M.Bouterfa a été plus que clair en déclarant que la solution idéale, selon lui, serait "l'augmentation des tarifs est la solution qui assurerait une durabilité. Les subventions par contre ne traitent qu'un exercice et le problème se posera donc de nouveau". M.Bouterfa a été plus que clair en déclarant que la solution idéale, selon lui, serait "l'augmentation des tarifs est la solution qui assurerait une durabilité. Les subventions par contre ne traitent qu'un exercice et le problème se posera donc de nouveau". Deux mille neuf, une année charnière pour Sonelgaz qui fête ses 40 années d'existence et clôture son plan de restructuration. Un double événement qui a lieu au moment où la situation financière de l'entreprise commence à devenir préoccupante. Le bilan de l'année 2008 le prouve à plus d'un titre. Son Président-directeur général l'a réaffirmé ce jeudi dans l'émission Evénements à la une de la Chaîne III, M.Bouterfa a été plus que clair en déclarant que la solution idéale, selon lui, serait "l'augmentation des tarifs est la solution qui assurerait une durabilité. Si vous augmentez vos tarifs, c'est comme un investissement que vous gérez de manière permanente", a-t-il déclaré avant de poursuivre, "les subventions par contre ne traitent qu'un exercice et le problème se posera donc de nouveau". 400 milliards de dettes Aujourd'hui, les dettes de l'entreprise sont évaluées à 400 milliards DA, le P-dg de Sonelgaz préconise, en dehors de la solution de l'augmentation des tarifs, d'autres solutions, "la meilleure formule pour l'Etat serait qu'une partie de l'endettement soit transformée en titres participatifs de l'Etat avec des périodes beaucoup plus longues, une autre partie en l'augmentation du capital et enfin la troisième en l'augmentation des tarifs", en d'autres termes, Sonelgaz reste ouverte à toutes les propositions. "L'Etat apportera la meilleure solution, il décidera entre l'augmentation ou la restructuration financière", affirmera l'orateur. Refusant de s'exprimer sur le taux d'augmentation qu'il souhaiterait et qui ne pénaliserait pas le citoyen, le P-dg a tenu à préciser que "le pouvoir d'achat des Algériens est du ressort des pouvoirs publics qui ont gelé l'augmentation des tarifs depuis 2006. Uniquement, pour l'année 2008, 20 milliards DA de subventions implicites sont partis dans les foyers algériens, et ce n'est pas à Sonelgaz d'apprécier cette situation". Il indiquera par ailleurs, que les filiales peuvent faire des propositions dans ce sens. 220 milliards DA d'investissements prévus en 2009 La somme de 220 milliards DA sera investie cette année par Sonelgaz, à travers différents types d'investissement, distribution, réseaux de transport et moyens de production. il faut peut-être préciser que ces investissements sont aujourd'hui cadrés à travers des emprunts, "70 milliards DA auprès des banques, 30 milliards à travers l'emprunt obligataire, une partie vient des clients qui participent en payant les raccordements à hauteur de 65% et 30 à 40 milliards proviennent de l'autofinancement", donc et pour reprendre les propos du P-dg le problème ne se pose pas pour 2009, mais dans le futur "si nous voulons continuer à monter en puissance, il faut le faire sans que les emprunts soient l'outil privilégié du développement. Il faut bien prendre de l'argent quelque part, pour une entreprise comme la nôtre, la seule source reste les recettes. Et dans le cas de Sonelgaz les recettes sont pour l'heure des emprunts obligataires et bancaires en plus de l'argent mis par l'Etat pour ses programmes publics", expliquera M. Bouterfa pour lequel la préoccupation actuelle est "d'assurer la gestion de tous les jours et améliorer les réseaux de distribution inexistants en certains endroits faute de foncier". Même si l'Etat sait à quel moment il doit intervenir, le rôle de Sonelgaz est de montrer la vérité selon son P-dg qui a indiqué que "dans 3 ou 4 ans, les recettes arriveront, peut-être, tout juste à compenser l'exploitation et là, nous serons dans une situation de découvert qui ne sera pas bonne pour nous". Près de 50 milliards DA de créances Les créances de Sonelgaz s'élèvent aujourd'hui à près de 50 milliards DA. Plus de la moitié de ses créances sont générées par des exercices précédents "il y a des créances vieilles d'une dizaine ou d'une vingtaine d'années détenues sur des clients ayant disparu", dira M. Bouterfa. Un assainissement ou un effacement de ces créances sont-ils possibles ? Oui, répondra M. Bouterfa lequel a indiqué "nous allons passer par une opération d'assainissement. Les créances inférieures à certains montants seront effacées, le conseil d'administration de l'entreprise peut prendre cette décision". A cela s'ajoute les créances fictives liées aux résiliations, plus de 100 mille enregistrées cette année. Pour ce qui est des créances détenues auprès des entreprises, Solelgaz a recours à la justice notamment pour ce qui est du privé, "nous sommes sévères avec les entreprises, il y a de mauvais payeurs à l'exemple des APC et autres, qui ne payent pas à temps. Pour certains, leurs derniers paiements datent de 2004 et donc depuis les créances se reconstituent", a indiqué M. Bouterfa La sous-traitance, un mauvais choix Ayant eu recours à la sous-traitance pour certaines activités, notamment pour la vérification des paiements, coupures et autres, Sonelgaz a perdu, selon son P-dg toute relation avec ses clients "c'est le plus grand dommage que nous avons subi, la sous-traitance ne joue pas son rôle, nous avons surestimé cette activité dans l'environnement national", pour cela, Sonelgaz envisage de reprendre en main certaines de ses activités. M. Bouterfa a eu également à se prononcer sur d'autres questions pour l'avenir de l'entreprise, il dira au sujet de l'internationalisation du groupe que c'est la politique des petits pas qui sera adoptée pour des projets au Maroc et en Espagne. Pour l'heure, tout est centré sur l'intérieur en augmentant les capacités de production avec l'entrée en fonction de nouvelles centrales "nous serons à 11.000 méga watts vers la fin de l'année 2009". M.Bouterfa a affirmé également que les emprunts obligataires de Sonelgaz seront remboursés selon l'échéancier "c'est la raison pour laquelle la Cosob nous a autorisés à lever un autre emprunt", a-t-il conclu. Deux mille neuf, une année charnière pour Sonelgaz qui fête ses 40 années d'existence et clôture son plan de restructuration. Un double événement qui a lieu au moment où la situation financière de l'entreprise commence à devenir préoccupante. Le bilan de l'année 2008 le prouve à plus d'un titre. Son Président-directeur général l'a réaffirmé ce jeudi dans l'émission Evénements à la une de la Chaîne III, M.Bouterfa a été plus que clair en déclarant que la solution idéale, selon lui, serait "l'augmentation des tarifs est la solution qui assurerait une durabilité. Si vous augmentez vos tarifs, c'est comme un investissement que vous gérez de manière permanente", a-t-il déclaré avant de poursuivre, "les subventions par contre ne traitent qu'un exercice et le problème se posera donc de nouveau". 400 milliards de dettes Aujourd'hui, les dettes de l'entreprise sont évaluées à 400 milliards DA, le P-dg de Sonelgaz préconise, en dehors de la solution de l'augmentation des tarifs, d'autres solutions, "la meilleure formule pour l'Etat serait qu'une partie de l'endettement soit transformée en titres participatifs de l'Etat avec des périodes beaucoup plus longues, une autre partie en l'augmentation du capital et enfin la troisième en l'augmentation des tarifs", en d'autres termes, Sonelgaz reste ouverte à toutes les propositions. "L'Etat apportera la meilleure solution, il décidera entre l'augmentation ou la restructuration financière", affirmera l'orateur. Refusant de s'exprimer sur le taux d'augmentation qu'il souhaiterait et qui ne pénaliserait pas le citoyen, le P-dg a tenu à préciser que "le pouvoir d'achat des Algériens est du ressort des pouvoirs publics qui ont gelé l'augmentation des tarifs depuis 2006. Uniquement, pour l'année 2008, 20 milliards DA de subventions implicites sont partis dans les foyers algériens, et ce n'est pas à Sonelgaz d'apprécier cette situation". Il indiquera par ailleurs, que les filiales peuvent faire des propositions dans ce sens. 220 milliards DA d'investissements prévus en 2009 La somme de 220 milliards DA sera investie cette année par Sonelgaz, à travers différents types d'investissement, distribution, réseaux de transport et moyens de production. il faut peut-être préciser que ces investissements sont aujourd'hui cadrés à travers des emprunts, "70 milliards DA auprès des banques, 30 milliards à travers l'emprunt obligataire, une partie vient des clients qui participent en payant les raccordements à hauteur de 65% et 30 à 40 milliards proviennent de l'autofinancement", donc et pour reprendre les propos du P-dg le problème ne se pose pas pour 2009, mais dans le futur "si nous voulons continuer à monter en puissance, il faut le faire sans que les emprunts soient l'outil privilégié du développement. Il faut bien prendre de l'argent quelque part, pour une entreprise comme la nôtre, la seule source reste les recettes. Et dans le cas de Sonelgaz les recettes sont pour l'heure des emprunts obligataires et bancaires en plus de l'argent mis par l'Etat pour ses programmes publics", expliquera M. Bouterfa pour lequel la préoccupation actuelle est "d'assurer la gestion de tous les jours et améliorer les réseaux de distribution inexistants en certains endroits faute de foncier". Même si l'Etat sait à quel moment il doit intervenir, le rôle de Sonelgaz est de montrer la vérité selon son P-dg qui a indiqué que "dans 3 ou 4 ans, les recettes arriveront, peut-être, tout juste à compenser l'exploitation et là, nous serons dans une situation de découvert qui ne sera pas bonne pour nous". Près de 50 milliards DA de créances Les créances de Sonelgaz s'élèvent aujourd'hui à près de 50 milliards DA. Plus de la moitié de ses créances sont générées par des exercices précédents "il y a des créances vieilles d'une dizaine ou d'une vingtaine d'années détenues sur des clients ayant disparu", dira M. Bouterfa. Un assainissement ou un effacement de ces créances sont-ils possibles ? Oui, répondra M. Bouterfa lequel a indiqué "nous allons passer par une opération d'assainissement. Les créances inférieures à certains montants seront effacées, le conseil d'administration de l'entreprise peut prendre cette décision". A cela s'ajoute les créances fictives liées aux résiliations, plus de 100 mille enregistrées cette année. Pour ce qui est des créances détenues auprès des entreprises, Solelgaz a recours à la justice notamment pour ce qui est du privé, "nous sommes sévères avec les entreprises, il y a de mauvais payeurs à l'exemple des APC et autres, qui ne payent pas à temps. Pour certains, leurs derniers paiements datent de 2004 et donc depuis les créances se reconstituent", a indiqué M. Bouterfa La sous-traitance, un mauvais choix Ayant eu recours à la sous-traitance pour certaines activités, notamment pour la vérification des paiements, coupures et autres, Sonelgaz a perdu, selon son P-dg toute relation avec ses clients "c'est le plus grand dommage que nous avons subi, la sous-traitance ne joue pas son rôle, nous avons surestimé cette activité dans l'environnement national", pour cela, Sonelgaz envisage de reprendre en main certaines de ses activités. M. Bouterfa a eu également à se prononcer sur d'autres questions pour l'avenir de l'entreprise, il dira au sujet de l'internationalisation du groupe que c'est la politique des petits pas qui sera adoptée pour des projets au Maroc et en Espagne. Pour l'heure, tout est centré sur l'intérieur en augmentant les capacités de production avec l'entrée en fonction de nouvelles centrales "nous serons à 11.000 méga watts vers la fin de l'année 2009". M.Bouterfa a affirmé également que les emprunts obligataires de Sonelgaz seront remboursés selon l'échéancier "c'est la raison pour laquelle la Cosob nous a autorisés à lever un autre emprunt", a-t-il conclu.