Pour Moussa Touati il est «venu le temps de procéder au changement», après 46 ans d'hégémonie d'un pouvoir qui a «peur d'affronter le peuple». Pour Moussa Touati il est «venu le temps de procéder au changement», après 46 ans d'hégémonie d'un pouvoir qui a «peur d'affronter le peuple». Le candidat du FNA (Front national algérien) à l'élection présidentielle du 9 avril, Moussa Touati, a sorti l'artillerie lourde pour son dernier meeting de campagne électorale. A la salle Harcha, à Alger, où des centaines de jeunes, très bruyants, avaient pris place, le leader du FNA titilla la sensibilité de cette importante frange de la population pour procéder à une «renaissance nationale». Il s'adresse aux jeunes qui scandaient «Moussa, Président», s'interrogeant s'il y avait une différence entre les jeunes qui avaient pris les armes en 1954 pour libérer le pays et ceux de 2009 qui peuvent libérer le pays par le bulletin glissé dans l'urne. Pour Moussa Touati, «le pays se trouve aujourd'hui dans un carrefour» et il est «venu le temps de procéder au changement», après 46 ans d'hégémonie d'un pouvoir qui a «peur d'affronter le peuple» et incapable de répondre «aux aspirations et aux attentes du peuple». Basta, dira-t-il, «d'imposer une tutelle sur la population», pourfendant le système et le «candidat du pouvoir et de l'argent». Offensif, le candidat du FNA prend à témoin l'assistance et s'interroge sur le sens à donner à la paix et la souveraineté nationale alors que l'Algérie importe du blé et les produits de base pour nourrir sa population. «On ne construit pas une économie sur du vent», souligne-t-il et insiste «sur la nécessite de procéder au changement pacifique». Il est temps, s'exclame-t-il que «le peuple se réapproprie sa souveraineté», dénonçant «l'achat des consciences et de la dignité des Algériens par les permanences d'un candidat». Pour Moussa Touati, «le FNA est le parti des zawalia, des ouvriers, des étudiants il a pour objectif de rendre la parole au peuple qui souffre de la régression de son pouvoir d'achat, de l'inaccessibilité au logement et qui ne peut se soigner», rappelant qu' «aujourd'hui, il y a des médecins, des travailleurs des chemins de fer et d'autres catégories qui sont en grève pour revendiquer l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles». Le patron du FNA s'en prend à un ministre de la République qui a déclaré : «vous votez ou vous ne votez pas, nous resterons» » et s'adressant aux fonctionnaires nommés par décret. «Maudissez le diable, laissez, pour une fois, le peuple s'exprimer librement sans fraude et en toute transparence», leur a-t-il demandé, laissant percer sa crainte d'un fraude massive. «Nous leur donnons deux millions de voix pour leur candidat, mais qu'ils laissent les autres voix», supplie-t-il, affirmant que «les jeunes, qui sont plus de 70% de la population, sont fatigués de tenter la harga et las du chômage et de la drogue et veulent s'investir dans la construction de leur pays». Il estime que le peuple mérite un meilleur sort et s'indigne que le président-candidat ait demandé au peuple algérien de voter pour relever la tête face aux étrangers. «Ce sont les algériens qui commandent, pas les étrangers», assène-t-il en conclusion. Le candidat du FNA (Front national algérien) à l'élection présidentielle du 9 avril, Moussa Touati, a sorti l'artillerie lourde pour son dernier meeting de campagne électorale. A la salle Harcha, à Alger, où des centaines de jeunes, très bruyants, avaient pris place, le leader du FNA titilla la sensibilité de cette importante frange de la population pour procéder à une «renaissance nationale». Il s'adresse aux jeunes qui scandaient «Moussa, Président», s'interrogeant s'il y avait une différence entre les jeunes qui avaient pris les armes en 1954 pour libérer le pays et ceux de 2009 qui peuvent libérer le pays par le bulletin glissé dans l'urne. Pour Moussa Touati, «le pays se trouve aujourd'hui dans un carrefour» et il est «venu le temps de procéder au changement», après 46 ans d'hégémonie d'un pouvoir qui a «peur d'affronter le peuple» et incapable de répondre «aux aspirations et aux attentes du peuple». Basta, dira-t-il, «d'imposer une tutelle sur la population», pourfendant le système et le «candidat du pouvoir et de l'argent». Offensif, le candidat du FNA prend à témoin l'assistance et s'interroge sur le sens à donner à la paix et la souveraineté nationale alors que l'Algérie importe du blé et les produits de base pour nourrir sa population. «On ne construit pas une économie sur du vent», souligne-t-il et insiste «sur la nécessite de procéder au changement pacifique». Il est temps, s'exclame-t-il que «le peuple se réapproprie sa souveraineté», dénonçant «l'achat des consciences et de la dignité des Algériens par les permanences d'un candidat». Pour Moussa Touati, «le FNA est le parti des zawalia, des ouvriers, des étudiants il a pour objectif de rendre la parole au peuple qui souffre de la régression de son pouvoir d'achat, de l'inaccessibilité au logement et qui ne peut se soigner», rappelant qu' «aujourd'hui, il y a des médecins, des travailleurs des chemins de fer et d'autres catégories qui sont en grève pour revendiquer l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles». Le patron du FNA s'en prend à un ministre de la République qui a déclaré : «vous votez ou vous ne votez pas, nous resterons» » et s'adressant aux fonctionnaires nommés par décret. «Maudissez le diable, laissez, pour une fois, le peuple s'exprimer librement sans fraude et en toute transparence», leur a-t-il demandé, laissant percer sa crainte d'un fraude massive. «Nous leur donnons deux millions de voix pour leur candidat, mais qu'ils laissent les autres voix», supplie-t-il, affirmant que «les jeunes, qui sont plus de 70% de la population, sont fatigués de tenter la harga et las du chômage et de la drogue et veulent s'investir dans la construction de leur pays». Il estime que le peuple mérite un meilleur sort et s'indigne que le président-candidat ait demandé au peuple algérien de voter pour relever la tête face aux étrangers. «Ce sont les algériens qui commandent, pas les étrangers», assène-t-il en conclusion.