Encore une fois le candidat du mouvement El Islah a fait de la question de la réconciliation nationale son thème favori. Lors du dernier meeting de sa campagne électorale, tenu hier à la salle Atlas à Alger, Mohamed Djahid Younsi a critiqué la démarche engagée par le Pouvoir concernant cette question. « La réconciliation qu'ils veulent nous fera revenir directement à la fitna » a martelé l'orateur devant l'assistance constituée de militants, de sympathisants mais aussi de beaucoup de jeunes du quartier de Bab El-Oued. Il dira que cette réconciliation là est conduite avec « un esprit d'éradicateur » alors que « la réconciliation que nous voulons doit conduire à l'amnistie générale ». Le candidat, qui a estimé que la réconciliation nationale constitue la seule solution à la crise nationale, n'a pas manqué aussi d'affirmer qu' «il faut rendre à tout un chacun son droit car il ne doit pas y avoir de différence entre une victime et une autre. On veut une réconciliation qui réalise la paix civile». Dans son discours, le seul candidat islamiste en course pour la présidentielle du 9 avril, et comme c'était le cas durant les 19 jours de la campagne électorale, a développé un discours d'opposant en mettant en exergue les « échecs de la politique du Pouvoir » ?. « Les politiques initiées par tous les gouvernements qui se sont succédé dans la gestion des affaires du pays ont conduit à la faillite et ont produit l'échec. Ceux qui nous ont gouvernés n'étaient pas à la hauteur de la responsabilité » a-t-il, en effet, soutenu suscitant de forts applaudissements et des vivats de la salle. Celui qui s'est porté candidat dans un contexte difficile « pour semer l'espoir et apporter le changement » et qui s'est dit être le candidat qui représente tant l'authenticité que le modernisme, a, se tournant en direction des jeunes, martelé : que «Vous n'avez d'autre pays que l'Algérie». Younsi fait allusion aux « harraga qui, au péril de leur vie tentent la traversée vers « l'eldorado européen ». Ceci est la faute des gouvernants, a-t-il indiqué, qui ont « poussé les jeunes vers les maquis, la criminalité et la fuite de leur pays ». Et à Younsi de haranguer les jeunes en les exhortant à aller en masse aux urnes et à faire du 9 avril « un jour de jugement » et ainsi « sanctionner l'échec des politiques des gouvernants ». Bien évidemment, campagne électorale oblige, le plus jeune des candidats n'a pas manqué de promettre de réduire à 6 mois la durée du service national, mais surtout d'attribuer une allocation chômage pour les jeunes sans emploi. Car pour lui « le chômage est la mère de tous les problèmes et c'est pourquoi il faut offrir aux jeunes les opportunités de travail ». Et tout en appelant à la plus large participation possible à ce scrutin, Djahid Younsi n'en a pas moins souligné que « ceux qui appellent au boycott ne sont pas nos adversaires du fait que nous sommes d'accord avec eux sur le diagnostic à propos de la situation que traverse le pays mais pas sur les moyens de résoudre les problèmes ». L'orateur a estimé que du temps du parti unique, et comme cela lui a été rapporté par d'anciens responsables, « le taux de participation ne dépassait guère les 20% ». Et comme attendu Younsi n'a pas raté cette occasion pour épingler le président-candidat l'accusant d'avoir bénéficié des moyens publics pour mener à bien sa campagne électorale. Il a aussi épinglé l'administration, les présidents des Assemblées populaires Communales, les chefs de daïra et même les walis qui ont ouvertement soutenu ce candidat indépendant. Et dans ce chapitre de critiques, Younsi n'a pas omis d'ajouter à son tableau de chasse l'ENTV, qui a favorisé le même candidat. Encore une fois le candidat du mouvement El Islah a fait de la question de la réconciliation nationale son thème favori. Lors du dernier meeting de sa campagne électorale, tenu hier à la salle Atlas à Alger, Mohamed Djahid Younsi a critiqué la démarche engagée par le Pouvoir concernant cette question. « La réconciliation qu'ils veulent nous fera revenir directement à la fitna » a martelé l'orateur devant l'assistance constituée de militants, de sympathisants mais aussi de beaucoup de jeunes du quartier de Bab El-Oued. Il dira que cette réconciliation là est conduite avec « un esprit d'éradicateur » alors que « la réconciliation que nous voulons doit conduire à l'amnistie générale ». Le candidat, qui a estimé que la réconciliation nationale constitue la seule solution à la crise nationale, n'a pas manqué aussi d'affirmer qu' «il faut rendre à tout un chacun son droit car il ne doit pas y avoir de différence entre une victime et une autre. On veut une réconciliation qui réalise la paix civile». Dans son discours, le seul candidat islamiste en course pour la présidentielle du 9 avril, et comme c'était le cas durant les 19 jours de la campagne électorale, a développé un discours d'opposant en mettant en exergue les « échecs de la politique du Pouvoir » ?. « Les politiques initiées par tous les gouvernements qui se sont succédé dans la gestion des affaires du pays ont conduit à la faillite et ont produit l'échec. Ceux qui nous ont gouvernés n'étaient pas à la hauteur de la responsabilité » a-t-il, en effet, soutenu suscitant de forts applaudissements et des vivats de la salle. Celui qui s'est porté candidat dans un contexte difficile « pour semer l'espoir et apporter le changement » et qui s'est dit être le candidat qui représente tant l'authenticité que le modernisme, a, se tournant en direction des jeunes, martelé : que «Vous n'avez d'autre pays que l'Algérie». Younsi fait allusion aux « harraga qui, au péril de leur vie tentent la traversée vers « l'eldorado européen ». Ceci est la faute des gouvernants, a-t-il indiqué, qui ont « poussé les jeunes vers les maquis, la criminalité et la fuite de leur pays ». Et à Younsi de haranguer les jeunes en les exhortant à aller en masse aux urnes et à faire du 9 avril « un jour de jugement » et ainsi « sanctionner l'échec des politiques des gouvernants ». Bien évidemment, campagne électorale oblige, le plus jeune des candidats n'a pas manqué de promettre de réduire à 6 mois la durée du service national, mais surtout d'attribuer une allocation chômage pour les jeunes sans emploi. Car pour lui « le chômage est la mère de tous les problèmes et c'est pourquoi il faut offrir aux jeunes les opportunités de travail ». Et tout en appelant à la plus large participation possible à ce scrutin, Djahid Younsi n'en a pas moins souligné que « ceux qui appellent au boycott ne sont pas nos adversaires du fait que nous sommes d'accord avec eux sur le diagnostic à propos de la situation que traverse le pays mais pas sur les moyens de résoudre les problèmes ». L'orateur a estimé que du temps du parti unique, et comme cela lui a été rapporté par d'anciens responsables, « le taux de participation ne dépassait guère les 20% ». Et comme attendu Younsi n'a pas raté cette occasion pour épingler le président-candidat l'accusant d'avoir bénéficié des moyens publics pour mener à bien sa campagne électorale. Il a aussi épinglé l'administration, les présidents des Assemblées populaires Communales, les chefs de daïra et même les walis qui ont ouvertement soutenu ce candidat indépendant. Et dans ce chapitre de critiques, Younsi n'a pas omis d'ajouter à son tableau de chasse l'ENTV, qui a favorisé le même candidat.