Chassé -croisé diplomatique au Proche-Orient, avec la tournée de l'envoyé spécial de Barack Obama, la rencontre prévue entre Abdallah II et son hôte à la Maison Blanche, et le prochain round de discussions entre le Hamas et le Fatah. Chassé -croisé diplomatique au Proche-Orient, avec la tournée de l'envoyé spécial de Barack Obama, la rencontre prévue entre Abdallah II et son hôte à la Maison Blanche, et le prochain round de discussions entre le Hamas et le Fatah. On peut dire que l'escale à Alger de l'envoyé spécial américain George Mitchell ne sera pas passée inaperçue. Ce fin diplomate, d'origine arabe et fin connaisseur du dossier du Proche- Orient, est venu chercher à Alger ce qu'il n'a pas trouvé dans les autres capitales : un pays traditionnellement proche du Fatah et de l'OLP, et en même temps entretenant d'excellentes relations avec le Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza. Par ailleurs, alors que le président américain Barack Obama s'apprête à rencontrer à la Maison Blanche le roi Abdallah II de Jordanie, pour évoquer avec lui la possibilité de la création de deux Etats séparés, Israël et Palestine, le président Mahmoud Abbas a pour sa part passé un coup de fil à Benyamin Netanyahu pour le féliciter à l'occasion de Pessah, fête religieuse juive. Ce geste de bonne volonté du président de l'Autorité palestinienne n'a pas rencontré un écho favorable auprès du gouvernement de droite et d'extrême-droite israélien dirigé par le chef du Likoud Benyamin Netanyahu. Ce dernier a exprimé à Mahmoud Abbas son désir de s'entretenir de paix avec lui, mais sans évoquer une fois de plus le projet de création d'un Etat palestinien. Dans ces conditions, on se demande sur quoi peut bien reposer une paix qui ignore les droits du peuple palestinien? Ces oublis inexpliqués du premier ministre israélien s'inscrivent en droit fil des déclarations des différents membres du gouvernement israélien, dont celles du chef de la diplomatie Avidgor Lieberman, un ancien videur originaire de Moldavie, qui a clairement exprimé son opposition à la feuille de route et aux résolutions de la conférence d'Annapolis. Un membre du Likoud, proche du B. Netanyahu, a déclaré que les concessions faites par les différents premiers ministres israéliens (Ehud Barak, Ariel Sharon, Ehud Olmert) ont conduit à une impasse tout en affaiblissant Israël. "La politique de concessions menée par les trois derniers gouvernements israéliens a été interprétée comme un signe de faiblesse par les Palestiniens et ne nous a pas rapprochés de la paix. Au contraire, cela nous en a éloigné", avait affirmé Gilad Erdan, ministre de l'Environnement et membre du Likoud, le parti de M. Netanyahu. "Les trois derniers Premiers ministres (Ehud Barak, Ariel Sharon, Ehud Olmert) qui ont tenté de faire avancer l'idée d'un Etat palestinien n'ont abouti à rien", avait ajouté M. Erdan. Pendant ce temps, le chef du bureau du Hamas à Damas, Khaled Mechaal, a rencontré des députés britanniques pour s'entretenir avec eux des secours et de la reconstruction de la bande de Ghaza, ravagée par une agression de l'armée israélienne qui a duré 21 jours. Les députés britanniques ont déclaré pour leur part qu'il est impossible de parler de paix au Proche -Orient tout en continuant à ignorer le Hamas. Alors que les discussions interpalestiniennes doivent reprendre au Caire vers le 26 avril entre les deux frères ennemis (le Hamas et le Fatah), autour de la formation d'un gouvernement d'union nationale et de l'organisation des élections législatives et présidentielles, le raidissement de la position israélienne n'est pas de nature à aider à la poursuite du processus de paix. Pour l'heure, on se demande ce qu'il en sortira de l'enquête menée par les Nations unies sur l'attaque israélienne sur Ghaza. Le Hamas a assuré de sa disponibilité à collaborer avec le juge sud-africain Richard Goldstone qui a déjà été procureur du TPIY (Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie) et du TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda). Le juge Goldstone doit diriger l'instruction sur des crimes de guerre qui auraient pu être commis dans la bande de Ghaza par l'armée israélienne ou par le Mouvement de la résistance islamique.L'ambassadeur d'Israël auprès des organisations de l'ONU à Genève a expliqué mardi que l'Etat hébreu ne faisait pas confiance au Conseil des droits de l'Homme. "Il est clair pour quiconque suit ce Conseil et la façon dont il traite Israël que cette mission ne peut pas déboucher sur la justice", a estimé Aharon Leshno Yaar. On peut dire que l'escale à Alger de l'envoyé spécial américain George Mitchell ne sera pas passée inaperçue. Ce fin diplomate, d'origine arabe et fin connaisseur du dossier du Proche- Orient, est venu chercher à Alger ce qu'il n'a pas trouvé dans les autres capitales : un pays traditionnellement proche du Fatah et de l'OLP, et en même temps entretenant d'excellentes relations avec le Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza. Par ailleurs, alors que le président américain Barack Obama s'apprête à rencontrer à la Maison Blanche le roi Abdallah II de Jordanie, pour évoquer avec lui la possibilité de la création de deux Etats séparés, Israël et Palestine, le président Mahmoud Abbas a pour sa part passé un coup de fil à Benyamin Netanyahu pour le féliciter à l'occasion de Pessah, fête religieuse juive. Ce geste de bonne volonté du président de l'Autorité palestinienne n'a pas rencontré un écho favorable auprès du gouvernement de droite et d'extrême-droite israélien dirigé par le chef du Likoud Benyamin Netanyahu. Ce dernier a exprimé à Mahmoud Abbas son désir de s'entretenir de paix avec lui, mais sans évoquer une fois de plus le projet de création d'un Etat palestinien. Dans ces conditions, on se demande sur quoi peut bien reposer une paix qui ignore les droits du peuple palestinien? Ces oublis inexpliqués du premier ministre israélien s'inscrivent en droit fil des déclarations des différents membres du gouvernement israélien, dont celles du chef de la diplomatie Avidgor Lieberman, un ancien videur originaire de Moldavie, qui a clairement exprimé son opposition à la feuille de route et aux résolutions de la conférence d'Annapolis. Un membre du Likoud, proche du B. Netanyahu, a déclaré que les concessions faites par les différents premiers ministres israéliens (Ehud Barak, Ariel Sharon, Ehud Olmert) ont conduit à une impasse tout en affaiblissant Israël. "La politique de concessions menée par les trois derniers gouvernements israéliens a été interprétée comme un signe de faiblesse par les Palestiniens et ne nous a pas rapprochés de la paix. Au contraire, cela nous en a éloigné", avait affirmé Gilad Erdan, ministre de l'Environnement et membre du Likoud, le parti de M. Netanyahu. "Les trois derniers Premiers ministres (Ehud Barak, Ariel Sharon, Ehud Olmert) qui ont tenté de faire avancer l'idée d'un Etat palestinien n'ont abouti à rien", avait ajouté M. Erdan. Pendant ce temps, le chef du bureau du Hamas à Damas, Khaled Mechaal, a rencontré des députés britanniques pour s'entretenir avec eux des secours et de la reconstruction de la bande de Ghaza, ravagée par une agression de l'armée israélienne qui a duré 21 jours. Les députés britanniques ont déclaré pour leur part qu'il est impossible de parler de paix au Proche -Orient tout en continuant à ignorer le Hamas. Alors que les discussions interpalestiniennes doivent reprendre au Caire vers le 26 avril entre les deux frères ennemis (le Hamas et le Fatah), autour de la formation d'un gouvernement d'union nationale et de l'organisation des élections législatives et présidentielles, le raidissement de la position israélienne n'est pas de nature à aider à la poursuite du processus de paix. Pour l'heure, on se demande ce qu'il en sortira de l'enquête menée par les Nations unies sur l'attaque israélienne sur Ghaza. Le Hamas a assuré de sa disponibilité à collaborer avec le juge sud-africain Richard Goldstone qui a déjà été procureur du TPIY (Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie) et du TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda). Le juge Goldstone doit diriger l'instruction sur des crimes de guerre qui auraient pu être commis dans la bande de Ghaza par l'armée israélienne ou par le Mouvement de la résistance islamique.L'ambassadeur d'Israël auprès des organisations de l'ONU à Genève a expliqué mardi que l'Etat hébreu ne faisait pas confiance au Conseil des droits de l'Homme. "Il est clair pour quiconque suit ce Conseil et la façon dont il traite Israël que cette mission ne peut pas déboucher sur la justice", a estimé Aharon Leshno Yaar.