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Du rififi au large
Piraterie près des côtes somaliennes
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 04 - 2009

C'est devenu un commerce florissant. Où le drame n'est pas toujours évité, comme la mort de ce père français d'un garçon de 3 ans. Quant aux pirates, ils reprochent aux bateaux étrangers de piller les richesses de la Somalie.
C'est devenu un commerce florissant. Où le drame n'est pas toujours évité, comme la mort de ce père français d'un garçon de 3 ans. Quant aux pirates, ils reprochent aux bateaux étrangers de piller les richesses de la Somalie.
Alors que dix pirates, reconnus coupables de la prise d'otage d'un cargo somalien en octobre 2008, ont été condamnés à vingt ans de prison par le tribunal de l'île de Puntland, les capitales occidentales s'inquiètent de la recrudescence des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. C'est devenu un commerce florissant. On compte quelque 270 otages qui sont retenus dans l'île de Puntland. Depuis le début du mois de janvier 2009, plusieurs embarcations ont été capturées. Un rapide tour d'horizon permet de remarquer que c'est une recrudescence inquiétante. Ainsi, le premier janvier, un cargo battant pavillon de Saint Kitts et Nevis, le Blue Star, avec 28 marins égyptiens, à bord, est capturé. Le 4 mars, l'Egypte annonce la libération du cargo et de son équipage, sans autre précision sur les conditions de cette libération ni sur le montant de la rançon qui aurait été payée. Le 29 janvier, un commando de sept pirates prend le contrôle dans le golfe d'Aden d'un navire gazier allemand. L'équipage de 13 membres, dont deux philippins, est libéré fin mars. Le 22 février, des pirates s'emparent d'un cargo grec, le MV Saldanha, dans le golfe d'Aden, avec 22 membres d'équipages étrangers. Le 19 mars, des pirates prennent en otage les 24 membres de l'équipage d'un cargo grec, le Titan, arraisonné dans le golfe d'Aden. Le 26 mars, c'est deux chimiquiers, l'un grec et l'autre norvégien, qui sont pris d'assaut par des pirates à l'Est de Kismaayo (sud de la Somalie). Le 1er avril, les Seychelles annoncent qu'un navire, l'Indien Ocean Explorer, et ses membres d'équipage, a été capturé par des pirates après avoir débarqué des touristes dans l'une des îles. Et le 4 avril enfin, un voilier français, le Tanit avec quatre adultes et un enfant de trois ans, est capturé par des pirates dans l'océan indien. Le même jour, un porte-conteneur est capturé en pleine mer, à environ 400 milles nautiques des côtes somaliennes.
Il y a aura encore d'autres captures, un thonier taïwanais, un cargo britannique, et un navire danois battant pavillon américain.
Malheureusement, le drame n'a pas été évité au cours de l'assaut donné par la marine française pour libérer l'équipage du Tanit, puisqu'un adulte, père de l'enfant de trois ans, a été tué, créant une vaste émotion de par le monde.
Un commerce lucratif et florissant
Les pirates somaliens ont trouvé le bon filon, en prenant en otage des membres d'équipages ou des touristes.
Ce regain d'intensité depuis le depuis de l'année ne manque pas d'interpeller les principales capitales occidentales qui ont dépêché dans la région des forces navales importantes. Mais peut-on surveiller des kilomètres carrés en mer. ? De ce fait, les activités des pirates somaliens, qui ont atteint des sommets en 2009, connaissent depuis une semaine un regain d'intensité spectaculaire au nez et à la barbe des puissances navales mondiales déployées dans la zone.
Ce qu'il faut savoir, c'est que la Somalie connaît une instabilité chronique depuis plus de vingt ans. Le golfe d'Aden s'avère un repaire sûr pour les pirates. Les différentes forces d'intervention hésitent à intervenir, de peur de blesser ou de tuer les otages. Par ailleurs, l'activité de piratage elle-même procure aux pirates l'argent dont ils ont besoin pour acheter des armes. De sorte qu'ils disposent maintenant d'un arsenal impressionnant en armes lourdes, de combat.
Pour défendre leur activité, les pirates affirment que ces embarcations n'ont rien à faire au large des côtes somaliennes. C'est le point de vue mis en avant aussi par les chefs religieux de l'île de Puntland. Comme ce porte-parole des insurgés somaliens des Shebah, Cheikh Moktar Robow, qui a déclaré : « Je pense que les pirates n'ont pas tort d'attaquer ces bateaux, parce qu'il n'y a aucune raison pour ces navires étrangers d'utiliser les eaux somaliennes », tout comme il a clairement accusé les pays étrangers d'avoir volé les ressources marines de la Somalie et d'avoir utilisé ses côtes pour déverser des déchets industriels. De ce fait, les pirates somaliens ne cessent d'étendre leur rayon d'action et de narguer les navires de guerre étrangers.
Alors que dix pirates, reconnus coupables de la prise d'otage d'un cargo somalien en octobre 2008, ont été condamnés à vingt ans de prison par le tribunal de l'île de Puntland, les capitales occidentales s'inquiètent de la recrudescence des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. C'est devenu un commerce florissant. On compte quelque 270 otages qui sont retenus dans l'île de Puntland. Depuis le début du mois de janvier 2009, plusieurs embarcations ont été capturées. Un rapide tour d'horizon permet de remarquer que c'est une recrudescence inquiétante. Ainsi, le premier janvier, un cargo battant pavillon de Saint Kitts et Nevis, le Blue Star, avec 28 marins égyptiens, à bord, est capturé. Le 4 mars, l'Egypte annonce la libération du cargo et de son équipage, sans autre précision sur les conditions de cette libération ni sur le montant de la rançon qui aurait été payée. Le 29 janvier, un commando de sept pirates prend le contrôle dans le golfe d'Aden d'un navire gazier allemand. L'équipage de 13 membres, dont deux philippins, est libéré fin mars. Le 22 février, des pirates s'emparent d'un cargo grec, le MV Saldanha, dans le golfe d'Aden, avec 22 membres d'équipages étrangers. Le 19 mars, des pirates prennent en otage les 24 membres de l'équipage d'un cargo grec, le Titan, arraisonné dans le golfe d'Aden. Le 26 mars, c'est deux chimiquiers, l'un grec et l'autre norvégien, qui sont pris d'assaut par des pirates à l'Est de Kismaayo (sud de la Somalie). Le 1er avril, les Seychelles annoncent qu'un navire, l'Indien Ocean Explorer, et ses membres d'équipage, a été capturé par des pirates après avoir débarqué des touristes dans l'une des îles. Et le 4 avril enfin, un voilier français, le Tanit avec quatre adultes et un enfant de trois ans, est capturé par des pirates dans l'océan indien. Le même jour, un porte-conteneur est capturé en pleine mer, à environ 400 milles nautiques des côtes somaliennes.
Il y a aura encore d'autres captures, un thonier taïwanais, un cargo britannique, et un navire danois battant pavillon américain.
Malheureusement, le drame n'a pas été évité au cours de l'assaut donné par la marine française pour libérer l'équipage du Tanit, puisqu'un adulte, père de l'enfant de trois ans, a été tué, créant une vaste émotion de par le monde.
Un commerce lucratif et florissant
Les pirates somaliens ont trouvé le bon filon, en prenant en otage des membres d'équipages ou des touristes.
Ce regain d'intensité depuis le depuis de l'année ne manque pas d'interpeller les principales capitales occidentales qui ont dépêché dans la région des forces navales importantes. Mais peut-on surveiller des kilomètres carrés en mer. ? De ce fait, les activités des pirates somaliens, qui ont atteint des sommets en 2009, connaissent depuis une semaine un regain d'intensité spectaculaire au nez et à la barbe des puissances navales mondiales déployées dans la zone.
Ce qu'il faut savoir, c'est que la Somalie connaît une instabilité chronique depuis plus de vingt ans. Le golfe d'Aden s'avère un repaire sûr pour les pirates. Les différentes forces d'intervention hésitent à intervenir, de peur de blesser ou de tuer les otages. Par ailleurs, l'activité de piratage elle-même procure aux pirates l'argent dont ils ont besoin pour acheter des armes. De sorte qu'ils disposent maintenant d'un arsenal impressionnant en armes lourdes, de combat.
Pour défendre leur activité, les pirates affirment que ces embarcations n'ont rien à faire au large des côtes somaliennes. C'est le point de vue mis en avant aussi par les chefs religieux de l'île de Puntland. Comme ce porte-parole des insurgés somaliens des Shebah, Cheikh Moktar Robow, qui a déclaré : « Je pense que les pirates n'ont pas tort d'attaquer ces bateaux, parce qu'il n'y a aucune raison pour ces navires étrangers d'utiliser les eaux somaliennes », tout comme il a clairement accusé les pays étrangers d'avoir volé les ressources marines de la Somalie et d'avoir utilisé ses côtes pour déverser des déchets industriels. De ce fait, les pirates somaliens ne cessent d'étendre leur rayon d'action et de narguer les navires de guerre étrangers.


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