Le tribunal d'El Hadjar a condamné, la semaine dernière, le syndicat de Gesi-Bat, filiale de Géni-Sider, consécutivement à une grève de la faim, entamée par quatre syndicalistes au niveau de la direction générale à Sidi Amar. Ces poursuites judiciaires ont été lancées à la suite d'une plainte en référé, déposée par la direction à la suite d'une occupation des espaces, qualifiée d «'illégale», par l'administration de cette entreprise. Les quatre grévistes, qui n'ont pas été suivis dans leur action par le reste des syndicalistes, avaient pour revendication une augmentation salariale. «Nous avons été surpris par un tel comportement qui ne répond aucunement aux démarches que préconisent la réglementation en vigueur en matière de conflits sociaux», nous a fait savoir le directeur général de Gesi-Bat, une entreprise qui emploie actuellement plus de 1.700 travailleurs, avec des dizaines de recrutements en perspective. «Nous n'avons pas été consultés et nous n'étions même pas au courant de ce mouvement que nous condamnons à notre tour», nous a déclaré un chef de chantier, soutenu par un groupe de travailleurs. Ces derniers estiment qu'il n'est pas opportun de mettre en péril leurs emplois à un moment où il est difficile, pour de nombreux pères de famille, de subvenir à leurs besoins quotidiens. Pour le président du conseil d'administration, la situation de l'entreprise est loin d'être critique : «Nous disposons d'un plan de charge assez important et notre objectif est, pour le moment, une harmonisation des salaires. Il y a quelques inégalités que nous sommes décidés à aplanir afin que chacun soit payé en fonction des charges à assumer», nous dira notre interlocuteur. «Pour ce qui est de la grève de la faim des 4 syndicalistes sur les 11, la justice s'est prononcée pour l'évacuation des lieux et une amende de 1.000 dinars», a-t-il ajouté en précisant que l'entreprise n'a souffert d'aucune perturbation et que ses activités sont menées normalement. Finalement, de guerre lasse et lâchés par leurs pairs, les 4 syndicalistes ont décidé d'arrêter leur grève de la faim et d'évacuer les couloirs du siège de la direction jeudi dernier. Le tribunal d'El Hadjar a condamné, la semaine dernière, le syndicat de Gesi-Bat, filiale de Géni-Sider, consécutivement à une grève de la faim, entamée par quatre syndicalistes au niveau de la direction générale à Sidi Amar. Ces poursuites judiciaires ont été lancées à la suite d'une plainte en référé, déposée par la direction à la suite d'une occupation des espaces, qualifiée d «'illégale», par l'administration de cette entreprise. Les quatre grévistes, qui n'ont pas été suivis dans leur action par le reste des syndicalistes, avaient pour revendication une augmentation salariale. «Nous avons été surpris par un tel comportement qui ne répond aucunement aux démarches que préconisent la réglementation en vigueur en matière de conflits sociaux», nous a fait savoir le directeur général de Gesi-Bat, une entreprise qui emploie actuellement plus de 1.700 travailleurs, avec des dizaines de recrutements en perspective. «Nous n'avons pas été consultés et nous n'étions même pas au courant de ce mouvement que nous condamnons à notre tour», nous a déclaré un chef de chantier, soutenu par un groupe de travailleurs. Ces derniers estiment qu'il n'est pas opportun de mettre en péril leurs emplois à un moment où il est difficile, pour de nombreux pères de famille, de subvenir à leurs besoins quotidiens. Pour le président du conseil d'administration, la situation de l'entreprise est loin d'être critique : «Nous disposons d'un plan de charge assez important et notre objectif est, pour le moment, une harmonisation des salaires. Il y a quelques inégalités que nous sommes décidés à aplanir afin que chacun soit payé en fonction des charges à assumer», nous dira notre interlocuteur. «Pour ce qui est de la grève de la faim des 4 syndicalistes sur les 11, la justice s'est prononcée pour l'évacuation des lieux et une amende de 1.000 dinars», a-t-il ajouté en précisant que l'entreprise n'a souffert d'aucune perturbation et que ses activités sont menées normalement. Finalement, de guerre lasse et lâchés par leurs pairs, les 4 syndicalistes ont décidé d'arrêter leur grève de la faim et d'évacuer les couloirs du siège de la direction jeudi dernier.