L'Algérie ne rate aucune édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco). Elle est présente depuis son lancement avec au moins une production cinématographique, lors de cet événement bisannuel. L'Algérie ne rate aucune édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco). Elle est présente depuis son lancement avec au moins une production cinématographique, lors de cet événement bisannuel. Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) qui se déroule une fois tous les deux ans dans la capitale burkinabé, Ouagadougou, est devenu au fil des ans, une institution, miroir du cinéma du continent. Créé en 1969 et institué en 1972, le Fespaco est doté d'un grand prix dénommé "Etalon de Yennega", décerné aux réalisateurs et producteurs de films ainsi qu'aux comédiens d'Afrique et de la diaspora africaine. Différents prix récompensent les films en compétition dans cette manifestation qui a acquis ses lettres de noblesse grâce à la persévérance de cinéastes africains reconnus mondialement, à l'image du cinéaste sénégalais, Sembene Ousmane, décédé en juin 2007 et qui n'avait jamais manqué une seule édition du Festival. L'Algérie ne rate aucune édition de festival et est présente depuis son lancement avec au moins une production cinématographique, sans compter les cinéastes et comédiens, ainsi que des journalistes présents pour les besoins de la couverture médiatique de cet événement continental. Au cours de la 21e édition du festival qui s'est déroulé en du 28 février au 7 mars de cette année, l'Algérie était présente avec un nombre record de productions cinématographiques, soit onze films tous genres confondus, et pu glaner quatre distinctions. Ainsi, sur les cinq films alignés dans la compétition dans les diverses catégories, trois ont figuré au palmarès officiel des Yennega et un quatrième a été nominé, permettant au cinéma national de récolter une "moisson exceptionnelle", selon l'expression de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi. Il s'agit de l'"Etalon de bronze de Yennega" dans la section des longs métrages obtenu par le film "Mascarades" de Lyès Salem, du "Poulain d'or de Yennenga" dans la section des courts métrages pour le film "Sektou"(Ils se sont tus), de Khaled Benaïssa, "Poulain d'argent de Yennega" dans la même section pour le film "C'est dimanche" de Samir Gasmi ainsi que le prix "Signis" décerné au film " La maison jaune" de Amor Hakkar. Edition, soit 20 longs métrages et 20 courts métrages de fiction, 30 documentaires, 29 films en TV-vidéo, 13 séries télévisées et 17 films de la diaspora africaine. Le nombre de productions de cette édition est toutefois bien inférieur à celui de la précédente qui comportait 207 films, toutes catégories confondues, mais cela n'enlève rien au mérite des cinéastes africains qui n'ont jamais cessé de produire une filmographie étoffée et de bonne qualité. C'est dire que le festival, toutes éditions confondues, "a largement atteint ses objectifs en favorisant la diffusion d'œuvre africaines, en offrant un espace pour les échanges entre professionnels du cinéma et de l'audiovisuel et en contribuant à l'essor du cinéma africain, en tant que moyen d'éducation et d'affirmation de l'identité africaine", selon Mme Khalida Toumi. Du reste, c'est grâce à la promotion des films africains par ce rendez-vous bisannuel, que des productions cinématographiques du continent participent chaque année au célébrissime festival de Cannes, qui réunit le gotha du cinéma mondial, au même titre que dans d'autres festivals internationaux tout aussi célèbres. Chaque édition du Fespaco est dédiée à un thème particulier, et celui de cette année a été placé sous le signe "Cinéma africain, tourisme et patrimoine culturel". R. C. Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) qui se déroule une fois tous les deux ans dans la capitale burkinabé, Ouagadougou, est devenu au fil des ans, une institution, miroir du cinéma du continent. Créé en 1969 et institué en 1972, le Fespaco est doté d'un grand prix dénommé "Etalon de Yennega", décerné aux réalisateurs et producteurs de films ainsi qu'aux comédiens d'Afrique et de la diaspora africaine. Différents prix récompensent les films en compétition dans cette manifestation qui a acquis ses lettres de noblesse grâce à la persévérance de cinéastes africains reconnus mondialement, à l'image du cinéaste sénégalais, Sembene Ousmane, décédé en juin 2007 et qui n'avait jamais manqué une seule édition du Festival. L'Algérie ne rate aucune édition de festival et est présente depuis son lancement avec au moins une production cinématographique, sans compter les cinéastes et comédiens, ainsi que des journalistes présents pour les besoins de la couverture médiatique de cet événement continental. Au cours de la 21e édition du festival qui s'est déroulé en du 28 février au 7 mars de cette année, l'Algérie était présente avec un nombre record de productions cinématographiques, soit onze films tous genres confondus, et pu glaner quatre distinctions. Ainsi, sur les cinq films alignés dans la compétition dans les diverses catégories, trois ont figuré au palmarès officiel des Yennega et un quatrième a été nominé, permettant au cinéma national de récolter une "moisson exceptionnelle", selon l'expression de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi. Il s'agit de l'"Etalon de bronze de Yennega" dans la section des longs métrages obtenu par le film "Mascarades" de Lyès Salem, du "Poulain d'or de Yennenga" dans la section des courts métrages pour le film "Sektou"(Ils se sont tus), de Khaled Benaïssa, "Poulain d'argent de Yennega" dans la même section pour le film "C'est dimanche" de Samir Gasmi ainsi que le prix "Signis" décerné au film " La maison jaune" de Amor Hakkar. Edition, soit 20 longs métrages et 20 courts métrages de fiction, 30 documentaires, 29 films en TV-vidéo, 13 séries télévisées et 17 films de la diaspora africaine. Le nombre de productions de cette édition est toutefois bien inférieur à celui de la précédente qui comportait 207 films, toutes catégories confondues, mais cela n'enlève rien au mérite des cinéastes africains qui n'ont jamais cessé de produire une filmographie étoffée et de bonne qualité. C'est dire que le festival, toutes éditions confondues, "a largement atteint ses objectifs en favorisant la diffusion d'œuvre africaines, en offrant un espace pour les échanges entre professionnels du cinéma et de l'audiovisuel et en contribuant à l'essor du cinéma africain, en tant que moyen d'éducation et d'affirmation de l'identité africaine", selon Mme Khalida Toumi. Du reste, c'est grâce à la promotion des films africains par ce rendez-vous bisannuel, que des productions cinématographiques du continent participent chaque année au célébrissime festival de Cannes, qui réunit le gotha du cinéma mondial, au même titre que dans d'autres festivals internationaux tout aussi célèbres. Chaque édition du Fespaco est dédiée à un thème particulier, et celui de cette année a été placé sous le signe "Cinéma africain, tourisme et patrimoine culturel". R. C.