Dans une lettre adressée au ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, dont le Midi Libre détient une copie, les étudiants de la faculté de médecine appellent M.Harraoubia à «intervenir pour mettre fin au calvaire que vivent les étudiants depuis plus de deux mois». «Nous vous invitons, M. le ministre à user de votre sagesse et de votre autorité pour mettre un terme à nos souffrances». C'est en ces termes que les étudiants interpellent le ministre, à qui ils demandent de «prendre des décisions, le plus vite possible, pour mettre fin à une situation qui perdure et pénalise les étudiants qui ont peur, que cet état de fait ne conduise à une année blanche». «Les conflits inhérents font planer sur nous le spectre de l'année blanche», peut-on lire dans la même lettre, dont une copie sera adressée aux syndicats des hospitalo-universitaires, au doyen et aux comités pédagogiques. Par ailleurs, pour exprimer leur colère quant à cette situation de blocage, les étudiants en question ont organisé, dans la matinée d'hier, un sit-in devant l'entrée principale de la faculté de pharmacie et de chirurgie dentaire (ex Laperine). Des étudiants représentant toutes les spécialités de médecine, pharmacie, et chirurgie dentaire de tous les niveaux de la 1er à la 6ème année, étaient présent. «SOS étudiants en détresse», «Blouses blanches contre année blanche», sont autant de slogans scandés inlassablement par les futurs médecins. Approchés par Midi Libre, bon nombre d'entre eux, ont fait part de leur «ras le bol», et surtout de «leur refus catégorique d'aller vers une année blanche». Il semble d'ailleurs que les étudiants ne soutiennent plus leurs aînés, comme c'était le cas au début de la protesta. C'est du moins ce qui ressort de la déclaration du porte-parole des étudiants, qui, aux nom de ses camarades, «invite l'ensemble des professeurs et maître assistants grévistes, à trouver un autre mode de protestation et mettre fin au boycot des examens». «Nous ne voulons pas que notre avenir soit pris en otage», décrient-t-ils. Contacté par Midi Libre, le Pr Djidjeli, secrétaire général du Syndicat National des Professeurs et Docents en sciences Médicales (SNPDSM), principal initiateur du mouvement, confie que «la forme de protestation ne changera pas, et le boycot des examens continuera jusqu'à la satisfaction totale de nos revendications» a-t-il déclaré. Il confirme également le maintien de la grève de trois jours prévue à partir de demain dans les hôpitaux et qui avait été décidé lors de l'assemblée générale du 27 avril écoulé. S. Z. Dans une lettre adressée au ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, dont le Midi Libre détient une copie, les étudiants de la faculté de médecine appellent M.Harraoubia à «intervenir pour mettre fin au calvaire que vivent les étudiants depuis plus de deux mois». «Nous vous invitons, M. le ministre à user de votre sagesse et de votre autorité pour mettre un terme à nos souffrances». C'est en ces termes que les étudiants interpellent le ministre, à qui ils demandent de «prendre des décisions, le plus vite possible, pour mettre fin à une situation qui perdure et pénalise les étudiants qui ont peur, que cet état de fait ne conduise à une année blanche». «Les conflits inhérents font planer sur nous le spectre de l'année blanche», peut-on lire dans la même lettre, dont une copie sera adressée aux syndicats des hospitalo-universitaires, au doyen et aux comités pédagogiques. Par ailleurs, pour exprimer leur colère quant à cette situation de blocage, les étudiants en question ont organisé, dans la matinée d'hier, un sit-in devant l'entrée principale de la faculté de pharmacie et de chirurgie dentaire (ex Laperine). Des étudiants représentant toutes les spécialités de médecine, pharmacie, et chirurgie dentaire de tous les niveaux de la 1er à la 6ème année, étaient présent. «SOS étudiants en détresse», «Blouses blanches contre année blanche», sont autant de slogans scandés inlassablement par les futurs médecins. Approchés par Midi Libre, bon nombre d'entre eux, ont fait part de leur «ras le bol», et surtout de «leur refus catégorique d'aller vers une année blanche». Il semble d'ailleurs que les étudiants ne soutiennent plus leurs aînés, comme c'était le cas au début de la protesta. C'est du moins ce qui ressort de la déclaration du porte-parole des étudiants, qui, aux nom de ses camarades, «invite l'ensemble des professeurs et maître assistants grévistes, à trouver un autre mode de protestation et mettre fin au boycot des examens». «Nous ne voulons pas que notre avenir soit pris en otage», décrient-t-ils. Contacté par Midi Libre, le Pr Djidjeli, secrétaire général du Syndicat National des Professeurs et Docents en sciences Médicales (SNPDSM), principal initiateur du mouvement, confie que «la forme de protestation ne changera pas, et le boycot des examens continuera jusqu'à la satisfaction totale de nos revendications» a-t-il déclaré. Il confirme également le maintien de la grève de trois jours prévue à partir de demain dans les hôpitaux et qui avait été décidé lors de l'assemblée générale du 27 avril écoulé. S. Z.