Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait aggraver vendredi les sanctions en vigueur contre la Corée du Nord en réponse à son essai nucléaire du 25 mai, faisant craindre à Washington une réaction "irresponsable" et un nouvel essai nucléaire de Pyongyang. Le Conseil de sécurité a prévu de se réunir à 11H00 (15H00 GMT) à New York. L'issue positive du vote ne fait aucun doute. La Maison Blanche a d'ores et déjà mis en garde sur la réaction du régime communiste nord-coréen, disant s'attendre "à ce que la Corée du Nord agisse de façon irresponsable et dangereuse". Selon le ministère sud-coréen de la Défense, Pyongyang pourrait procéder à un troisième essai nucléaire en réponse à la résolution onusienne. La CIA a également découvert, toujours d'après Fox News, que Pyongyang avait l'intention de retraiter ses barres de combustible nucléaire pour du plutonium de qualité militaire, de relancer son programme d'enrichissement d'uranium et de procéder au tir d'un autre missile balistique intercontinental Taepodong-2. Les tensions entre les deux sont aiguës que le régime nord-coréen a mené son deuxième essai nucléaire le 25 mai, condamné par l'ONU. La Corée du Nord a également annoncé n'être plus liée par l'armistice de 1953 ayant mis fin à la guerre de Corée. La nouvelle résolution qui doit être votée ce vendredi prévoit notamment la mise en place d'un système renforcé d'inspection des cargaisons aériennes, maritimes et terrestres à destination ou en provenance de Corée du Nord, y compris en haute mer, un élargissement de l'embargo sur les armes et un alourdissement des sanctions financières à l'encontre de Pyongyang. Il vise ainsi, selon l'ambassadrice des Etats-Unis Susan Rice, à empêcher les activités nucléaires et balistiques du régime et à assécher les revenus qu'il tire de ses ventes d'armes et de technologie. Le projet prévoit aussi d'allonger la liste des entités nord-coréennes frappées d'un gel de leurs avoirs financiers à l'étranger et d'y inclure des individus. Pyongyang est déjà sous le coup de sanctions du Conseil de sécurité prévues par la résolution 1718, adoptée en octobre 2006 après son premier essai nucléaire. Le nouveau projet a été rédigé par les Etats-Unis et négocié âprement pendant quinze jours avec les quatre autres membres permanents du Conseil dotés du droit de veto (Chine, France, Grande-Bretagne, Russie), le Japon et la Corée du Sud. Il a été présenté mercredi aux autres membres du Conseil. Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait aggraver vendredi les sanctions en vigueur contre la Corée du Nord en réponse à son essai nucléaire du 25 mai, faisant craindre à Washington une réaction "irresponsable" et un nouvel essai nucléaire de Pyongyang. Le Conseil de sécurité a prévu de se réunir à 11H00 (15H00 GMT) à New York. L'issue positive du vote ne fait aucun doute. La Maison Blanche a d'ores et déjà mis en garde sur la réaction du régime communiste nord-coréen, disant s'attendre "à ce que la Corée du Nord agisse de façon irresponsable et dangereuse". Selon le ministère sud-coréen de la Défense, Pyongyang pourrait procéder à un troisième essai nucléaire en réponse à la résolution onusienne. La CIA a également découvert, toujours d'après Fox News, que Pyongyang avait l'intention de retraiter ses barres de combustible nucléaire pour du plutonium de qualité militaire, de relancer son programme d'enrichissement d'uranium et de procéder au tir d'un autre missile balistique intercontinental Taepodong-2. Les tensions entre les deux sont aiguës que le régime nord-coréen a mené son deuxième essai nucléaire le 25 mai, condamné par l'ONU. La Corée du Nord a également annoncé n'être plus liée par l'armistice de 1953 ayant mis fin à la guerre de Corée. La nouvelle résolution qui doit être votée ce vendredi prévoit notamment la mise en place d'un système renforcé d'inspection des cargaisons aériennes, maritimes et terrestres à destination ou en provenance de Corée du Nord, y compris en haute mer, un élargissement de l'embargo sur les armes et un alourdissement des sanctions financières à l'encontre de Pyongyang. Il vise ainsi, selon l'ambassadrice des Etats-Unis Susan Rice, à empêcher les activités nucléaires et balistiques du régime et à assécher les revenus qu'il tire de ses ventes d'armes et de technologie. Le projet prévoit aussi d'allonger la liste des entités nord-coréennes frappées d'un gel de leurs avoirs financiers à l'étranger et d'y inclure des individus. Pyongyang est déjà sous le coup de sanctions du Conseil de sécurité prévues par la résolution 1718, adoptée en octobre 2006 après son premier essai nucléaire. Le nouveau projet a été rédigé par les Etats-Unis et négocié âprement pendant quinze jours avec les quatre autres membres permanents du Conseil dotés du droit de veto (Chine, France, Grande-Bretagne, Russie), le Japon et la Corée du Sud. Il a été présenté mercredi aux autres membres du Conseil.