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Un président doit être bien élu
Publié dans La Tribune le 22 - 03 - 2009

à son troisième jour, la campagne électorale demeure dominée par le spectre de l'abstention. D'où le forcing des six candidats qui sont au moins d'accord sur ce point et semblent s'adresser d'une même voix aux électeurs en les appelant à participer massivement au vote du 9 avril prochain et ce, quel que soit leur choix. Cet état de fait a quelque peu focalisé l'attention et occupé les discours des
candidats, dont certains peinent à aborder d'autres questions importantes, notamment le contenu de leurs programmes économiques et politiques qu'ils entendent mettre en œuvre. Sur ce registre, seuls Bouteflika et Louisa Hanoune semblent être en mesure de développer des discours de campagne variés où ils étalent leurs visions des questions nationales et internationales déterminantes. A ce propos, lorsque Bouteflika appelle les électeurs à voter massivement, il justifie cet appel par la nécessité d'élire un président de la République fort de la volonté et de la légitimité populaires afin justement qu'il puisse agir avec force aussi bien au niveau national qu'international, tout en ayant les mains libres et les coudées franches. Au-delà de la liberté inaliénable de l'électeur vis-à-vis de l'acte de voter et face aux urnes le jour J, le président de la République ne peut être élu par 51% des votants mais par la majorité sinon écrasante, du moins absolue des électeurs inscrits.
Car, un président mal élu ne peut être qu'un mauvais président sans assez de puissance pour pouvoir cibler les causes réelles du mal qui ronge le pays, et des problèmes structurels qui minent toute volonté d'en venir à bout. Pendant son mandat, Bouteflika disait qu'il refusait d'être un président à trois quarts mais un président à part entière. C'est sous son deuxième mandat que le président sortant a réellement agi en tant que président, fort d'une mobilisation populaire sans précédent dans une compétition où s'était joué le devenir du système et de l'Algérie. Fort de cette légitimité incontestable, Bouteflika a pu aller plus loin dans le processus de réconciliation, dans la réforme de l'Etat et de ses institutions, dans le lancement de chantiers infrastructurels stratégiques et, surtout, engager un bras de fer sérieux avec les milieux mafieux dont les tentacules étouffaient les institutions de l'Etat, disposaient de relais puissants dans tous les appareils politiques et économiques du pays. Mais l'œuvre la plus déterminante est incontestablement la mise hors d'état de nuire des cabinets de l'ombre qui décidaient du devenir de la nation en dehors de ses institutions élues ainsi que le retrait définitif de l'armée de la vie politique et l'engagement d'un processus salvateur de sa professionnalisation. C'est justement pour que le prochain président soit plus fort, que son élection par une majorité confortable est souhaitée d'autant que la stabilité actuelle de la l'Algérie et sa sécurité demeurent précaires en raison d'une somme de facteurs endogènes et exogènes qui méritent toute l'attention et l'action du président qui sortira des urnes le 9 avril prochain.
A. G.


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