La cour pénale d'Alger a tranché, hier, dans l'affaire des 12 patients ayant perdu la vue au service d'ophtalmologie de Béni Messous, après avoir reçu une injection. Le professeur N. M., chef de service, a été innocenté alors que son assistante M. F., a été condamnée, a un an de prison ferme. Pour le dédommagement des victimes la cour pénale a transféré l'affaire à la cour civile. Cette affaire remonte à juillet 2007 où des malades soignés au service d'ophtalmologie à l'hôpital de Beni Messous pour des affections de la rétine, ont perdu la vue suite à l'injection intra-vitréenne d'un médicament. Des patients ont témoigné qu'ils se sont présentés le 7 juillet au service d'ophtalmologie à Beni Messous pour renouveler leur rendez-vous, le médecin traitant leur demandera de patienter dans la salle d'attente pour se voir administrer un nouveau médicament. Les patients pensaient qu'il s'agissait de la "Visudyne", un médicament qui était à l'époque en rupture de stock. A tour de rôle, les patients sont appelés dans le bloc par le même médecin. L'injection reçue leur a été finalement fatale à tous, et ils n'avaient même pas été avisés des risques qu'ils prenaient en subissant cette injection. Au lendemain de ce traitement, les patients ne voyaient plus rien. Ils ont été hospitalisés du 9 juillet au 4 novembre, ils ont appris à ce moment qu'ils souffraient d'infection aggravée et qui a évolué vers l'atrophie du globe. L'affaire a déjà été traité par la cour primaire de Bir Mourad Rais, où le jugement était : l'innocence au professeur et six mois de prison avec sursis pour son assistante, en plus du payement de tous les frais judiciaires. La cour de Bir Mourad Rais avait également engagé l'hôpital de Béni Messous à payer un dédommagement de trois millions de dinars pour chacune des victimes. Après recours, l'affaire est passé devant la cour pénale d'Alger, pour être traitée finalement, hier. Le procureur général avait requis deux ans de prison ferme contre les deux accusés : le professeur et son assistante poursuivis pour négligence et erreur médicale ayant mené à un handicap définitif. Pour rappel, les victimes ont revendiqué la somme de trois milliards de centimes chacun, cela pour la cherté des frais de soins à l'étranger, notamment en Suisse, où le traitement, qu'ils nécessitent, coûte plus de 3.100 euros chaque trois mois. La cour pénale d'Alger a tranché, hier, dans l'affaire des 12 patients ayant perdu la vue au service d'ophtalmologie de Béni Messous, après avoir reçu une injection. Le professeur N. M., chef de service, a été innocenté alors que son assistante M. F., a été condamnée, a un an de prison ferme. Pour le dédommagement des victimes la cour pénale a transféré l'affaire à la cour civile. Cette affaire remonte à juillet 2007 où des malades soignés au service d'ophtalmologie à l'hôpital de Beni Messous pour des affections de la rétine, ont perdu la vue suite à l'injection intra-vitréenne d'un médicament. Des patients ont témoigné qu'ils se sont présentés le 7 juillet au service d'ophtalmologie à Beni Messous pour renouveler leur rendez-vous, le médecin traitant leur demandera de patienter dans la salle d'attente pour se voir administrer un nouveau médicament. Les patients pensaient qu'il s'agissait de la "Visudyne", un médicament qui était à l'époque en rupture de stock. A tour de rôle, les patients sont appelés dans le bloc par le même médecin. L'injection reçue leur a été finalement fatale à tous, et ils n'avaient même pas été avisés des risques qu'ils prenaient en subissant cette injection. Au lendemain de ce traitement, les patients ne voyaient plus rien. Ils ont été hospitalisés du 9 juillet au 4 novembre, ils ont appris à ce moment qu'ils souffraient d'infection aggravée et qui a évolué vers l'atrophie du globe. L'affaire a déjà été traité par la cour primaire de Bir Mourad Rais, où le jugement était : l'innocence au professeur et six mois de prison avec sursis pour son assistante, en plus du payement de tous les frais judiciaires. La cour de Bir Mourad Rais avait également engagé l'hôpital de Béni Messous à payer un dédommagement de trois millions de dinars pour chacune des victimes. Après recours, l'affaire est passé devant la cour pénale d'Alger, pour être traitée finalement, hier. Le procureur général avait requis deux ans de prison ferme contre les deux accusés : le professeur et son assistante poursuivis pour négligence et erreur médicale ayant mené à un handicap définitif. Pour rappel, les victimes ont revendiqué la somme de trois milliards de centimes chacun, cela pour la cherté des frais de soins à l'étranger, notamment en Suisse, où le traitement, qu'ils nécessitent, coûte plus de 3.100 euros chaque trois mois.