Après deux reports, pour absence d'un témoin oculaire, hier s'est ouvert au tribunal pénal près la cour d'Alger, le procès lié à la dilapidation de 131 milliards de centimes de la Sonatrach. L'affaire concerne rappelons-le, la réalisation d'une base de vie pour les cadres de la Sonatrach dans le sud du pays et où trois personnes sont accusés de dilapidation de deniers public, dont deux cadres de la société KH.I et BM et un ressortissant français H.M.A. Premier à comparaître devant la cour H.M.E., niera toutes les accusations retenues, contre lui, à commencer par le fait que son entreprise soit fictive. « Mon entreprise existe réellement et je n'ai jamais scanné les documents, ce sont de vrais documents » a-t-il lancé au président de la cour avant d'ajouter « j'ai acquis le scanner 3 mois après avoir fait l'objet de cette poursuite judiciaire. Pourquoi les autorités compétentes ont attendu 5 mois pour découvrir que les documents sont faux et m'accuser d'usage de faux » s'est interrogé H.M.A. Repondant à une question de la cour, le mis en cause affirmera que son entreprise existait réellement et niera avoir obtenu le marché de réalisation de ladite base de vie suite à une complicité des deux autres accusés du fait qu'ils soient cadres a la Sonatrach. « Ma société est amplement qualifiée pour réaliser ce genre de travaux » a-t-il fait savoir en confirmant avoir « obtenu un crédit de 1.1 milliard de centimes du Crédit populaire algérien (CPA), pour réaliser ce projet, et ce, après avoir formulé un dossier solvable. » Le procès se poursuivra aujourd'hui avec l'audition des deux cadres de la Sonatrach impliqués dans cette affaire . S. Z. Après deux reports, pour absence d'un témoin oculaire, hier s'est ouvert au tribunal pénal près la cour d'Alger, le procès lié à la dilapidation de 131 milliards de centimes de la Sonatrach. L'affaire concerne rappelons-le, la réalisation d'une base de vie pour les cadres de la Sonatrach dans le sud du pays et où trois personnes sont accusés de dilapidation de deniers public, dont deux cadres de la société KH.I et BM et un ressortissant français H.M.A. Premier à comparaître devant la cour H.M.E., niera toutes les accusations retenues, contre lui, à commencer par le fait que son entreprise soit fictive. « Mon entreprise existe réellement et je n'ai jamais scanné les documents, ce sont de vrais documents » a-t-il lancé au président de la cour avant d'ajouter « j'ai acquis le scanner 3 mois après avoir fait l'objet de cette poursuite judiciaire. Pourquoi les autorités compétentes ont attendu 5 mois pour découvrir que les documents sont faux et m'accuser d'usage de faux » s'est interrogé H.M.A. Repondant à une question de la cour, le mis en cause affirmera que son entreprise existait réellement et niera avoir obtenu le marché de réalisation de ladite base de vie suite à une complicité des deux autres accusés du fait qu'ils soient cadres a la Sonatrach. « Ma société est amplement qualifiée pour réaliser ce genre de travaux » a-t-il fait savoir en confirmant avoir « obtenu un crédit de 1.1 milliard de centimes du Crédit populaire algérien (CPA), pour réaliser ce projet, et ce, après avoir formulé un dossier solvable. » Le procès se poursuivra aujourd'hui avec l'audition des deux cadres de la Sonatrach impliqués dans cette affaire . S. Z.