Pour son troisième mandat, si le peuple venait à lui accorder une nouvelle fois sa confiance, le candidat Bouteflika veut absolument jouir d'une majorité écrasante des voix lui permettant ainsi de s'enorgueillir d'une légitimité populaire pouvant l'épauler dans ses actions à venir. Cependant, cette légitimité, M. Bouteflika a refusé de se l'accaparer d'emblée et offre le choix au peuple de faire le départage entre les candidats qui sont sur le sprint final, l'essentiel étant de s'exprimer à travers l'urne. «Votez pour qui vous voulez mais l'essentiel est de voter, ne laissez pas les étrangers dire que les Algériens se désintéressent de la politique interne de leur pays», martelait le candidat indépendant tout au long de la campagne électorale. Un bref flash-back permet de constater aisément que cette perception du concept de gestion des affaires de l'Etat est loin d'être nouvelle chez le Président sortant qui porte à son actif deux mandat déjà. En effet, d'aucun pourrait se souvenir de «la gène» éprouvée par M. Bouteflika au lendemain de son investiture en 1999, alors qu'il avait obtenu 50;34% des suffrages exprimés à l'élection présidentielle. «Je ne veux pas être le trois quart d'un président», aimait-il à marteler alors. Ce pourcentage avait sensiblement augmenté pour l'élection de 2004 lors desquels Bouteflika avait raflé 84,99 % des voix exprimées, réduisant à néant ses adversaires. La campagne pour son troisième mandat, le candidat indépendant, fort du bilan d'une décennie à son actif, a préféré l'axer beaucoup plus sur «la stabilité et la continuité». «Je n'ai pas de feuille de route à vous présenter; le programme que je viens vous dévoiler se résume au bilan de la précédente décennie; si vous l'accepter, dites-le à travers l'urne dans le cas contraire le moment est venu pour vous de changer», affirmait-il dans chacun de ses 16 discours prononcés lors de la campagne électorale. Une campagne durant laquelle la question du rétablissement de la paix, l'identité nationale et la dénonciation de l'usage de l'islam à des fins politiques se sont taillées la part du lion dans les différentes interventions du candidat qui a voulu convaincre les citoyens de la nécessité d'exprimer leur avis. «Le peuple et le peuple seul peut trancher !», atteste-t-il. Pour son troisième mandat, si le peuple venait à lui accorder une nouvelle fois sa confiance, le candidat Bouteflika veut absolument jouir d'une majorité écrasante des voix lui permettant ainsi de s'enorgueillir d'une légitimité populaire pouvant l'épauler dans ses actions à venir. Cependant, cette légitimité, M. Bouteflika a refusé de se l'accaparer d'emblée et offre le choix au peuple de faire le départage entre les candidats qui sont sur le sprint final, l'essentiel étant de s'exprimer à travers l'urne. «Votez pour qui vous voulez mais l'essentiel est de voter, ne laissez pas les étrangers dire que les Algériens se désintéressent de la politique interne de leur pays», martelait le candidat indépendant tout au long de la campagne électorale. Un bref flash-back permet de constater aisément que cette perception du concept de gestion des affaires de l'Etat est loin d'être nouvelle chez le Président sortant qui porte à son actif deux mandat déjà. En effet, d'aucun pourrait se souvenir de «la gène» éprouvée par M. Bouteflika au lendemain de son investiture en 1999, alors qu'il avait obtenu 50;34% des suffrages exprimés à l'élection présidentielle. «Je ne veux pas être le trois quart d'un président», aimait-il à marteler alors. Ce pourcentage avait sensiblement augmenté pour l'élection de 2004 lors desquels Bouteflika avait raflé 84,99 % des voix exprimées, réduisant à néant ses adversaires. La campagne pour son troisième mandat, le candidat indépendant, fort du bilan d'une décennie à son actif, a préféré l'axer beaucoup plus sur «la stabilité et la continuité». «Je n'ai pas de feuille de route à vous présenter; le programme que je viens vous dévoiler se résume au bilan de la précédente décennie; si vous l'accepter, dites-le à travers l'urne dans le cas contraire le moment est venu pour vous de changer», affirmait-il dans chacun de ses 16 discours prononcés lors de la campagne électorale. Une campagne durant laquelle la question du rétablissement de la paix, l'identité nationale et la dénonciation de l'usage de l'islam à des fins politiques se sont taillées la part du lion dans les différentes interventions du candidat qui a voulu convaincre les citoyens de la nécessité d'exprimer leur avis. «Le peuple et le peuple seul peut trancher !», atteste-t-il.