Hier matin, plusieurs centaines de jeunes de la ville de Bougaâ ont investi la rue pour manifester leur colère. Venus notamment des quartiers populaires de Benaârar, Taslit, Les Abattoirs et Bouchegouf, les manifestants ont dressé des barricades de fortune fermant ainsi les principales artères de la ville. Devant une présence timide des services de sécurité, les jeunes manifestants se sont regroupés devant le siège de la brigade de gendarmerie. Sans heurts, les manifestants ont affiché leur exaspération et ont exigé des autorités locales la réfection de la route de Benaârar qui mène vers Taslit, un quartier populaire transformé par la force des choses en véritable ghetto. Aussi, les jeunes manifestants ont saisi cette occasion pour exiger des autorités des postes de travail. Aux environs de quatorze heures, les principales artères de la ville étaient toujours fermées à la circulation au moment où une tension extrême planait sur la ville. Faut-il mentionner, au passage, que Bougaâ, qui est nominée pour accéder au rang de wilaya lors du prochain découpage administratif, souffre de nombreux problèmes liés notamment à l'absence d'assiettes foncières pour les investissements. La localité de Oum Lalou, située dans la daïra de Bougaâ, a connu à la fin de la semaine écoulée une action de protestation. Les riverains ont exigé des autorités la fermeture d'un poulailler érigé en plein centre du village. Samedi dernier, la localité de Draâ Kebila, dans la daïra de Hammam Guergour a également été le théâtre d'un mouvement de protesta. En effet, des centaines de jeunes ont investi la rue pour exiger des autorités l'achèvement de la route communale numéro 110 reliant cette localité au chef-lieu de wilaya. Hier matin, plusieurs centaines de jeunes de la ville de Bougaâ ont investi la rue pour manifester leur colère. Venus notamment des quartiers populaires de Benaârar, Taslit, Les Abattoirs et Bouchegouf, les manifestants ont dressé des barricades de fortune fermant ainsi les principales artères de la ville. Devant une présence timide des services de sécurité, les jeunes manifestants se sont regroupés devant le siège de la brigade de gendarmerie. Sans heurts, les manifestants ont affiché leur exaspération et ont exigé des autorités locales la réfection de la route de Benaârar qui mène vers Taslit, un quartier populaire transformé par la force des choses en véritable ghetto. Aussi, les jeunes manifestants ont saisi cette occasion pour exiger des autorités des postes de travail. Aux environs de quatorze heures, les principales artères de la ville étaient toujours fermées à la circulation au moment où une tension extrême planait sur la ville. Faut-il mentionner, au passage, que Bougaâ, qui est nominée pour accéder au rang de wilaya lors du prochain découpage administratif, souffre de nombreux problèmes liés notamment à l'absence d'assiettes foncières pour les investissements. La localité de Oum Lalou, située dans la daïra de Bougaâ, a connu à la fin de la semaine écoulée une action de protestation. Les riverains ont exigé des autorités la fermeture d'un poulailler érigé en plein centre du village. Samedi dernier, la localité de Draâ Kebila, dans la daïra de Hammam Guergour a également été le théâtre d'un mouvement de protesta. En effet, des centaines de jeunes ont investi la rue pour exiger des autorités l'achèvement de la route communale numéro 110 reliant cette localité au chef-lieu de wilaya.