Un rendez-vous annuel incontournable se déroule ces jours-ci au Théâtre de verdure du bois des arcades à Ryadh el Feth. Le désormais habituel festival international de musique et danse gnawies se déroule depuis quelques jours. Un rendez-vous annuel incontournable se déroule ces jours-ci au Théâtre de verdure du bois des arcades à Ryadh el Feth. Le désormais habituel festival international de musique et danse gnawies se déroule depuis quelques jours. Cette manifestation tant attendue par les fans du genre a été intégrée sous la bannière du festival culturel panafricain. Permettant ainsi de proposer au public un programme bien plus varié que les deux précédentes éditions. Aussi, cette année, la durée de cet événement a été prolongée. Sans oublier que le nombre de participants a doublé. Et Panaf oblige, la programmation compte un plus grand nombre d'invités venant d'autres pays d'Afrique et du Sahel, plus précisément. Mais aussi cette année, la scène du festival a accueilli un grand nombre de groupes algériens et a aussi donné leurs chances à de nouvelles formations. Mardi dernier, dans la soirée, le théâtre était pris d'assaut par les fans de gnawi et des musiques du Sud. Et pour cause, l'invité était une référence en la matière, Gaâda Diwan de Béchar débarquait à Alger. C'est le groupe le plus attendu et le plus admiré depuis que le gnawi est médiatisé. Malheureusement, c'est le groupe qui se produit le moins à Alger ou ailleurs dans le pays. Leur seule apparition annuelle était lors de la clôture du dernier festival culturel européen, à Alger. Gaâda commence son show avec Dib el ghaba, un titre connu en live, mais qui ne figure sur aucun de leurs trois albums. N'empêche que le public connaît par cœur cette chanson. Mardi dernier, ce fut une entrée en matière assez calme avant d'enflammer les gradins avec les titres qui ont fait le succès de ce groupe avec ‘'Amine amine'', ‘'Ghaita'', ou encore ‘'Sidi Ghnim''. Le départ du chanteur vedette de cette troupe, Abdelti Laoufi, a certes laissé un grand vide au sein du groupe musical, mais la voix d'Aicha Lebgaa, la grande dame de Timimoune, a su enchanter et garder l'osmose du groupe et son emprise sur ses fans. Rares étaient les personnes qui ne chantaient pas ou ne dansaient pas. Tout le monde se donnait à fond sur la piste de danse ou sur les gradins, tout le monde était quasiment en transe et chacun libérait son corps et sa voix au gré des rythmes et des sonorités du groupe. Cette troupe décline des compositions afro-maghrébines qui sont puisées dans le patrimoine de Béchar, des régions du Touat, et du Gourara. Tout comme le style qu'elle pratique, la troupe est une sorte de métissage entre l'Afrique profonde et l'Afrique subsaharienne ou sahélienne avec tout ce que cela implique comme diversité. De cette façon, les textes puisent dans la poésie populaire, (chi'r melhoune), mais aussi des musiques populaires marocaines. Les mélodies et les rythmes s'inspirent du Diwan Gnawi. Cette diversité interne et cette harmonie des styles propre à Gaada Diwan de Béchar se traduisent très clairement quand on écoute les instrument de percussion comme le bendir, la derbouka et la batterie qui se mêlent aux sonorités de la guitare électrique, du mandole, du luth ou encore du gumbri. Inutile de préciser la grande satisfaction du public. Quoi de plus agréable que d'assister à un concert d'un groupe qui a conquis le monde avec sa musique. Et d'écouter Benbouziane en pleine forêt en dominant la magnifique baie d'Alger ! H. N. Cette manifestation tant attendue par les fans du genre a été intégrée sous la bannière du festival culturel panafricain. Permettant ainsi de proposer au public un programme bien plus varié que les deux précédentes éditions. Aussi, cette année, la durée de cet événement a été prolongée. Sans oublier que le nombre de participants a doublé. Et Panaf oblige, la programmation compte un plus grand nombre d'invités venant d'autres pays d'Afrique et du Sahel, plus précisément. Mais aussi cette année, la scène du festival a accueilli un grand nombre de groupes algériens et a aussi donné leurs chances à de nouvelles formations. Mardi dernier, dans la soirée, le théâtre était pris d'assaut par les fans de gnawi et des musiques du Sud. Et pour cause, l'invité était une référence en la matière, Gaâda Diwan de Béchar débarquait à Alger. C'est le groupe le plus attendu et le plus admiré depuis que le gnawi est médiatisé. Malheureusement, c'est le groupe qui se produit le moins à Alger ou ailleurs dans le pays. Leur seule apparition annuelle était lors de la clôture du dernier festival culturel européen, à Alger. Gaâda commence son show avec Dib el ghaba, un titre connu en live, mais qui ne figure sur aucun de leurs trois albums. N'empêche que le public connaît par cœur cette chanson. Mardi dernier, ce fut une entrée en matière assez calme avant d'enflammer les gradins avec les titres qui ont fait le succès de ce groupe avec ‘'Amine amine'', ‘'Ghaita'', ou encore ‘'Sidi Ghnim''. Le départ du chanteur vedette de cette troupe, Abdelti Laoufi, a certes laissé un grand vide au sein du groupe musical, mais la voix d'Aicha Lebgaa, la grande dame de Timimoune, a su enchanter et garder l'osmose du groupe et son emprise sur ses fans. Rares étaient les personnes qui ne chantaient pas ou ne dansaient pas. Tout le monde se donnait à fond sur la piste de danse ou sur les gradins, tout le monde était quasiment en transe et chacun libérait son corps et sa voix au gré des rythmes et des sonorités du groupe. Cette troupe décline des compositions afro-maghrébines qui sont puisées dans le patrimoine de Béchar, des régions du Touat, et du Gourara. Tout comme le style qu'elle pratique, la troupe est une sorte de métissage entre l'Afrique profonde et l'Afrique subsaharienne ou sahélienne avec tout ce que cela implique comme diversité. De cette façon, les textes puisent dans la poésie populaire, (chi'r melhoune), mais aussi des musiques populaires marocaines. Les mélodies et les rythmes s'inspirent du Diwan Gnawi. Cette diversité interne et cette harmonie des styles propre à Gaada Diwan de Béchar se traduisent très clairement quand on écoute les instrument de percussion comme le bendir, la derbouka et la batterie qui se mêlent aux sonorités de la guitare électrique, du mandole, du luth ou encore du gumbri. Inutile de préciser la grande satisfaction du public. Quoi de plus agréable que d'assister à un concert d'un groupe qui a conquis le monde avec sa musique. Et d'écouter Benbouziane en pleine forêt en dominant la magnifique baie d'Alger ! H. N.