Un évènement. Un seul lieu. Plusieurs activités. Ce festival promet d'être attrayant par sa programmation. Six jours durant, l'Afrique, sa musique et sa culture seront à l'honneur. Alger sera en fête, du 15 au 20 juillet 2010, à l'occasion de la 3e édition du Festival de la musique diwan. Un évènement culturel organisé sous la tutelle de la ministre de la Culture et qui se déroulera à l'Office Riadh El-Feth. Durant six jours, le public algérois et les amoureux de la musique diwan pourront apprécier des artistes plus que confirmés et des talents qui sont en train de se frayer un chemin. Ils pourront aussi lors de ces soirées estivales communier avec une musique très spirituelle. Les organisateurs de ce festival ont élaboré un programme très étoffé : musique, projections, conférences, master class et exposition. Il se déroulera dans la même enceinte, mais dans quatre lieux : théâtre de verdure (Bois des arcades), salle de cinéma Ibn Zeydoun, salle de conférences Frantz-Fanon et le Centre des arts. La soirée d'ouverture promet d'être explosive. En première partie, le groupe Ouled Haussa (une formation algérienne lauréate numéro 1 du Festival national de diwan de Béchar), alors qu'en seconde partie, c'est la diva malienne Oumou Sangaré qui se produira pour la deuxième fois en Algérie (la première, c'était lors de la 1re édition du Festival culturel international d'Abalessa-Tin Hinan pour les arts de l'Ahaggar en février 2010). À coup sûr, Oumou Sangaré mettra le feu lors de son passage algérois. Parmi les participants locaux, on peut citer Noudjoum Eddiwane, Nasmat El Djanoub (respectivement 2e et 3e lauréats du Festival national de diwan de Béchar), Dar El-Bahri Ousfane et le groupe Tinariwen qui a chanté lors du méga concert de Johannesburg à la veille de l'ouverture de la Coupe du monde, et qui chantera dans la soirée de clôture de ce festival. Quant à la participation étrangère et outre la diva malienne, Woz Kaly (Sénégal), Amrat Hussein Trio (Rajasthan, Bebey Prince Bissongo, Burkina Faso) et Mâalem Mustapha Bakbou (Maroc). Toutefois, il n'y a pas que la musique. D'autres activités sont prévues. Du 16 au 20 juillet, des projections de films documentaires, en présence des réalisateurs, sont prévus, à 14h et 16h, à la salle Ibn Zeydoun. Au programme de ces projections, dont le thème essentiel s'articulera autour de la musique gnaoui et africaine, Bled musique à l'usine, de Samia Chala et Sid Ahmed Semiane, Ali Farka Touré, le Miel n'est jamais bon dans une seule bouche, de Marc Huraux, Transe gnaoua. Un rituel de guérison à Essaouira, d'Eliane Azoulay, le Bal des génies de Pierre et Malika Guicheney, et l'Afrique danse et Alger rit, d'Ali Akika. Des conférences en relation avec l'Afrique, la musique gnaoui, le rituel, l'oralité… seront animées par des spécialistes. Elles auront lieu à 14h à la même date que les projections, à la salle Frantz-Fanon. Parmi les participants : Abelhalim Araou (journaliste APS), Azeddine Benyacoub (université de Béchar), Narriman-Zehor Saâdouni (critique d'art Unesco) et Mouni Djerkif (université de Constantine). Les amateurs de musique pourront suivre des masters class animés par des musiciens. Ces ateliers aborderont la guitare, les percussions, le gumbri et la tabla. Enfin, une exposition accompagnera ce festival. Une exposition de photographies réalisées par Nadir Djama qui se déroulera au Centres des arts, Riadh El-Feth, niveau 112. Un programme alléchant qui sans conteste satisfera les plus exigeants !