«La situation est devenue carrément exécrable. C'est la clochardisation à outrance du cadre de vie de la cité. Nous nous insurgeons contre cet état de fait». c'est en ces termes amers que les habitants de la coopérative El Raafa à Oued Forcha ont tenu à saisir le wali de Annaba pour protester contre la pourriture rampante de l'environnement d'une agglomération abandonnée par les autorités locales. La cité, dénoncent-ils, est devenue un véritable cloaque dépourvue de commodités les plus élémentaires comme les trottoirs ou les rues aménagées pour permettre aux personnes d'évoluer et de se déplacer sans obstacles «On patine à longueur d'année dans la gadoue» affirme le président de la coopérative Oukil Nourredine. Notre seul espoir reste le wali, puisque nous avons pratiquement saisi tous les décideurs locaux y compris le président de l'APC, mais en vain. En hiver, les enfants, dit-il, vivent le martyr pour aller à l'école, ils sont obligés de mettre des bottes en plastique où utilisent de grosses pierres pour traverser d'un quartier à un autre. Parfois, l'eau monte jusqu'au niveau des cages d'escalier, créant des frayeurs terribles et des difficultés monstres pour les résidents des 700 logements de Oued Forcha les obligeant dans certains cas à se cloîtrer intra-muros en attendant le retrait de la "flotte". «Les enfants ne vont pas à l'école certains jours, quand l'accès à la seule école primaire de la cité est rendu impossible à cause des trous béants, remplis d'eau». En un mot, c'est le calvaire qui perdure depuis des années raconte un habitant ulcéré par le mépris et l'inertie des services publics. «La situation est devenue carrément exécrable. C'est la clochardisation à outrance du cadre de vie de la cité. Nous nous insurgeons contre cet état de fait». c'est en ces termes amers que les habitants de la coopérative El Raafa à Oued Forcha ont tenu à saisir le wali de Annaba pour protester contre la pourriture rampante de l'environnement d'une agglomération abandonnée par les autorités locales. La cité, dénoncent-ils, est devenue un véritable cloaque dépourvue de commodités les plus élémentaires comme les trottoirs ou les rues aménagées pour permettre aux personnes d'évoluer et de se déplacer sans obstacles «On patine à longueur d'année dans la gadoue» affirme le président de la coopérative Oukil Nourredine. Notre seul espoir reste le wali, puisque nous avons pratiquement saisi tous les décideurs locaux y compris le président de l'APC, mais en vain. En hiver, les enfants, dit-il, vivent le martyr pour aller à l'école, ils sont obligés de mettre des bottes en plastique où utilisent de grosses pierres pour traverser d'un quartier à un autre. Parfois, l'eau monte jusqu'au niveau des cages d'escalier, créant des frayeurs terribles et des difficultés monstres pour les résidents des 700 logements de Oued Forcha les obligeant dans certains cas à se cloîtrer intra-muros en attendant le retrait de la "flotte". «Les enfants ne vont pas à l'école certains jours, quand l'accès à la seule école primaire de la cité est rendu impossible à cause des trous béants, remplis d'eau». En un mot, c'est le calvaire qui perdure depuis des années raconte un habitant ulcéré par le mépris et l'inertie des services publics.