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Le Cameroun, un pays voué à l'art et la culture
2e Festival Culturel Panafricain Alger 2009
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 07 - 2009

La culture camerounaise est caractérisée par une très grande diversité ethnique et une influence des cultures francophone et anglophone. Dans le cadre du 2e festival culturel Panafricain d'Alger, les spectateurs algérois découvriront les différentes facettes de cette diversité culturelle.
La culture camerounaise est caractérisée par une très grande diversité ethnique et une influence des cultures francophone et anglophone. Dans le cadre du 2e festival culturel Panafricain d'Alger, les spectateurs algérois découvriront les différentes facettes de cette diversité culturelle.
a
Le Cameroun, ou la République du Cameroun pour les usages officiels, est un pays d'Afrique centrale et occidentale, situé entre le Nigeria, le Tchad, la République centrafricaine, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République du Congo et le golfe de Guinée. Ancienne colonie allemande, le territoire a été placé sous la tutelle de la Société des Nations à la fin de la Première Guerre mondiale et confié à l'administration de la France et du Royaume-Uni.
L'ancien territoire sous administration française accéda à l'indépendance sous l'appellation de République du Cameroun, le 1er janvier 1960. Il est rejoint par une partie du territoire sous administration britannique (Cameroons) en 1961 pour former la République fédérale du Cameroun, qui, le 20 mai 1972, fut renommée République unie du Cameroun, puis République du Cameroun depuis 1984. Le Cameroun et ses frontières actuelles résultent de la colonisation européenne, mais l'histoire de ses habitants remonte à bien plus longtemps. Avant la période coloniale au XIXe siècle, les habitants ne formaient pas un seul groupe homogène et présentaient donc différentes formes d'organisation sociale allant de royaumes structurés à des ethnies nomades.
Arts plastiques
Le Cameroun est un pays connu pour la variété de sa production artistique.
Pour les artistes, la voie menant à la consécration passe par une confrontation avec la rue ou plusieurs expositions ventes sont organisées.
La deuxième voie serait les salles d'expositions consacrées, galeries et centres d'arts contemporains, pour une reconnaissance professionnelle et financière, ainsi que l'action initiée par le ministère de tutelle pour les promouvoir.
Dans les années 60-70, les plasticiens vendaient leurs toiles aux Blancs, au Mess des sous-officiers du camp militaire français.
En cette époque, la peinture dite Naïve était très tendance précisément dans la ville de Douala où il y a eu des représentations de monuments ou d'édifices modernes fraîchement construits, tel le pont Wouri.
En cette même époque, une nouvelle classe de plasticiens a eu pour leitmotiv la reconnaissance de l'indépendance de leur art. Ce cap atteint un silence dans les ateliers, il a fallu en sortir pour séduire, amadouer ce public.
Le mouvement prendra de l'ampleur dès le début des années 90 avec la nécessité des artistes d'opposer un front commun au public.
Parmi les doyens de la peinture, il y a lieu de citer Kaganyang Viking et Koko Komégné.
Pascal Kenfack, Malam, Salifou Lindou, Spee, Hervé Yamguen, Louise Epée, Emile Youmbi, Nzambé. Ils s'inscrivent tous dans les lignes tracées par les courants de l'art contemporain.
Cinéma
Créée en 1973, la société paraétatique cinématographique symbolise l'investissement, le soutien des pouvoirs publics à la production cinématographique nationale.
Elle s'est dotée d'un matériel de tournage d'excellente qualité, qu'elle met à la disposition des cinéastes. Ainsi pris en main, le cinéma camerounais ne tarde pas à connaître ses heures de gloire.
Si Alphonse Beni est l'un des réalisateurs les plus prolifiques dans ce pays. Il réalise neuf longs métrages en 14 ans, pour la plupart des films d'action : «Fureur au poing», «Les Mecs», «Les flics et les P…», «Dance my love», «Saint-voyou», «Anna Makossa», «Coup dur», «Cameroon Connection», et autres.
A la fin des années 80 et au début des années 90, apparaît une nouvelle génération de cinéastes. Certains bénéficieront des derniers financements publics à travers la société nationale déjà en proie à des difficultés de gestion et qui disparaîtra en 1991. Ils ont pour chef de file Bassek Ba Kobhio, dont l'œuvre majeure «Sango Malo» ou «Le Maître du canton» a été sélectionnée au festival de Cannes en 1991 dans la catégorie "Un certain regard".
De jeunes cinéastes souvent bien formés mais sans moyens fourbissent leurs armes dans le court métrage sur support numérique.
Essentiellement au Cameroun, les femmes font une remarquable entrée dans le métier du cinéma telles Yolande Ekoumou, Joséphine-Bertrand Tchakoua qui tourne «Fanta» en 2001.
Jusqu'aux années 70-80, le Cameroun disposait de 77 salles de cinéma réparties dans toutes les provinces du pays. Aujourd'hui, il n'en reste plus que six dans les villes de Douala, Bafoussam et Yaoundé. Le Capitole de la capitale a été fermé en 2003 pour cause de loyers impayés. Aujourd'hui les professionnels ainsi que les amateurs du 7eme art se battent tant bien que mal à la sauvegarde du savoir faire camerounais en organisant des projections dans les pays étrangers.
Le théâtre
Selon le dramaturge Hubert Mono Ndjana et président du conseil d'administration de la société civile du droit d'auteur de la littérature et des arts dramatiques, fait remarquer dans une analyse que le théâtre au Cameroun fait preuve de vitalité avec une marge d'expression un peu plus grande qu'autrefois. Cet art a quitté l'aire burlesque pour réfléchir sur les questions de l'heure telles que la corruption et les problèmes politiques, les plus pointus.
Un des comédiens les plus renommés, Massa Batré a estimé, quant à lui, que ce pays n'a plus d'infrastructures où les comédiens peuvent s'exprimer et pourtant la matière y est. Les amateurs du quatrième art se forment, désormais, seuls.
Le comédien Charles Nyatte et créateur de la troupe les Tréteaux d'ébène en 1969, nostalgique, fait remarquer que la décennie 70 est l'âge d'or du théâtre camerounais où plusieurs productions ont eu lieu grâce à des formateurs dans le métier du cinéma.
Il est à noter que la plupart des anciens dramaturges camerounais ont été formés à l'Université de Yaoundé I, une filière de la faculté des arts, lettres et sciences humaines forme dans les arts dramatiques.
Le théâtre au Cameroun est un domaine largement subventionné par l'Etat. Le ministère de la Culture offre une aide aux artistes dans le cadre du compte d'affectation spéciale pour le soutien de la politique culturelle.
En dépit des moyens insuffisants, les festivals de théâtre sont toujours maintenus au Cameroun dont le «Festival africain pour l'enfance et la jeunesse» (Fatej), le «Festival des Arts et Théâtre pour l'Enfant Africain» (Fatéa), ainsi que le «Festival Net Plateau Vivant d'André Bang».
Outre des troupes venues de plusieurs pays africains ou occidentaux, quelques compagnies locales continuent leur chemin. Il s'agit, notamment, des troupes "Les Masques noirs du Cirac" de Alex David Longang, "Le Cocrad" de Jacobin Yaro et bien d'autres.
Littérature
Comme le suggère David Ndachi Tagne, la "légère polémique" qui entoure les origines de la littérature écrite au Cameroun résulte d'une histoire coloniale complexe où les Anglais, les Allemands et, après la première guerre mondiale, les Français, se sont succédés. Alors que le français domine la production littéraire du vingtième siècle, c'est aux missionnaires anglais, aux conquérants allemands et surtout aux érudits locaux que l'on doit l'introduction de l'écriture et la production de textes en douala, en anglais et plus tard en allemand. Le Sultan Ibrahim Njoya qui domina la vie intellectuelle de sa région à la fin du dix-neuvième siècle par exemple, inventa son propre alphabet et écrivit plusieurs volumes consacrés au droit, au savoir et aux coutumes «bamoun». Ce n'est que dans les années 1920 que cette écriture fut abandonnée, lorsque les Français fermèrent toutes ses écoles et imposèrent leur langue. Rudolph Douala Manga Bell fut un autre intellectuel appelé à devenir une figure de proue de son pays.
A cette même époque, l'écrivain Joseph Ekolo publia ses impressions de l'Europe sous le titre «Wie ein Schwarzer das Land der Weiszen ansieht» (Vision du monde blanc par un noir). En 1932, Jean-Louis Njemba Medou publia «Nnanga Kon» en langue boulou, un ouvrage qui est parfois considéré comme le premier roman écrit par un Camerounais. Parmi les premiers auteurs camerounais à s'exprimer en français, on peut citer Isaac Moumé Etia qui écrivit quelques contes dans les années 1920-1930 et Louis Pouka Mbague qui fut acclamé à Paris dans les années 1940-1950.
Il faut attendre presque deux décennies plus tard pour que la littérature des femmes prenne son essor. En 1967 Parmi les pionnières, on compte les romancières Marie-Thérèse Assiga Ahanda et Lydie Dooh Bunya.
Gastronomie
La cuisine camerounaise est constituée principalement de maïs, de mil, de manioc d'arachides, d'ignames et de bananes plantains. Les plats les plus courants sont le «gari» composé de manioc râpé et séché et le «foufou», qui est une purée composée de maïs, de mil ou de manioc bouilli. Dans les villages, les repas traditionnels sont bénis. Dans la cuisine camerounaise, il y a le «n'domba» (viande ou poison cuit à l'étouffée avec des épices dans des feuilles de bananes). Sur les côtes, il y a les poissons braisés. A l'ouest, c'est le couscous de maïs qui est souvent présent. Dans le nord, on peut manger de «l'antilope». Dans le sud du pays, les céréales sont plus souvent cuites à l'huile de palme, relevées au piment rouge et arrosées d'une sauce à base de poisson, de viande ou de légume.
a
Le Cameroun, ou la République du Cameroun pour les usages officiels, est un pays d'Afrique centrale et occidentale, situé entre le Nigeria, le Tchad, la République centrafricaine, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République du Congo et le golfe de Guinée. Ancienne colonie allemande, le territoire a été placé sous la tutelle de la Société des Nations à la fin de la Première Guerre mondiale et confié à l'administration de la France et du Royaume-Uni.
L'ancien territoire sous administration française accéda à l'indépendance sous l'appellation de République du Cameroun, le 1er janvier 1960. Il est rejoint par une partie du territoire sous administration britannique (Cameroons) en 1961 pour former la République fédérale du Cameroun, qui, le 20 mai 1972, fut renommée République unie du Cameroun, puis République du Cameroun depuis 1984. Le Cameroun et ses frontières actuelles résultent de la colonisation européenne, mais l'histoire de ses habitants remonte à bien plus longtemps. Avant la période coloniale au XIXe siècle, les habitants ne formaient pas un seul groupe homogène et présentaient donc différentes formes d'organisation sociale allant de royaumes structurés à des ethnies nomades.
Arts plastiques
Le Cameroun est un pays connu pour la variété de sa production artistique.
Pour les artistes, la voie menant à la consécration passe par une confrontation avec la rue ou plusieurs expositions ventes sont organisées.
La deuxième voie serait les salles d'expositions consacrées, galeries et centres d'arts contemporains, pour une reconnaissance professionnelle et financière, ainsi que l'action initiée par le ministère de tutelle pour les promouvoir.
Dans les années 60-70, les plasticiens vendaient leurs toiles aux Blancs, au Mess des sous-officiers du camp militaire français.
En cette époque, la peinture dite Naïve était très tendance précisément dans la ville de Douala où il y a eu des représentations de monuments ou d'édifices modernes fraîchement construits, tel le pont Wouri.
En cette même époque, une nouvelle classe de plasticiens a eu pour leitmotiv la reconnaissance de l'indépendance de leur art. Ce cap atteint un silence dans les ateliers, il a fallu en sortir pour séduire, amadouer ce public.
Le mouvement prendra de l'ampleur dès le début des années 90 avec la nécessité des artistes d'opposer un front commun au public.
Parmi les doyens de la peinture, il y a lieu de citer Kaganyang Viking et Koko Komégné.
Pascal Kenfack, Malam, Salifou Lindou, Spee, Hervé Yamguen, Louise Epée, Emile Youmbi, Nzambé. Ils s'inscrivent tous dans les lignes tracées par les courants de l'art contemporain.
Cinéma
Créée en 1973, la société paraétatique cinématographique symbolise l'investissement, le soutien des pouvoirs publics à la production cinématographique nationale.
Elle s'est dotée d'un matériel de tournage d'excellente qualité, qu'elle met à la disposition des cinéastes. Ainsi pris en main, le cinéma camerounais ne tarde pas à connaître ses heures de gloire.
Si Alphonse Beni est l'un des réalisateurs les plus prolifiques dans ce pays. Il réalise neuf longs métrages en 14 ans, pour la plupart des films d'action : «Fureur au poing», «Les Mecs», «Les flics et les P…», «Dance my love», «Saint-voyou», «Anna Makossa», «Coup dur», «Cameroon Connection», et autres.
A la fin des années 80 et au début des années 90, apparaît une nouvelle génération de cinéastes. Certains bénéficieront des derniers financements publics à travers la société nationale déjà en proie à des difficultés de gestion et qui disparaîtra en 1991. Ils ont pour chef de file Bassek Ba Kobhio, dont l'œuvre majeure «Sango Malo» ou «Le Maître du canton» a été sélectionnée au festival de Cannes en 1991 dans la catégorie "Un certain regard".
De jeunes cinéastes souvent bien formés mais sans moyens fourbissent leurs armes dans le court métrage sur support numérique.
Essentiellement au Cameroun, les femmes font une remarquable entrée dans le métier du cinéma telles Yolande Ekoumou, Joséphine-Bertrand Tchakoua qui tourne «Fanta» en 2001.
Jusqu'aux années 70-80, le Cameroun disposait de 77 salles de cinéma réparties dans toutes les provinces du pays. Aujourd'hui, il n'en reste plus que six dans les villes de Douala, Bafoussam et Yaoundé. Le Capitole de la capitale a été fermé en 2003 pour cause de loyers impayés. Aujourd'hui les professionnels ainsi que les amateurs du 7eme art se battent tant bien que mal à la sauvegarde du savoir faire camerounais en organisant des projections dans les pays étrangers.
Le théâtre
Selon le dramaturge Hubert Mono Ndjana et président du conseil d'administration de la société civile du droit d'auteur de la littérature et des arts dramatiques, fait remarquer dans une analyse que le théâtre au Cameroun fait preuve de vitalité avec une marge d'expression un peu plus grande qu'autrefois. Cet art a quitté l'aire burlesque pour réfléchir sur les questions de l'heure telles que la corruption et les problèmes politiques, les plus pointus.
Un des comédiens les plus renommés, Massa Batré a estimé, quant à lui, que ce pays n'a plus d'infrastructures où les comédiens peuvent s'exprimer et pourtant la matière y est. Les amateurs du quatrième art se forment, désormais, seuls.
Le comédien Charles Nyatte et créateur de la troupe les Tréteaux d'ébène en 1969, nostalgique, fait remarquer que la décennie 70 est l'âge d'or du théâtre camerounais où plusieurs productions ont eu lieu grâce à des formateurs dans le métier du cinéma.
Il est à noter que la plupart des anciens dramaturges camerounais ont été formés à l'Université de Yaoundé I, une filière de la faculté des arts, lettres et sciences humaines forme dans les arts dramatiques.
Le théâtre au Cameroun est un domaine largement subventionné par l'Etat. Le ministère de la Culture offre une aide aux artistes dans le cadre du compte d'affectation spéciale pour le soutien de la politique culturelle.
En dépit des moyens insuffisants, les festivals de théâtre sont toujours maintenus au Cameroun dont le «Festival africain pour l'enfance et la jeunesse» (Fatej), le «Festival des Arts et Théâtre pour l'Enfant Africain» (Fatéa), ainsi que le «Festival Net Plateau Vivant d'André Bang».
Outre des troupes venues de plusieurs pays africains ou occidentaux, quelques compagnies locales continuent leur chemin. Il s'agit, notamment, des troupes "Les Masques noirs du Cirac" de Alex David Longang, "Le Cocrad" de Jacobin Yaro et bien d'autres.
Littérature
Comme le suggère David Ndachi Tagne, la "légère polémique" qui entoure les origines de la littérature écrite au Cameroun résulte d'une histoire coloniale complexe où les Anglais, les Allemands et, après la première guerre mondiale, les Français, se sont succédés. Alors que le français domine la production littéraire du vingtième siècle, c'est aux missionnaires anglais, aux conquérants allemands et surtout aux érudits locaux que l'on doit l'introduction de l'écriture et la production de textes en douala, en anglais et plus tard en allemand. Le Sultan Ibrahim Njoya qui domina la vie intellectuelle de sa région à la fin du dix-neuvième siècle par exemple, inventa son propre alphabet et écrivit plusieurs volumes consacrés au droit, au savoir et aux coutumes «bamoun». Ce n'est que dans les années 1920 que cette écriture fut abandonnée, lorsque les Français fermèrent toutes ses écoles et imposèrent leur langue. Rudolph Douala Manga Bell fut un autre intellectuel appelé à devenir une figure de proue de son pays.
A cette même époque, l'écrivain Joseph Ekolo publia ses impressions de l'Europe sous le titre «Wie ein Schwarzer das Land der Weiszen ansieht» (Vision du monde blanc par un noir). En 1932, Jean-Louis Njemba Medou publia «Nnanga Kon» en langue boulou, un ouvrage qui est parfois considéré comme le premier roman écrit par un Camerounais. Parmi les premiers auteurs camerounais à s'exprimer en français, on peut citer Isaac Moumé Etia qui écrivit quelques contes dans les années 1920-1930 et Louis Pouka Mbague qui fut acclamé à Paris dans les années 1940-1950.
Il faut attendre presque deux décennies plus tard pour que la littérature des femmes prenne son essor. En 1967 Parmi les pionnières, on compte les romancières Marie-Thérèse Assiga Ahanda et Lydie Dooh Bunya.
Gastronomie
La cuisine camerounaise est constituée principalement de maïs, de mil, de manioc d'arachides, d'ignames et de bananes plantains. Les plats les plus courants sont le «gari» composé de manioc râpé et séché et le «foufou», qui est une purée composée de maïs, de mil ou de manioc bouilli. Dans les villages, les repas traditionnels sont bénis. Dans la cuisine camerounaise, il y a le «n'domba» (viande ou poison cuit à l'étouffée avec des épices dans des feuilles de bananes). Sur les côtes, il y a les poissons braisés. A l'ouest, c'est le couscous de maïs qui est souvent présent. Dans le nord, on peut manger de «l'antilope». Dans le sud du pays, les céréales sont plus souvent cuites à l'huile de palme, relevées au piment rouge et arrosées d'une sauce à base de poisson, de viande ou de légume.


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