En matière d'exportations algériennes hors hydrocarbures, les années se suivent et se ressemblent. Ou presque : en 2008, l'Algérie a exporté, hors hydrocarbures, pour un montant de 1,9 milliard de dollars en progression par rapport à 2007, 1,3 milliard, mais, en pourcentage du total des exportations, cela reste dérisoire dans les deux cas. Le 1er Salon algérien des exportations prévu du 31 mai au 3 juin prochain à Alger, aura sans doute à se pencher sur les causes, que l'on croit connues, de cette sorte de malédiction qui poursuit, au fil des ans, notre commerce extérieur. Les produits exportés sont, pour l'essentiel, les fruits et les légumes, surtout les dattes, ainsi que les déchets ferreux et non ferreux, les phosphates, les fertilisants et d'autres produits dérivés des hydrocarbures. Fait curieux : on ne trouve pas trace des exportations de service qui bénéficient pourtant d'avantages. Elles sont, de l'avis des spécialistes, absentes des statistiques relatives aux exportations et le cadre juridique les assimile quasiment à une exportation de marchandises, alors que les importations de services ont plus de facilités. Pour ce qui est des fruits et légumes, les résultats sont pour le moment plutôt faibles. Pour accroître leur exportation, notamment dans les produits frais et les produits de maraîchage, l'Algérie doit se mettre aux standards internationaux. Il faut être dans les délais aussi. Cela signifie qu'il faut agir sur l'ensemble de la chaîne du produit : le conditionnement, l'emballage, le froid. L'Agence algérienne de la promotion du commerce extérieur (ALGEX) a aidé à la création d'une association pour encourager les exportations de produits agricoles. Autre constatation : très peu de produits de l'industrie de transformation parmi les exportations hors hydrocarbures. On entend dire que, historiquement, les entreprises algériennes de l'industrie manufacturière ont été créées pour le marché algérien et non pas dans la perspective de l'exportation, elles ne sont pas encore préparées à placer leurs produits sur les marchés extérieurs. Autrement dit, la promotion des exportations hors hydrocarbures en Algérie nécessite des efforts de mise à niveau qui doit porter essentiellement sur les normes et standards du produit destiné à l'exportation et sur la modernisation de la gestion des entreprises. Dans ce sens, une cinquantaine de petites et moyennes entreprises (PME) avaient été choisies pour un appui à leurs activités à l'international dans le cadre du projet Optimexport lancé en 2007 et dans lequel ALGEX et la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) sont partenaires. Le renforcement des capacités exportatrices des PME algériennes s'articule autour de trois axes : le développement de l'offre d'informations commerciales, la formation aux techniques du commerce international et l'accompagnement des entreprises dans leur conquête des marchés étrangers. Par ailleurs, ALGEX veut améliorer son offre d'informations commerciales à l'international pour permettre aux PME exportatrices d'être à l'écoute des marchés extérieurs. Autre mécanisme d'aide aux exportateurs hors hydrocarbures : la CAGEX (Compagnie algérienne d'assurances et de garanties à l'exportation) qui joue un rôle important, à travers deux instruments : la visibilité sur les pays étrangers et l'utilisation de l'assurance comme garantie. Toutes les destinations comportent un risque commercial et chaque société acheteuse présente un risque de non-paiement. Du fait de la crise économique, le risque de non paiement est encore plus grand. L'attention des exportateurs est attirée particulièrement sur les risques qui existent sur les nouveaux marchés, notamment ceux du Sud. En matière d'exportations algériennes hors hydrocarbures, les années se suivent et se ressemblent. Ou presque : en 2008, l'Algérie a exporté, hors hydrocarbures, pour un montant de 1,9 milliard de dollars en progression par rapport à 2007, 1,3 milliard, mais, en pourcentage du total des exportations, cela reste dérisoire dans les deux cas. Le 1er Salon algérien des exportations prévu du 31 mai au 3 juin prochain à Alger, aura sans doute à se pencher sur les causes, que l'on croit connues, de cette sorte de malédiction qui poursuit, au fil des ans, notre commerce extérieur. Les produits exportés sont, pour l'essentiel, les fruits et les légumes, surtout les dattes, ainsi que les déchets ferreux et non ferreux, les phosphates, les fertilisants et d'autres produits dérivés des hydrocarbures. Fait curieux : on ne trouve pas trace des exportations de service qui bénéficient pourtant d'avantages. Elles sont, de l'avis des spécialistes, absentes des statistiques relatives aux exportations et le cadre juridique les assimile quasiment à une exportation de marchandises, alors que les importations de services ont plus de facilités. Pour ce qui est des fruits et légumes, les résultats sont pour le moment plutôt faibles. Pour accroître leur exportation, notamment dans les produits frais et les produits de maraîchage, l'Algérie doit se mettre aux standards internationaux. Il faut être dans les délais aussi. Cela signifie qu'il faut agir sur l'ensemble de la chaîne du produit : le conditionnement, l'emballage, le froid. L'Agence algérienne de la promotion du commerce extérieur (ALGEX) a aidé à la création d'une association pour encourager les exportations de produits agricoles. Autre constatation : très peu de produits de l'industrie de transformation parmi les exportations hors hydrocarbures. On entend dire que, historiquement, les entreprises algériennes de l'industrie manufacturière ont été créées pour le marché algérien et non pas dans la perspective de l'exportation, elles ne sont pas encore préparées à placer leurs produits sur les marchés extérieurs. Autrement dit, la promotion des exportations hors hydrocarbures en Algérie nécessite des efforts de mise à niveau qui doit porter essentiellement sur les normes et standards du produit destiné à l'exportation et sur la modernisation de la gestion des entreprises. Dans ce sens, une cinquantaine de petites et moyennes entreprises (PME) avaient été choisies pour un appui à leurs activités à l'international dans le cadre du projet Optimexport lancé en 2007 et dans lequel ALGEX et la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) sont partenaires. Le renforcement des capacités exportatrices des PME algériennes s'articule autour de trois axes : le développement de l'offre d'informations commerciales, la formation aux techniques du commerce international et l'accompagnement des entreprises dans leur conquête des marchés étrangers. Par ailleurs, ALGEX veut améliorer son offre d'informations commerciales à l'international pour permettre aux PME exportatrices d'être à l'écoute des marchés extérieurs. Autre mécanisme d'aide aux exportateurs hors hydrocarbures : la CAGEX (Compagnie algérienne d'assurances et de garanties à l'exportation) qui joue un rôle important, à travers deux instruments : la visibilité sur les pays étrangers et l'utilisation de l'assurance comme garantie. Toutes les destinations comportent un risque commercial et chaque société acheteuse présente un risque de non-paiement. Du fait de la crise économique, le risque de non paiement est encore plus grand. L'attention des exportateurs est attirée particulièrement sur les risques qui existent sur les nouveaux marchés, notamment ceux du Sud.