la filière oléicole en Algérie avec la participation du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. «L'objectif principal du premier forum méditerranéen de l'oléiculture prévu durant deux jours (hier et aujourd'hui) à Alger vise, notamment, à établir une synergie entre les producteurs agricoles et le monde agro-industriel et agroalimentaire» a déclaré, hier au cours d'une conférence de presse, Amine Bensemmane, président du groupe de réflexion Filaha Innove. Abordant cette importante rencontre entre les professionnels et les producteurs de l'huile d'olive dans le Bassin méditerranéen, réputée l'une des meilleures sur le plan mondial, le conférencier estime qu'il s'agit de créer une synergie et un dynamisme autour des différentes filières agricoles. Il dira également que «l'essentiel consiste à instaurer une coopération entre les acteurs actifs et les professionnels des différentes filières de l'agriculture et de l'agroalimentaire et les autres filières sensibles constituant le pivot de la sécurité alimentaire du pays». Le Dr Bensemamne a mis en relief la place de la formation dans l'agriculture car, a-t-il dit, «elle est indispensable et indéniable sachant que l'oléiculture en Algérie nécessite une modernisation tout en continuant sur notre lancée pour développer cette filière». En Algérie, il y a plus de 32 millions d'oliviers, mais le pays est en train de rattraper le retard dans la mesure où l'on ne produit que 35.000 tonnes d'huile d'olive par an, alors que la Tunisie en produit 110.000 dont 30 % sont destinées à l'exportation vers l'Europe. «En dépit de sa qualité indéniable et d'un taux d'acidité des plus recherchés aujourd'hui dans le monde, notre huile ne peut concurrencer celle des pays compétitifs. Donc, il est impossible de l'exporter en grandes quantités. S'agissant du conditionnement de l'huile d'olive, l'Algérie fait ses premiers pas, pour ne pas dire qu'il est inexistant», a-t-il souligné. Pour lui, il est opportun d'inscrire la production algérienne dans les normes internationales en amont et en aval. Il a, par ailleurs, salué les mesures du ministère de l'Agriculture et du Développement rural concernant l'augmentation de la qualité d'huile d'olive en créant les conditions nécessaires de certification, de production et de stockage. Il y a lieu aussi de développer les circuits internes de distribution et d'exportation et de moderniser les conditions d'extraction et de conditionnement. Les deux journées du forum s'articuleront autour de la présentation de la situation mondiale de l'oléiculture et des expériences des pays méditerranéens, notamment algérienne, italienne, marocaine, tunisienne et égyptienne. Des communications aborderont également le volet diététique et santé de l'huile d'olive, l'évolution des techniques d'extraction et l'implication des normes commerciales internationales de qualité, ainsi que l'analyse sectorielle des huiles d'olives vierges. Durant le second jour de ce forum ‘'Oleomed'', une rencontre-débat relatera l'organisation interprofessionnelle de la filière oléicole en Algérie avec la participation du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa.