La décision de Moussa Touati de reconduire Saad Arous à la tête du groupe parlementaire n'a pas suscité l'adhésion de certains députés qui ont, par conséquent, publiquement fait montre de leur opposition. Mais le président du parti, est catégorique lorsqu' il déclare «qu'il n'y a pas de crise au FNA» La décision de Moussa Touati de reconduire Saad Arous à la tête du groupe parlementaire n'a pas suscité l'adhésion de certains députés qui ont, par conséquent, publiquement fait montre de leur opposition. Mais le président du parti, est catégorique lorsqu' il déclare «qu'il n'y a pas de crise au FNA» Décidément au Front national algérien, on ne semble pas connaître de répit tant les dissensions internes continuent toujours d'agiter cette formation politique. Des conflits apparus au grand jour lors de l'amendement de la Constitution par les deux chambres du Parlement et qui sont allés en s'amplifiant avec la candidature contestée de Moussa Touati à l'élection présidentielle du 9 avril. Depuis quelques jours, le FNA connaît de nouvelles turbulences provoquées par l'opération de renouvellement des structures du parti à l'APN. La décision du président du parti de reconduire Saad Arous à la tête du groupe parlementaire n'a pas suscité l'adhésion de certains députés qui ont, par conséquent, publiquement fait montre de leur opposition. Pas moins de 13 députés, soit plus de la moitié du groupe parlementaire, puisque le parti compte une vingtaine de députés à la chambre basse, ont rendu public un communiqué dans lequel ils demandent à Moussa Touati de revenir sur sa décision et n'hésitent pas à brandir la menace de créer un groupe parlementaire dissident dans le cas où il n'y aurait aucune réponse favorable à leurs doléances. Mais le président du parti, qui est catégorique lorsqu' il déclare «qu'il n'y a pas de crise au FNA», ne semble accorder aucune importance à cette fronde car pour lui, «tous les députés étaient d'accord, lors de la réunion que j'ai tenu avec eux, pour reconduire Saad Arous comme chef du groupe parlementaire. Ils m'ont même mandaté pour proceder à la désignation du président de la commission des transports et des télécommunications de l'APN et j'ai porté mon choix sur Abdelkader Deihem». Pour Moussa Touati, joint hier, «aucun député n'a le droit de s'immiscer dans les prérogatives du président car la désignation du chef du groupe parlementaire, qui est un poste politique , relève exclusivement de mes attributions». Notre interlocuteur a aussi contesté le nombre de signataires du communiqué en indiquant que plusieurs députés ont, à leur insu, été associés à cette initiative et ont par la suite dénoncé «ces agissements». Moussa Touati considère que ces «personnes sont des irresponsables car ils privilégient leurs intérêts au détriment de ceux du parti» et il n'exclut nullement l'éventualité de prendre des mesures disciplinaires contre ces «frondeurs» et notamment contre le député de Tlemcen, Mohamed Benha mou . Ce dernier est connu pour être un farouche opposant à Moussa Touati comme il l'a prouvé lors du vote de la révision de la Constitution le 12 novembre 2008 ; En effet, contrairement aux directives du parti qui a appelé à l'abstention, Benhamou et quelques députés ont passé outre ces instructions et ont voté en faveur des amendements de la loi fondamentale. «Je vais réunir le bureau national et les députés, très prochainement, pour prendre les mesures qui s'imposent" a annoncé le président du FNA en évoquant notamment le cas de Mohamed Benhamou avant d'ajouter : «celui qui ne respecte pas le parti n'a qu'à partir ailleurs». Benhamou, lui, prépare activement «son» université d'eté, prévue les 25 et 26 juillet à Mersa Benmhidi dans la wilaya de Tlemcen et à laquelle il compte inviter les cadres et militants du FNA. «Quand le chef a peur d'organiser une université d'été du parti, je ne vois pas pourquoi il refuserait aux militants et cadres de se réunir dans la convivialité pour discuter de la stratégie du parti» s'interroge Mohamed Benhamou. Contacté hier, ce dernier, très sûr de lui, a souligné qu'il est «député du FNA et pas de Moussa Touati. Si je gêne le parti, il n'a qu'à m'exclure». Décidément au Front national algérien, on ne semble pas connaître de répit tant les dissensions internes continuent toujours d'agiter cette formation politique. Des conflits apparus au grand jour lors de l'amendement de la Constitution par les deux chambres du Parlement et qui sont allés en s'amplifiant avec la candidature contestée de Moussa Touati à l'élection présidentielle du 9 avril. Depuis quelques jours, le FNA connaît de nouvelles turbulences provoquées par l'opération de renouvellement des structures du parti à l'APN. La décision du président du parti de reconduire Saad Arous à la tête du groupe parlementaire n'a pas suscité l'adhésion de certains députés qui ont, par conséquent, publiquement fait montre de leur opposition. Pas moins de 13 députés, soit plus de la moitié du groupe parlementaire, puisque le parti compte une vingtaine de députés à la chambre basse, ont rendu public un communiqué dans lequel ils demandent à Moussa Touati de revenir sur sa décision et n'hésitent pas à brandir la menace de créer un groupe parlementaire dissident dans le cas où il n'y aurait aucune réponse favorable à leurs doléances. Mais le président du parti, qui est catégorique lorsqu' il déclare «qu'il n'y a pas de crise au FNA», ne semble accorder aucune importance à cette fronde car pour lui, «tous les députés étaient d'accord, lors de la réunion que j'ai tenu avec eux, pour reconduire Saad Arous comme chef du groupe parlementaire. Ils m'ont même mandaté pour proceder à la désignation du président de la commission des transports et des télécommunications de l'APN et j'ai porté mon choix sur Abdelkader Deihem». Pour Moussa Touati, joint hier, «aucun député n'a le droit de s'immiscer dans les prérogatives du président car la désignation du chef du groupe parlementaire, qui est un poste politique , relève exclusivement de mes attributions». Notre interlocuteur a aussi contesté le nombre de signataires du communiqué en indiquant que plusieurs députés ont, à leur insu, été associés à cette initiative et ont par la suite dénoncé «ces agissements». Moussa Touati considère que ces «personnes sont des irresponsables car ils privilégient leurs intérêts au détriment de ceux du parti» et il n'exclut nullement l'éventualité de prendre des mesures disciplinaires contre ces «frondeurs» et notamment contre le député de Tlemcen, Mohamed Benha mou . Ce dernier est connu pour être un farouche opposant à Moussa Touati comme il l'a prouvé lors du vote de la révision de la Constitution le 12 novembre 2008 ; En effet, contrairement aux directives du parti qui a appelé à l'abstention, Benhamou et quelques députés ont passé outre ces instructions et ont voté en faveur des amendements de la loi fondamentale. «Je vais réunir le bureau national et les députés, très prochainement, pour prendre les mesures qui s'imposent" a annoncé le président du FNA en évoquant notamment le cas de Mohamed Benhamou avant d'ajouter : «celui qui ne respecte pas le parti n'a qu'à partir ailleurs». Benhamou, lui, prépare activement «son» université d'eté, prévue les 25 et 26 juillet à Mersa Benmhidi dans la wilaya de Tlemcen et à laquelle il compte inviter les cadres et militants du FNA. «Quand le chef a peur d'organiser une université d'été du parti, je ne vois pas pourquoi il refuserait aux militants et cadres de se réunir dans la convivialité pour discuter de la stratégie du parti» s'interroge Mohamed Benhamou. Contacté hier, ce dernier, très sûr de lui, a souligné qu'il est «député du FNA et pas de Moussa Touati. Si je gêne le parti, il n'a qu'à m'exclure».