A quelques semaines de la clôture de la session de printemps de l'Assemblée populaire nationale, les députés n'ont d'yeux que pour le renouvellement des instances de la Chambre basse. Une opération qui a lieu, conformément au règlement intérieur de l'APN, chaque année en cette période et qui, traditionnellement, donne lieu à des batailles serrées au sein des partis représentés à l'Assemblée. Car, outre le prestige que confère le poste de vice-président de l'Assemblée ou celui de président d'une commission, cette position génère aussi des dividendes financiers et d'autres avantages, à l'exemple de la voiture de service, du logement ou du téléphone. En effet, un vice-président d'APN touche une indemnité mensuelle de l'ordre de 40.000 DA. Et c'est cette même somme que gagne aussi un président d'une commission alors que le chef de groupe parlementaire se verra lui gratifier d'une indemnité de 30.000 DA par mois. Pour régler cette question du renouvellement des structures, le président de l'Assemblée, Abdelaziz Ziari, et les membres de son bureau, ont rencontré hier les chefs de groupes parlementaires. Cette réunion se tient chaque année en cette période et ce, conformément à l'article 13 du règlement intérieur de l'APN. Lors de cette réunion, selon ce que stipule cet article, la majorité décide de la nouvelle configuration des structures. En d'autres termes, la majorité dispose du droit de changer à sa guise la donne actuelle. Par exemple, les trois partis de l'Alliance présidentielle, qui disposent de la majorité absolue, peuvent soustraire au RCD ou au PT les deux postes de vice-présidents ou même les deux commissions permanentes qu'ils président. "Ceci n'était pas du tout à l'ordre du jour" nous a indiqué, hier, le président du groupe parlementaire du FLN, Layachi Daadoua. Au FLN justement, la bataille promet d'être très âpre entre les différents candidats comme cela a toujours été le cas. Le vieux parti, qui a le plus grand nombre de sièges à la Chambre basse dispose, par conséquent, de la majorité des structures. Ainsi, sur les 9 postes de vice-présidents, le parti de Abdelaziz Belkhadem en dispose de trois alors que lui revient aussi de droit la présidence de 4 commissions permanentes sur les 12 existantes. Si l'on excepte le poste de chef de groupe parlementaire qui obéit au critère de la désignation et dont tout porte à croire qu'il sera de nouveau confié à Layachi Daadoua qui jouit de la confiance du secrétaire général de l'instance exécutive, pour les autres postes, au nombre de 14, c'est le vote qui va départager les candidats. Beaucoup de noms battus l'an dernier veulent briguer les suffrages. L'on parle ainsi de Abdelhamid Si Affif qui veut retrouver la présidence de la commission des affaires étrangères, de Mohamed Aloui qui ambitionne, lui, de retrouver son poste de vice-président de l'Assemblée. D'autres noms aussi circulent avec insistance comme c'est le cas de Messaoud Chihoub qui occupe actuellement un poste de vice-président et qui compte se porter de nouveau candidat. La liste des candidatures, ouverte officiellement ce mercredi et qui sera clôturée le 29 du mois en cours alors que le vote aura lieu le 1er juillet, risque fort bien d'être longue. Le RND, qui dispose de deux postes de vice- président de la présidence de deux commissions et d'autres postes de rapporteurs de commissions, n'est pas dans la même situation que le FLN même si au sein du parti de Ahmed Ouyahia les ambitions ne manquent pas. A en croire Miloud Chorfi, le chef du groupe parlementaire, qui sera certainement reconduit par le secrétaire général du parti, l'opération sera clôturée avant le 30 juin. Pour le moment, rien n'a filtré sur les potentielles candidatures, mais il se murmure que Sedik Chiheb et Benhalima Boutouigua, actuellement vice-présidents de l'APN, ne comptent pas céder leurs sièges et brigueront de nouveau les voix de leurs pairs du RND. Des trois partis de l'Alliance, seul le MSP, les statuts du mouvement obligent, ne soumettra pas cette opération au suffrage à ses députés puisque c'est la commission des cinq, composée du président du mouvement, des deux vice-présidents, du président du conseil consultatif et du vice-président, qui aura à charge de désigner le chef du groupe parlementaire, celui qui représentera le mouvement au poste de vice-président de l'assemblée ainsi que les présidents des deux commissions parlementaires qui reviennent au parti. Au RCD et au PT, tout porte à croire que les choses se passeront en douce, sans A quelques semaines de la clôture de la session de printemps de l'Assemblée populaire nationale, les députés n'ont d'yeux que pour le renouvellement des instances de la Chambre basse. Une opération qui a lieu, conformément au règlement intérieur de l'APN, chaque année en cette période et qui, traditionnellement, donne lieu à des batailles serrées au sein des partis représentés à l'Assemblée. Car, outre le prestige que confère le poste de vice-président de l'Assemblée ou celui de président d'une commission, cette position génère aussi des dividendes financiers et d'autres avantages, à l'exemple de la voiture de service, du logement ou du téléphone. En effet, un vice-président d'APN touche une indemnité mensuelle de l'ordre de 40.000 DA. Et c'est cette même somme que gagne aussi un président d'une commission alors que le chef de groupe parlementaire se verra lui gratifier d'une indemnité de 30.000 DA par mois. Pour régler cette question du renouvellement des structures, le président de l'Assemblée, Abdelaziz Ziari, et les membres de son bureau, ont rencontré hier les chefs de groupes parlementaires. Cette réunion se tient chaque année en cette période et ce, conformément à l'article 13 du règlement intérieur de l'APN. Lors de cette réunion, selon ce que stipule cet article, la majorité décide de la nouvelle configuration des structures. En d'autres termes, la majorité dispose du droit de changer à sa guise la donne actuelle. Par exemple, les trois partis de l'Alliance présidentielle, qui disposent de la majorité absolue, peuvent soustraire au RCD ou au PT les deux postes de vice-présidents ou même les deux commissions permanentes qu'ils président. "Ceci n'était pas du tout à l'ordre du jour" nous a indiqué, hier, le président du groupe parlementaire du FLN, Layachi Daadoua. Au FLN justement, la bataille promet d'être très âpre entre les différents candidats comme cela a toujours été le cas. Le vieux parti, qui a le plus grand nombre de sièges à la Chambre basse dispose, par conséquent, de la majorité des structures. Ainsi, sur les 9 postes de vice-présidents, le parti de Abdelaziz Belkhadem en dispose de trois alors que lui revient aussi de droit la présidence de 4 commissions permanentes sur les 12 existantes. Si l'on excepte le poste de chef de groupe parlementaire qui obéit au critère de la désignation et dont tout porte à croire qu'il sera de nouveau confié à Layachi Daadoua qui jouit de la confiance du secrétaire général de l'instance exécutive, pour les autres postes, au nombre de 14, c'est le vote qui va départager les candidats. Beaucoup de noms battus l'an dernier veulent briguer les suffrages. L'on parle ainsi de Abdelhamid Si Affif qui veut retrouver la présidence de la commission des affaires étrangères, de Mohamed Aloui qui ambitionne, lui, de retrouver son poste de vice-président de l'Assemblée. D'autres noms aussi circulent avec insistance comme c'est le cas de Messaoud Chihoub qui occupe actuellement un poste de vice-président et qui compte se porter de nouveau candidat. La liste des candidatures, ouverte officiellement ce mercredi et qui sera clôturée le 29 du mois en cours alors que le vote aura lieu le 1er juillet, risque fort bien d'être longue. Le RND, qui dispose de deux postes de vice- président de la présidence de deux commissions et d'autres postes de rapporteurs de commissions, n'est pas dans la même situation que le FLN même si au sein du parti de Ahmed Ouyahia les ambitions ne manquent pas. A en croire Miloud Chorfi, le chef du groupe parlementaire, qui sera certainement reconduit par le secrétaire général du parti, l'opération sera clôturée avant le 30 juin. Pour le moment, rien n'a filtré sur les potentielles candidatures, mais il se murmure que Sedik Chiheb et Benhalima Boutouigua, actuellement vice-présidents de l'APN, ne comptent pas céder leurs sièges et brigueront de nouveau les voix de leurs pairs du RND. Des trois partis de l'Alliance, seul le MSP, les statuts du mouvement obligent, ne soumettra pas cette opération au suffrage à ses députés puisque c'est la commission des cinq, composée du président du mouvement, des deux vice-présidents, du président du conseil consultatif et du vice-président, qui aura à charge de désigner le chef du groupe parlementaire, celui qui représentera le mouvement au poste de vice-président de l'assemblée ainsi que les présidents des deux commissions parlementaires qui reviennent au parti. Au RCD et au PT, tout porte à croire que les choses se passeront en douce, sans