Une conférence-débat sur l'aviculture, a été organisée, jeudi, à Alger, en marge du 9è Salon international de la production et santé animales (SIPSA) en présence d'une pléiade de professionnels du secteur. Intervenant à cette occasion, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, a invité les spécialistes activant dans l'aviculture à «s'organiser afin de préserver cette filière, classée comme stratégique par l'Etat». Rappelant justement les objectifs tracés par l'Etat, à travers le dégagement de tous les moyens nécessaire aussi bien pour le développement de cette activité que pour celui des compétences de chacun, le ministre a insisté sur le fait que «la problématique de l'aviculture en Algérie est un problème d'organisation et non pas de technicité ou d'argent». Il a appelé, dans ce cadre à la réhabilitation du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (CNIFAV). «Ce conseil doit absolument être redynamisé et c'est à vous qu'incombe cette mission», affirme-t-il en invitant les acteurs à travailler dans ce sens. M. Benaïssa a indiqué qu'il est nécessaire que les acteurs se concertent pour trouver un compromis sur tous les aspects de la filière, en assurant que l'Etat «est prêt à les accompagner financièrement et techniquement». L'étude des possibilités de substitution de l'aliment importé par des produits fabriqués localement, était parmi les premières recommandations auxquelles ont abouti les débats. Les professionnels ont soulevé également lors de cette conférence, le problème de la hausse de la TVA sur l'aliment produit localement ainsi que sur les produits avicoles en général. Ils ont ainsi réclamé la suppréssion de cette taxe, arrêtée à 17%, et qui ne profite, à leur sens, qu'aux importateurs des matières premières exonérées de TVA. Un autre problème qui pénalise la filière a également été évoqué. Il s'agit du marché informel qui accapare 80% du marché national et qui s'est propagé particulièrement à cause de la hausse des taxes. Une conférence-débat sur l'aviculture, a été organisée, jeudi, à Alger, en marge du 9è Salon international de la production et santé animales (SIPSA) en présence d'une pléiade de professionnels du secteur. Intervenant à cette occasion, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, a invité les spécialistes activant dans l'aviculture à «s'organiser afin de préserver cette filière, classée comme stratégique par l'Etat». Rappelant justement les objectifs tracés par l'Etat, à travers le dégagement de tous les moyens nécessaire aussi bien pour le développement de cette activité que pour celui des compétences de chacun, le ministre a insisté sur le fait que «la problématique de l'aviculture en Algérie est un problème d'organisation et non pas de technicité ou d'argent». Il a appelé, dans ce cadre à la réhabilitation du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (CNIFAV). «Ce conseil doit absolument être redynamisé et c'est à vous qu'incombe cette mission», affirme-t-il en invitant les acteurs à travailler dans ce sens. M. Benaïssa a indiqué qu'il est nécessaire que les acteurs se concertent pour trouver un compromis sur tous les aspects de la filière, en assurant que l'Etat «est prêt à les accompagner financièrement et techniquement». L'étude des possibilités de substitution de l'aliment importé par des produits fabriqués localement, était parmi les premières recommandations auxquelles ont abouti les débats. Les professionnels ont soulevé également lors de cette conférence, le problème de la hausse de la TVA sur l'aliment produit localement ainsi que sur les produits avicoles en général. Ils ont ainsi réclamé la suppréssion de cette taxe, arrêtée à 17%, et qui ne profite, à leur sens, qu'aux importateurs des matières premières exonérées de TVA. Un autre problème qui pénalise la filière a également été évoqué. Il s'agit du marché informel qui accapare 80% du marché national et qui s'est propagé particulièrement à cause de la hausse des taxes.