Ces législatives opposent les représentants de la majorité parlementaire menée par la plus grande formation sunnite du pays, le Courant du futur de Saad Hariri, et ceux de la minorité menée par le parti Hezbollah (chiite). Les électeurs libanais ont rendez-vous dimanche avec les urnes pour choisir leurs représentants au Parlement lors d'un scrutin législatif considéré comme «crucial» et «déterminant» pour l'avenir politique du pays. Ces législatives opposent les représentants de la majorité parlementaire menée par la plus grande formation sunnite du pays, le Courant du futur de Saad Hariri, et ceux de la minorité menée par le parti Hezbollah (chiite). Quelque 3,2 millions d'électeurs libanais sont appelés à se rendre dans 5.200 bureaux de vote pour choisir 128 députés parmi 587 candidats, répartis à parité entre chrétiens et musulmans pour un mandat de quatre ans. Chaque communauté religieuse se voit attribuer un nombre de sièges dans 26 circonscriptions en fonction de son poids démographique. Les députés sont élus à la majorité simple. Vendredi, dernier jour de la campagne électorale, a vu l'organisation de plusieurs meetings, chacun des deux camps tentant de convaincre les derniers indécis, les appelant à voter en masse. Des milliers d'expatriés doivent faire le déplacement au Liban, la loi électorale ne prévoyant pas le vote à l'étranger. Jeudi, quelque 11.000 fonctionnaires chargés des opérations de vote aux élections législatives avaient accompli leur devoir électoral par anticipation. Les élections se déroulent pour la première fois en une seule journée en présence de quelque 2.200 observateurs nationaux et 250 étrangers, notamment ceux de la Ligue arabe, de l'Union européenne (UE), et du «centre Jimmy-Carter» de l'ancien Président américain. L'UE a prélevé quelque 4,7 millions d'euros sur l'Instrument européen pour la démocratie et les droits de l'homme (IEDDH) pour financer sa mission de surveillance au Liban. Selon les derniers sondages, le scrutin devrait être très serré, avec seulement deux ou trois sièges de plus pour le vainqueur. Pour assurer le bon déroulement du scrutin, le gouvernement libanais a élaboré un dispositif sécuritaire portant notamment sur le déploiement de quelque 50.000 soldats et policiers. Environ 30.000 d'entre eux seront déployés dans les 5.200 bureaux de vote, tandis que 20.000 autres prendront position sur le reste du territoire pour parer à tout incident. Le ministre de l'Intérieur, Ziad Baroud, a tenu à préciser que le paysage électoral de cette année au Liban «sera totalement différent des précédentes échéances» au niveau de l'organisation du scrutin, car «des mesures de lutte contre les fraudes électorales ont été prises conformément aux normes internationales». «Les urnes transparentes seront utilisées pour la première fois, ainsi que l'encre (indélébile) pour éviter qu'une personne vote deux fois», a expliqué M. Baroud. L'annonce des résultats définitifs est attendue pour lundi. En septembre dernier, le Parlement libanais avait, rappelle-t-on, adopté une nouvelle loi électorale comme dernier point à appliquer de l'accord interlibanais de Doha du 21 mai 2008, qui a permis de mettre un terme à une grave crise politique qui a duré 18 mois dans le pays. La nouvelle loi, un amendement de celle adoptée en 1960, prévoit plusieurs réformes, notamment un nouveau découpage électoral et la tenue des élections en une seule journée plutôt que sur plusieurs jours. Pays de 4,1 millions d'habitants (recensement 2007), le Liban est une République parlementaire. En 1990, les pouvoirs du chef de l'Etat sont réduits au profit du gouvernement, chrétiens et musulmans obtenaient une représentation égalitaire au Parlement. Ces législatives opposent les représentants de la majorité parlementaire menée par la plus grande formation sunnite du pays, le Courant du futur de Saad Hariri, et ceux de la minorité menée par le parti Hezbollah (chiite). Les électeurs libanais ont rendez-vous dimanche avec les urnes pour choisir leurs représentants au Parlement lors d'un scrutin législatif considéré comme «crucial» et «déterminant» pour l'avenir politique du pays. Ces législatives opposent les représentants de la majorité parlementaire menée par la plus grande formation sunnite du pays, le Courant du futur de Saad Hariri, et ceux de la minorité menée par le parti Hezbollah (chiite). Quelque 3,2 millions d'électeurs libanais sont appelés à se rendre dans 5.200 bureaux de vote pour choisir 128 députés parmi 587 candidats, répartis à parité entre chrétiens et musulmans pour un mandat de quatre ans. Chaque communauté religieuse se voit attribuer un nombre de sièges dans 26 circonscriptions en fonction de son poids démographique. Les députés sont élus à la majorité simple. Vendredi, dernier jour de la campagne électorale, a vu l'organisation de plusieurs meetings, chacun des deux camps tentant de convaincre les derniers indécis, les appelant à voter en masse. Des milliers d'expatriés doivent faire le déplacement au Liban, la loi électorale ne prévoyant pas le vote à l'étranger. Jeudi, quelque 11.000 fonctionnaires chargés des opérations de vote aux élections législatives avaient accompli leur devoir électoral par anticipation. Les élections se déroulent pour la première fois en une seule journée en présence de quelque 2.200 observateurs nationaux et 250 étrangers, notamment ceux de la Ligue arabe, de l'Union européenne (UE), et du «centre Jimmy-Carter» de l'ancien Président américain. L'UE a prélevé quelque 4,7 millions d'euros sur l'Instrument européen pour la démocratie et les droits de l'homme (IEDDH) pour financer sa mission de surveillance au Liban. Selon les derniers sondages, le scrutin devrait être très serré, avec seulement deux ou trois sièges de plus pour le vainqueur. Pour assurer le bon déroulement du scrutin, le gouvernement libanais a élaboré un dispositif sécuritaire portant notamment sur le déploiement de quelque 50.000 soldats et policiers. Environ 30.000 d'entre eux seront déployés dans les 5.200 bureaux de vote, tandis que 20.000 autres prendront position sur le reste du territoire pour parer à tout incident. Le ministre de l'Intérieur, Ziad Baroud, a tenu à préciser que le paysage électoral de cette année au Liban «sera totalement différent des précédentes échéances» au niveau de l'organisation du scrutin, car «des mesures de lutte contre les fraudes électorales ont été prises conformément aux normes internationales». «Les urnes transparentes seront utilisées pour la première fois, ainsi que l'encre (indélébile) pour éviter qu'une personne vote deux fois», a expliqué M. Baroud. L'annonce des résultats définitifs est attendue pour lundi. En septembre dernier, le Parlement libanais avait, rappelle-t-on, adopté une nouvelle loi électorale comme dernier point à appliquer de l'accord interlibanais de Doha du 21 mai 2008, qui a permis de mettre un terme à une grave crise politique qui a duré 18 mois dans le pays. La nouvelle loi, un amendement de celle adoptée en 1960, prévoit plusieurs réformes, notamment un nouveau découpage électoral et la tenue des élections en une seule journée plutôt que sur plusieurs jours. Pays de 4,1 millions d'habitants (recensement 2007), le Liban est une République parlementaire. En 1990, les pouvoirs du chef de l'Etat sont réduits au profit du gouvernement, chrétiens et musulmans obtenaient une représentation égalitaire au Parlement.