Annoncée préalablement pour la semaine qui vient de s‘achever, la réunion au sommet des trois membres de l‘Alliance présidentielle a été finalement reportée à la semaine prochaine en raison, argue-t-on, de «l‘agenda chargé» des trois premiers responsables des ces formations politiques. En effet, dans une déclaration, hier au Midi Libre, M. Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif chargé de la communication et de l‘information au Front de libération nationale (FLN) a expliqué que la date de cette rencontre n‘a pas été encore arrêtée, mais elle «pourras probablement intervenir durant le début la semaine prochaine». «C‘est une rencontre qui concerne aussi d‘autres partis que le FLN et par conséquent nous devons arrêter la date en concertation avec nos alliés», avance le cadre de ce parti qui assure actuellement la présidence du boc politique. Ce «sommet» devant regrouper Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND et Aboudjerra Soltani président du MSP, devrait être consacré à l‘évaluation des activités de cette alliance accomplies durant la campagne électorale pour la présidentielle du 9 avril écoulé. En d‘autres termes, chacun des trois partis devra présenter le bilan de son travail durant ladite période où, faut-il le rappeler, ils ont mené campagne pour le candidat Abdelaziz Bouteflika, plébiscité depuis par le peuple pour un troisième mandat à la tête de l‘Etat. Loin des déclarations officielles, la non tenue de cette réunion d‘évaluation vient mettre encore une fois à nu le malaise sévissant au sein de cette entité pour laquelle il sera, sans doute, difficile de résister aux querelles intestines qui rongent certains de ses membres. Après le FLN qui n‘a pas encore réussi à «réparer» définitivement les résidus de scission de 2003, voilà que le MSP vit actuellement une crise sans précédent dans la vie de cette formation politique. Les adversaires de Boudjerra Soltani, menés par Menasra, lui reprochent d‘avoir, entre autres, dévié de la ligne tracée par feu Mahfoud Nahnah pour accaparer, seul, le pouvoir de décisions sans passer par le Madjlis Echoura, tel que prévu par les règles régissant le parti. Une crise qui va en s‘aggravant, surtout après la démission de 28 sur les 51 députés que compte le mouvement. Ces dissidents ont d‘ailleurs décidé de créer le Mouvement pour la prédication et le changement. Toutes les tentatives de conciliation menées jusqu‘à présent pour «récupérer» la stabilité du parti sont avérées vaines. Malgré tout cela, M Boudjerre se refuse encore d‘utiliser le terme «crise» et préfère parler de «diversités de points de vue» même s‘il a lui-même choisi de quitter le gouvernement pour se «consacrer à la gestion du MSP». Des trois partis de l‘alliance, seul le RND échappe, jusqu‘à présent, à ce vent de désaccord qui sévit dans les rangs de ses alliés. Une situation de laquelle il ne manquera sans doute pas de profiter pour renforcer davantage son ancrage. Annoncée préalablement pour la semaine qui vient de s‘achever, la réunion au sommet des trois membres de l‘Alliance présidentielle a été finalement reportée à la semaine prochaine en raison, argue-t-on, de «l‘agenda chargé» des trois premiers responsables des ces formations politiques. En effet, dans une déclaration, hier au Midi Libre, M. Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif chargé de la communication et de l‘information au Front de libération nationale (FLN) a expliqué que la date de cette rencontre n‘a pas été encore arrêtée, mais elle «pourras probablement intervenir durant le début la semaine prochaine». «C‘est une rencontre qui concerne aussi d‘autres partis que le FLN et par conséquent nous devons arrêter la date en concertation avec nos alliés», avance le cadre de ce parti qui assure actuellement la présidence du boc politique. Ce «sommet» devant regrouper Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND et Aboudjerra Soltani président du MSP, devrait être consacré à l‘évaluation des activités de cette alliance accomplies durant la campagne électorale pour la présidentielle du 9 avril écoulé. En d‘autres termes, chacun des trois partis devra présenter le bilan de son travail durant ladite période où, faut-il le rappeler, ils ont mené campagne pour le candidat Abdelaziz Bouteflika, plébiscité depuis par le peuple pour un troisième mandat à la tête de l‘Etat. Loin des déclarations officielles, la non tenue de cette réunion d‘évaluation vient mettre encore une fois à nu le malaise sévissant au sein de cette entité pour laquelle il sera, sans doute, difficile de résister aux querelles intestines qui rongent certains de ses membres. Après le FLN qui n‘a pas encore réussi à «réparer» définitivement les résidus de scission de 2003, voilà que le MSP vit actuellement une crise sans précédent dans la vie de cette formation politique. Les adversaires de Boudjerra Soltani, menés par Menasra, lui reprochent d‘avoir, entre autres, dévié de la ligne tracée par feu Mahfoud Nahnah pour accaparer, seul, le pouvoir de décisions sans passer par le Madjlis Echoura, tel que prévu par les règles régissant le parti. Une crise qui va en s‘aggravant, surtout après la démission de 28 sur les 51 députés que compte le mouvement. Ces dissidents ont d‘ailleurs décidé de créer le Mouvement pour la prédication et le changement. Toutes les tentatives de conciliation menées jusqu‘à présent pour «récupérer» la stabilité du parti sont avérées vaines. Malgré tout cela, M Boudjerre se refuse encore d‘utiliser le terme «crise» et préfère parler de «diversités de points de vue» même s‘il a lui-même choisi de quitter le gouvernement pour se «consacrer à la gestion du MSP». Des trois partis de l‘alliance, seul le RND échappe, jusqu‘à présent, à ce vent de désaccord qui sévit dans les rangs de ses alliés. Une situation de laquelle il ne manquera sans doute pas de profiter pour renforcer davantage son ancrage.