Les deux mouvements s'activent à organiser, le retour de Djaballah au sein de son premier parti politique. Il est vrai que durant la période du divorce, notamment, à ses débuts, les deux camps se regardaient en chien de faïence tant les rancoeurs étaient encore vivaces. Les deux mouvements s'activent à organiser, le retour de Djaballah au sein de son premier parti politique. Il est vrai que durant la période du divorce, notamment, à ses débuts, les deux camps se regardaient en chien de faïence tant les rancoeurs étaient encore vivaces. Au sein des mouvements d'Ennahda et d'El Iskah (aile de Djaballah), les contacts sont de plus en plus fréquents depuis déjà de longs mois et se sont mêmes accélérés tout récemment. Ces conciliabules ont pour objectif de préparer le retour du cheikh Abdallah Djaballah et de ses partisans au sein de leur premier parti, à savoir Ennahda. Un parti qu'ils ont quitté en 1999, contraints qu'ils étaient, à la suite à d'un « putsch» savamment orchestré par de nombreuses figures de proue du mouvement qui ont soutenu, à l'époque, la candidature de Abdelaziz Bouteflika à l'élection presidentielle de cette année-là. Très vite, Djaballah, avec l'appui de ses fidèles, a réagi en créant le mouvement El Islah. Quelques années après, cependant, il perd de nouveau pied dans cette nouvelle formation politique au profit de ses anciens fidèles et, de nouveau, même s'il persiste à se considérer comme le président légitime d'El Islah, le cheikh se retrouve incontestablement à la croisée des chemins. Et c'est dans ce contexte, marqué aussi par le l'échec politique du mouvement Ennahda qu n'a réussi à obtenir que 5 sièges à l'APN lors des législatives de 2007, qu'interviennent les tentatives de rapprochements entre les deux camps dans l'espoir de recréer «Ennahda historique». Autant dire que c'est une aubaine pour Djaballah qui se voit ainsi offrir une nouvelle opportunité pour rebondir sur l'échiquier politique national. Selon un député du mouvement Ennahda et membre de son bureau national « tout va pour le mieux sur le plan politique, en ce sens que personne, au sein de notre mouvement, ne s'oppose au retour de Abdallah Djaballah». Mohamed H'dibi, contacté hier, a affirmé que «ce retour pourrait devenir réalité d'ici au mois de juin prochain. Il reste seulement à déterminer les mécanismes». Les deux mouvements s'activent à organiser, dans un premier temps, la tenue d'une conférence nationale des cadres pour, ensuite et dans une deuxième étape, s'atteler aux préparatifs du congrès devant entériner définitivement le retour de Djaballah au sein de son premier parti politique. Mohamed H'dibi reconnaît que la tâche est sensible et c'est pourquoi les deux camps s'efforcent autant se faire que peut à réunir « les conditions psychologiques idoines pour atteindre cet objectif. Il est vrai que durant la période du divorce, notamment, à ses débuts, les deux camps se regardaient en chien de faïence tant les rancoeurs étaient encore vivaces et il a fallu du temps pour guérir un tant soit peu cette profonde plaie. Pour preuve, des personnalités des deux camps vont se rencontrer à l'occasion de de l'hommage qui sera rendu aujourd'hui à l'hôtel Essafir d'Alger, au defunt Mustapha Bouguera un des membres fondateurs du mouvement Ennahda. Si Abdallah Djaballah, à qui il a été adressé une invitation ne sera pas présent à cette cérémonie pour cause de son absence du territoire national - il est en visite au Soudan - ses principaux lieutenants, comme nous l'a confirmé Mohamed H'dibi, seront bel et bien présents. Abdallah Djaballah, qui n'a pas fait acte de candidature à la présidentielle du 9 avril, compte jouer un rôle de premier ordre dans l'échiquier national et, pour ce faire, il ambitionne avec ce retour à Ennahda, d'être le catalyseur non seulement des islamistes qui marquent le pas ces dernières années, mais aussi de l'ensemble de l'opposition. «Notre projet ne se résume pas uniquement aux islamistes, il est ouvert à toutes les tendances et adeptes du changement», a-t-il tout récemment confié à un confrère. Au sein des mouvements d'Ennahda et d'El Iskah (aile de Djaballah), les contacts sont de plus en plus fréquents depuis déjà de longs mois et se sont mêmes accélérés tout récemment. Ces conciliabules ont pour objectif de préparer le retour du cheikh Abdallah Djaballah et de ses partisans au sein de leur premier parti, à savoir Ennahda. Un parti qu'ils ont quitté en 1999, contraints qu'ils étaient, à la suite à d'un « putsch» savamment orchestré par de nombreuses figures de proue du mouvement qui ont soutenu, à l'époque, la candidature de Abdelaziz Bouteflika à l'élection presidentielle de cette année-là. Très vite, Djaballah, avec l'appui de ses fidèles, a réagi en créant le mouvement El Islah. Quelques années après, cependant, il perd de nouveau pied dans cette nouvelle formation politique au profit de ses anciens fidèles et, de nouveau, même s'il persiste à se considérer comme le président légitime d'El Islah, le cheikh se retrouve incontestablement à la croisée des chemins. Et c'est dans ce contexte, marqué aussi par le l'échec politique du mouvement Ennahda qu n'a réussi à obtenir que 5 sièges à l'APN lors des législatives de 2007, qu'interviennent les tentatives de rapprochements entre les deux camps dans l'espoir de recréer «Ennahda historique». Autant dire que c'est une aubaine pour Djaballah qui se voit ainsi offrir une nouvelle opportunité pour rebondir sur l'échiquier politique national. Selon un député du mouvement Ennahda et membre de son bureau national « tout va pour le mieux sur le plan politique, en ce sens que personne, au sein de notre mouvement, ne s'oppose au retour de Abdallah Djaballah». Mohamed H'dibi, contacté hier, a affirmé que «ce retour pourrait devenir réalité d'ici au mois de juin prochain. Il reste seulement à déterminer les mécanismes». Les deux mouvements s'activent à organiser, dans un premier temps, la tenue d'une conférence nationale des cadres pour, ensuite et dans une deuxième étape, s'atteler aux préparatifs du congrès devant entériner définitivement le retour de Djaballah au sein de son premier parti politique. Mohamed H'dibi reconnaît que la tâche est sensible et c'est pourquoi les deux camps s'efforcent autant se faire que peut à réunir « les conditions psychologiques idoines pour atteindre cet objectif. Il est vrai que durant la période du divorce, notamment, à ses débuts, les deux camps se regardaient en chien de faïence tant les rancoeurs étaient encore vivaces et il a fallu du temps pour guérir un tant soit peu cette profonde plaie. Pour preuve, des personnalités des deux camps vont se rencontrer à l'occasion de de l'hommage qui sera rendu aujourd'hui à l'hôtel Essafir d'Alger, au defunt Mustapha Bouguera un des membres fondateurs du mouvement Ennahda. Si Abdallah Djaballah, à qui il a été adressé une invitation ne sera pas présent à cette cérémonie pour cause de son absence du territoire national - il est en visite au Soudan - ses principaux lieutenants, comme nous l'a confirmé Mohamed H'dibi, seront bel et bien présents. Abdallah Djaballah, qui n'a pas fait acte de candidature à la présidentielle du 9 avril, compte jouer un rôle de premier ordre dans l'échiquier national et, pour ce faire, il ambitionne avec ce retour à Ennahda, d'être le catalyseur non seulement des islamistes qui marquent le pas ces dernières années, mais aussi de l'ensemble de l'opposition. «Notre projet ne se résume pas uniquement aux islamistes, il est ouvert à toutes les tendances et adeptes du changement», a-t-il tout récemment confié à un confrère.