«Le personnel rencontré au niveau des différentes structures hospitalières assurent, uniquement, le service minimum. Les consultations et rendez-vous sont tous reportés pour après le 13 mai» «Le personnel rencontré au niveau des différentes structures hospitalières assurent, uniquement, le service minimum. Les consultations et rendez-vous sont tous reportés pour après le 13 mai» Répondant à l'appel lancé par les deux syndicats autonomes des hospitalo-universitaires, et ce dans le cadre des grèves cycliques de trois jours, les médecins ont pratiquement paralysé les CHU, où seules les urgences, assurées par les médecins de garde, ont fonctionnées normalement hier. C'est ce que nous avons pu constater sur place dans différents CHU, à l'image du Centre hospitalo-universitaire Mustapha-Bacha, où l'ensemble des services n'assuraient pas les consultations, à l'exception bien sûr des cas graves. Approché par Midi Libre, le personnel rencontré au niveau des différentes structures hospitalières, nous apprendra que les grévistes assurent uniquement le service minimum. À la maternité, «seul le service des nouveaux-nés assure une permanence. Les consultations et rendez-vous sont tous reportés pour après le 13 mai», nous confiera un médecin. Idem pour les services de chirurgie dentaire de pédiatrie où nous avons pu constater la même situation et entendu les mêmes déclarations. Au service de la radio centrale, l'on nous indiquera que «le mouvement de grève est suivi à 100% et que seules les radiologies pour les cas graves sont réalisées». Pour rappel, le mouvement de grève a été initié par le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le Syndicat national des maîtres assistants (SNMASM), suite à un appel à la grève, lancé en date du 27 avril du mois écoulé lors d'une assemblée générale, qui a abouti sur la résolution de la reprise des grèves cycliques de trois jours pour le 11 12 et le 13 du mois en cours. Pendant notre virée au sein du CHU Mustapha-Bacha les deux syndicats (SNPDSM et SNMASM) tenaient une réunion au bureau du SNMASM situé dans ce même hôpital. Un conclave rassemblant tous les représentants des deux syndicats dans toutes les facultés de médecine sur le territoire national, où l'ordre du jour était de débattre de la suite du mouvement de protestation. A ce propos, joint par téléphone, le Pr Djidjeli, secrétaire général du Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales, nous confirmera le maintien de la grève. «Nous avons décidé, conjointement, de maintenir la grève dans les hôpitaux, et de continuer à boycotter la tenue des examens, jusqu'à la satisfaction totale de nos revendications», a affirmé notre interlocuteur. Dans le même sillage concernant le taux de suivi de l'appel à la grève sur l'ensemble du territoire national, le Pr Djidjeli avoue n'en avoir aucune idée. «En toute sincérité j'ai été occupé durant toute la journée par la réunion. Pour cette raison je suis dans l'incapacité de donner le moindre chiffre», nous a-t-il déclaré. «Les chiffres seront communiqués lors de la prochaine assemblée générale, qui se tiendra mercredi prochain à 10h 30 au Centre Pierre-et-Marie-Curie», conclut notre interlocuteur. Répondant à l'appel lancé par les deux syndicats autonomes des hospitalo-universitaires, et ce dans le cadre des grèves cycliques de trois jours, les médecins ont pratiquement paralysé les CHU, où seules les urgences, assurées par les médecins de garde, ont fonctionnées normalement hier. C'est ce que nous avons pu constater sur place dans différents CHU, à l'image du Centre hospitalo-universitaire Mustapha-Bacha, où l'ensemble des services n'assuraient pas les consultations, à l'exception bien sûr des cas graves. Approché par Midi Libre, le personnel rencontré au niveau des différentes structures hospitalières, nous apprendra que les grévistes assurent uniquement le service minimum. À la maternité, «seul le service des nouveaux-nés assure une permanence. Les consultations et rendez-vous sont tous reportés pour après le 13 mai», nous confiera un médecin. Idem pour les services de chirurgie dentaire de pédiatrie où nous avons pu constater la même situation et entendu les mêmes déclarations. Au service de la radio centrale, l'on nous indiquera que «le mouvement de grève est suivi à 100% et que seules les radiologies pour les cas graves sont réalisées». Pour rappel, le mouvement de grève a été initié par le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le Syndicat national des maîtres assistants (SNMASM), suite à un appel à la grève, lancé en date du 27 avril du mois écoulé lors d'une assemblée générale, qui a abouti sur la résolution de la reprise des grèves cycliques de trois jours pour le 11 12 et le 13 du mois en cours. Pendant notre virée au sein du CHU Mustapha-Bacha les deux syndicats (SNPDSM et SNMASM) tenaient une réunion au bureau du SNMASM situé dans ce même hôpital. Un conclave rassemblant tous les représentants des deux syndicats dans toutes les facultés de médecine sur le territoire national, où l'ordre du jour était de débattre de la suite du mouvement de protestation. A ce propos, joint par téléphone, le Pr Djidjeli, secrétaire général du Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales, nous confirmera le maintien de la grève. «Nous avons décidé, conjointement, de maintenir la grève dans les hôpitaux, et de continuer à boycotter la tenue des examens, jusqu'à la satisfaction totale de nos revendications», a affirmé notre interlocuteur. Dans le même sillage concernant le taux de suivi de l'appel à la grève sur l'ensemble du territoire national, le Pr Djidjeli avoue n'en avoir aucune idée. «En toute sincérité j'ai été occupé durant toute la journée par la réunion. Pour cette raison je suis dans l'incapacité de donner le moindre chiffre», nous a-t-il déclaré. «Les chiffres seront communiqués lors de la prochaine assemblée générale, qui se tiendra mercredi prochain à 10h 30 au Centre Pierre-et-Marie-Curie», conclut notre interlocuteur.