De 1,6 milliard de litres de lait de vache en 2008, la production nationale projette d'atteindre les 3,2 milliards de litres, sachant que la moyenne annuelle établie lors des cinq dernières années se situe autour de 1,9 milliard de litres. De 1,6 milliard de litres de lait de vache en 2008, la production nationale projette d'atteindre les 3,2 milliards de litres, sachant que la moyenne annuelle établie lors des cinq dernières années se situe autour de 1,9 milliard de litres. Les pouvoirs publics, par l'intermédiaire du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, ont dévoilé, hier, à travers un communiqué de presse transmis à notre rédaction, leur stratégie de développement de la filière «production laitière», arrêtée dans le cadre global de la politique nationale du renouveau de l'Economie agricole et du Renouveau rural. Cette stratégie découlant des dernières assises nationales sur l'agriculture tenues à Biskra en février dernier vise à doubler la production nationale de lait à l'horizon 2014. De 1,6 milliard de litres de lait de vache en 2008, la production nationale projette d'atteindre les 3,2 milliards de litres, sachant que la moyenne annuelle établie lors des cinq dernières années se situe autour de 1,9 milliard de litres. Un objectif ambitieux qui nécessitera un taux d'accroissement annuel moyen de 7,7%. Le département de l'agriculture dit ainsi s'atteler à la «réorganisation » et la «promotion» des différentes filières agricoles dont celle de la production laitière, en misant sur leur «professionnalisation». Pour la filière lait, l'exécutif a identifié des axes prioritaires à commencer par l'accroissement des effectifs de vaches laitières de 296.000 têtes, dont 123.000 BLM (bovin laitier moderne). Aujourd'hui, le cheptel de vaches laitières s'élève à 893.000 têtes, dont 243.000 BLM. Un développement qui devrait être accompagné d'un programme de transfert d'embrayons et d'insémination artificielle, souligne le communiqué du département de Rachid Benaïssa. Il s'agit aussi d'étendre les superficies réservées aux fourrages de plus de 900.000 hectares, dont 180.000 hectares en irrigué contre 450.000 hectares disponibles actuellement, doublé d'une mise à niveau des étables. Mais, le talon d'achille de cette filière, reste incontestablement la faiblesse des rendements des circuits de collecte. A peine 200 millions de litres, soit environ 12% de la production du lait, ont été collectés en 2008. Pour y remédier, les pouvoirs publics entendent stimuler un «développement conséquent des réseaux de collecte et l'organisation de la filière.» Ceci passera nécessairement par «la mise en place d'un fichier national des éleveurs et des collecteurs». Une base de données incontournable pour assurer la traçabilité de la production, l'évaluation de la qualité des laits produits mais aussi de la destination des subventions publiques. Désormais, à compter de juillet prochain, ce sera à l'ONIL de veiller à la gestion rigoureuse de la subvention accordée par l'Etat à la filière lait. Elle se substituera ainsi à la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), engagé, pour sa part, dans un autre processus de réforme. Une prime de 12 DA / litre est accordée à l'éleveur (contre 7 DA en 2008), 5 DA / litre pour le collecteur ainsi qu'une prime d'intégration de 4 DA / litre accordée au transformateur. Quelque 20.000 opérateurs (producteurs, collecteurs et transformateurs) sont concernés par cette aide et l'ONIL table sur 4. 000 adhérents d'ici la fin de l'année en cours. Dans un accord signé, en février dernier, avec le ministère en charge du secteur, l'Office interprofessionnel du lait (ONIL) s'est, par ailleurs, engagé à porter la collecte de lait à 400 millions de litres en 2009. La réorganisation de la filière prend, en fait, son point de départ par la remise en fonction de cet office suivi quelques mois plus tard par la mise en place du dispositif d'accompagnement à l'intensification et au développement de la production laitière nationale. Un dispositif qui a pour objectif de diminuer la facture alimentaire en s'appuyant sur une relance de la production nationale. Le ministère, qui rappelle les différentes aides à la production, la collecte et l'intégration ainsi que les conventions signés avec les laiteries, fait de l'office interprofessionnel du lait le centre de gravité de la nouvelle stratégie. L'ONIL est soutenu dans sa mission par un Comité national interprofessionnelle du lait (CNIL) créé en février dernier avec pour objectif de «mettre en synergie l'ensemble des acteurs intervenant dans la filière lait : éleveurs, collecteurs, producteurs et transformateurs. » Les pouvoirs publics, par l'intermédiaire du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, ont dévoilé, hier, à travers un communiqué de presse transmis à notre rédaction, leur stratégie de développement de la filière «production laitière», arrêtée dans le cadre global de la politique nationale du renouveau de l'Economie agricole et du Renouveau rural. Cette stratégie découlant des dernières assises nationales sur l'agriculture tenues à Biskra en février dernier vise à doubler la production nationale de lait à l'horizon 2014. De 1,6 milliard de litres de lait de vache en 2008, la production nationale projette d'atteindre les 3,2 milliards de litres, sachant que la moyenne annuelle établie lors des cinq dernières années se situe autour de 1,9 milliard de litres. Un objectif ambitieux qui nécessitera un taux d'accroissement annuel moyen de 7,7%. Le département de l'agriculture dit ainsi s'atteler à la «réorganisation » et la «promotion» des différentes filières agricoles dont celle de la production laitière, en misant sur leur «professionnalisation». Pour la filière lait, l'exécutif a identifié des axes prioritaires à commencer par l'accroissement des effectifs de vaches laitières de 296.000 têtes, dont 123.000 BLM (bovin laitier moderne). Aujourd'hui, le cheptel de vaches laitières s'élève à 893.000 têtes, dont 243.000 BLM. Un développement qui devrait être accompagné d'un programme de transfert d'embrayons et d'insémination artificielle, souligne le communiqué du département de Rachid Benaïssa. Il s'agit aussi d'étendre les superficies réservées aux fourrages de plus de 900.000 hectares, dont 180.000 hectares en irrigué contre 450.000 hectares disponibles actuellement, doublé d'une mise à niveau des étables. Mais, le talon d'achille de cette filière, reste incontestablement la faiblesse des rendements des circuits de collecte. A peine 200 millions de litres, soit environ 12% de la production du lait, ont été collectés en 2008. Pour y remédier, les pouvoirs publics entendent stimuler un «développement conséquent des réseaux de collecte et l'organisation de la filière.» Ceci passera nécessairement par «la mise en place d'un fichier national des éleveurs et des collecteurs». Une base de données incontournable pour assurer la traçabilité de la production, l'évaluation de la qualité des laits produits mais aussi de la destination des subventions publiques. Désormais, à compter de juillet prochain, ce sera à l'ONIL de veiller à la gestion rigoureuse de la subvention accordée par l'Etat à la filière lait. Elle se substituera ainsi à la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), engagé, pour sa part, dans un autre processus de réforme. Une prime de 12 DA / litre est accordée à l'éleveur (contre 7 DA en 2008), 5 DA / litre pour le collecteur ainsi qu'une prime d'intégration de 4 DA / litre accordée au transformateur. Quelque 20.000 opérateurs (producteurs, collecteurs et transformateurs) sont concernés par cette aide et l'ONIL table sur 4. 000 adhérents d'ici la fin de l'année en cours. Dans un accord signé, en février dernier, avec le ministère en charge du secteur, l'Office interprofessionnel du lait (ONIL) s'est, par ailleurs, engagé à porter la collecte de lait à 400 millions de litres en 2009. La réorganisation de la filière prend, en fait, son point de départ par la remise en fonction de cet office suivi quelques mois plus tard par la mise en place du dispositif d'accompagnement à l'intensification et au développement de la production laitière nationale. Un dispositif qui a pour objectif de diminuer la facture alimentaire en s'appuyant sur une relance de la production nationale. Le ministère, qui rappelle les différentes aides à la production, la collecte et l'intégration ainsi que les conventions signés avec les laiteries, fait de l'office interprofessionnel du lait le centre de gravité de la nouvelle stratégie. L'ONIL est soutenu dans sa mission par un Comité national interprofessionnelle du lait (CNIL) créé en février dernier avec pour objectif de «mettre en synergie l'ensemble des acteurs intervenant dans la filière lait : éleveurs, collecteurs, producteurs et transformateurs. »