Encore une tentative de coup d'Etat en Afrique, sur fond de rivalités familiales. L'intervention rapide des forces de sécurité, qui ont déjoué le complot, a permis d'éviter le pire. Encore une tentative de coup d'Etat en Afrique, sur fond de rivalités familiales. L'intervention rapide des forces de sécurité, qui ont déjoué le complot, a permis d'éviter le pire. Imbroglio politique au Togo sur fond de rivalités entre l'actuel chef de l'Etat, Faure Gnassingbé, et ses deux demi-frères. Le premier accuse les seconds d'avoir voulu fomenter un coup d'Etat pour le renverser, en profitant de la visite qu'il devait effectuer en Chine. Aux ambitions de personnes et à leur appétit du pouvoir, viennent s'ajouter des considérations plus idéologiques. Il se raconte en effet que les deux frères, qui semblaient pourtant bien s'entendre au lendemain du décès de leur père en 2005, se sont très vite découvert des divergences au niveau de leurs conceptions respectives du pouvoir. Alors que le président Faure Gnassingbé est considéré comme un progressiste, animé par une volonté de changer le système hérité du défunt Eyadema Gnassingbé, Kpatcha Gnassingbé, lui, apparaît comme un conservateur. Il est devenu, affirme un haut responsable du parti au pouvoir, « une grosse casserole que son frère traîne partout où il va ». A tous les niveaux où le président togolais envisage des réformes, notamment dans les sociétés publiques, le président togolais retrouve, toujours, son frère cadet dans de mauvaises postures. Kpatcha Gnassingbé, rompu aux rouages du pouvoir aux côtés de son pouvoir Eyadema, a occupé le poste de ministre de la Défense et était, jusqu'à son arrestation, député à l'assemblée du peuple. Il a donc ses relais au sein de la classe politique togolaise et du milieu des affaires. Or, justement, c'est son passage à la tête de certaines institutions étatiques ou économiques qui peut permettre de réunir contre lui des pièces à convictions allant dans le sens de son implication dans des affaires de corruption. A titre d'exemple, on cite ce cas de la Sotoco, la société togolaise du coton, dont Kpatcha Gnassingbé a été le président du Conseil d'administration, et qui accuse un déficit de 30 milliards de francs CFA. Le frère du président serait aussi impliqué dans la mauvaise gestion de plusieurs autres sociétés d'Etat tombées en faillite et que le gouvernement peine à relancer depuis quelques années. Les institutions internationales (la Banque mondiales et le FMI) exigent un audit de ces entreprises et une action en justice contre les responsables du pillage de ces entreprises avant d'y injecter à nouveau des fonds. Selon un article d'Afrik.com, Kpatcha Gnassingbé, voyant venir la menace, a démissionné de tous ses postes au sein des entreprises publiques pour reprendre sa place de député à l'Assemblée nationale et jouir ainsi de l'immunité parlementaire. Il aurait même négocié des alliances avec des partis d'opposition, l'UFC notamment, afin de s'emparer de la présidence de l'Assemblée nationale. Des manœuvres qui feraient de lui la deuxième personnalité du pays et lui permettraient d'accéder à la magistrature. C'est dans le sillage de ce contexte délétère que la tentative de coup d'Etat a été révélée, par le président Faure Gnassingbé lui-même, au cours d'une allocation à la télévision nationale. Néanmoins, le président togolais Faure Gnassingbé, a évité de prononcer le nom de son frère, se contentant de dire «qu'ils projetaient de prendre le pouvoir par la force et de déstabiliser les institutions républicaines.» Son frère a été arrêté au moment où il s'apprêtait à se réfugier à l'ambassade américaine de Lomé. Il a été inculpé le jour même de «complot» et de tentative d'attentat contre la sûreté de l'Etat par le procureur de la république, Robert Bekaï. «Profondément attaché aux vertus familiales, vous pouvez imaginer combien la révélation de cette action m'a touché» a été la seule allusion faite par le chef de l'Etat togolais; avant d'ajouter : «titulaire d'un mandat dont vous m'avez investi, je savais que la défense de l'Etat, de votre Etat, est la mission sacrée qui m'a été confiée. La tentative de coup d'Etat est non seulement un crime contre la constitution et les lois de la république, mais aussi un outrage fait au peuple togolais». L'Afrique n'en finit pas de compter les coups d'Etat, réussis ou avortés. Imbroglio politique au Togo sur fond de rivalités entre l'actuel chef de l'Etat, Faure Gnassingbé, et ses deux demi-frères. Le premier accuse les seconds d'avoir voulu fomenter un coup d'Etat pour le renverser, en profitant de la visite qu'il devait effectuer en Chine. Aux ambitions de personnes et à leur appétit du pouvoir, viennent s'ajouter des considérations plus idéologiques. Il se raconte en effet que les deux frères, qui semblaient pourtant bien s'entendre au lendemain du décès de leur père en 2005, se sont très vite découvert des divergences au niveau de leurs conceptions respectives du pouvoir. Alors que le président Faure Gnassingbé est considéré comme un progressiste, animé par une volonté de changer le système hérité du défunt Eyadema Gnassingbé, Kpatcha Gnassingbé, lui, apparaît comme un conservateur. Il est devenu, affirme un haut responsable du parti au pouvoir, « une grosse casserole que son frère traîne partout où il va ». A tous les niveaux où le président togolais envisage des réformes, notamment dans les sociétés publiques, le président togolais retrouve, toujours, son frère cadet dans de mauvaises postures. Kpatcha Gnassingbé, rompu aux rouages du pouvoir aux côtés de son pouvoir Eyadema, a occupé le poste de ministre de la Défense et était, jusqu'à son arrestation, député à l'assemblée du peuple. Il a donc ses relais au sein de la classe politique togolaise et du milieu des affaires. Or, justement, c'est son passage à la tête de certaines institutions étatiques ou économiques qui peut permettre de réunir contre lui des pièces à convictions allant dans le sens de son implication dans des affaires de corruption. A titre d'exemple, on cite ce cas de la Sotoco, la société togolaise du coton, dont Kpatcha Gnassingbé a été le président du Conseil d'administration, et qui accuse un déficit de 30 milliards de francs CFA. Le frère du président serait aussi impliqué dans la mauvaise gestion de plusieurs autres sociétés d'Etat tombées en faillite et que le gouvernement peine à relancer depuis quelques années. Les institutions internationales (la Banque mondiales et le FMI) exigent un audit de ces entreprises et une action en justice contre les responsables du pillage de ces entreprises avant d'y injecter à nouveau des fonds. Selon un article d'Afrik.com, Kpatcha Gnassingbé, voyant venir la menace, a démissionné de tous ses postes au sein des entreprises publiques pour reprendre sa place de député à l'Assemblée nationale et jouir ainsi de l'immunité parlementaire. Il aurait même négocié des alliances avec des partis d'opposition, l'UFC notamment, afin de s'emparer de la présidence de l'Assemblée nationale. Des manœuvres qui feraient de lui la deuxième personnalité du pays et lui permettraient d'accéder à la magistrature. C'est dans le sillage de ce contexte délétère que la tentative de coup d'Etat a été révélée, par le président Faure Gnassingbé lui-même, au cours d'une allocation à la télévision nationale. Néanmoins, le président togolais Faure Gnassingbé, a évité de prononcer le nom de son frère, se contentant de dire «qu'ils projetaient de prendre le pouvoir par la force et de déstabiliser les institutions républicaines.» Son frère a été arrêté au moment où il s'apprêtait à se réfugier à l'ambassade américaine de Lomé. Il a été inculpé le jour même de «complot» et de tentative d'attentat contre la sûreté de l'Etat par le procureur de la république, Robert Bekaï. «Profondément attaché aux vertus familiales, vous pouvez imaginer combien la révélation de cette action m'a touché» a été la seule allusion faite par le chef de l'Etat togolais; avant d'ajouter : «titulaire d'un mandat dont vous m'avez investi, je savais que la défense de l'Etat, de votre Etat, est la mission sacrée qui m'a été confiée. La tentative de coup d'Etat est non seulement un crime contre la constitution et les lois de la république, mais aussi un outrage fait au peuple togolais». L'Afrique n'en finit pas de compter les coups d'Etat, réussis ou avortés.